1 | La rencontre.

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Hier j'aurais pu mourir ou même mardi denier ou... Non, pire?! Il y a un mois lorsque je ne pouvais plus bouger car mon corps était en miette. À vrai dire, j'aurais pu mourir n'importe quel à jour et à n'importe quel moment sous ces coups.

Dur à imaginer, dur à croire mais c'est réel. Tous les jours je subit ces coups sans aucune raison valable.

Je suis son puching-ball, je suis sa femme de ménage, je suis celle aussi qu'il lui donne plaisir quand il en a envie ; je suis son jouer, je ne suis plus sa copine, je ne suis plus sa petite Jannina qu'il aimait tant... Enfin, riai-je nerveusement en moi, je le suis " d'après " ces dires. Il me bat, souille mon corps jour et nuit mais il à l'audace de me dire droit dans les yeux qu'il m'aime.

Ce qui est dur c'est qu'à certains temps j'y croyais.

Oui.

Je croyais en ces paroles. Je l'ai aimais de tout mon cœur. Quand il le disait qu'il arrêterait j'y croyais de tout mon être car c'est vrai qu'il changeait mais sa nature revenait au galop.

Un jour, il peut être adorable il me dira qu'il m'aime, il me fera plaisir puis le lendemain je peux me recevoir des gifles, des coups de poings en pleine figure, des abus sexuels.

Cet homme a le dessus, c'est lui qui décide et rien que lui. Quand il disait oui je disais non. Et quand ça l'énervait c'était ma faute car je n'obéissais pas.

Pourquoi je restes? Parce que je le crois quand il me dit qu'il changera. J'ai cette firme intuition qu'il redeviendra l'homme que j'ai connu.

Je le regardais dormir les larmes coulant à flot. Dire qu'il est moche serait un véritable mensonge mais avec un tout ce qui me fait enduré, il le devient. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui caresser le visage puis pousse sa mèche sur le côté.

Six heures plus tard

J'ai sentie une main glisser le long de mon dos j'en ai frissonner de peur. Par instinct, je me suis décalée sur la droite pensant qu'il voulait passer mais j'ai vite compris que ce n'était pas le cas. Il me chuchotait des mots doux.

La Jannina du passée aurait peut-être souris en ayant la tête complètement dans les nuages mais la Jannina d'hier n'est plu. J'ignore si elle est partie pour de bon ou si elle reviendra mais tout ce que je peux vous dire c'est qu'elle ne reviendra pas tant que Marvin sera dans les parages... Ô que non.

Puis ces mains ont dangereusement glisser vers le bas de mon dos. À cette touché et surtout à cette acte écoeurante mes yeux ce sont fermés.

Marvin : J'ai envie de toi Jannina.

Jannina : Il faut... Je dois prendre ma douche.

J'ai osée. Oui, j'ai osée quitter la pièce sans même qu'il ne me donne l'autorisation. Je me suis enfermé dans le salle de bain en prenant soin de fermer cette foutue porte à clé. Evidemment, Marvin criait à la porte m'ordonnant ; très en colère soit dit en passant, d'ouvrir la porte ou sinon j'allais le regretter. La peur, la crainte m'envahit juste en le sachant dans cette état. C'est impressionnant car en l'espace d'une seule seconde je me suis mise à pleurer.

Je recule les yeux rivés sur cette porte qui ne bougeait pas d'un poil malgré le fait que Marvin s'acharnait dessus avec une haine immense. Il est restés au moins une bonne dizaine de minutes en tapant comme un malade, comme si je lui devais quelque chose. Une bonne dizaine de minutes avec cette peur qu'il puisse réussir à casser cette porte. Puis d'un seul coup plus rien. J'ai juste entendue la porte de la maison claquer.

Trois ans auparavant

Ce matin, j'étais très presser et je devais me rendre chez l'une de mes tante. Je devais récupérer un sachet de banane plantin. Je voulais pas trop y aller car ma tante vit à l'autre bout et en plein centre de Paris. Donc juste pour vous dire, je n'avais aucune en vie de faire face aux bouchons qui m'attendaient. En arrivant, je suis tombée sur un groupe de garçon ; tout ce que je déteste !

Il disait qu'il m'aimait. !!BIENTOT EN REECRITURE!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant