25 | Marvin.

3.2K 187 84
                                    

Trois ans plus tard.

En un instant, des frissons parcoure tout mon corps. Une larme puis une deuxième vient se glisser sur ma joue pour ensuite finir sur mes lèvres tremblante. La gorge nouée à bloc. J'esseyais tant bien que de mal de ne pas crier de douleur pour ne pas effrayé les enfants qui, eux, jouaient sagement dans la chambre de leurs grande sœur, Nina.

Il me demande de me lever, toute seule. Après les centaines de coups qu'il venait de m'infliger à l'instant.

J'obéis. J'obéis, du moins, je faisais tout mon possible pour me relever car actuellement, je ne sentais plus les jambes, ni mes bras ; je n'avais aucune force. Lorsque j'essayais de me mettre debout je tombais  encore et encore . En plus de ça ma tête était lourde. Je voyais flou et j'avais mal sur tout le visage.

Impatient, il se mit me crier déçu. Brûlant de colère et de haine. Je n'avais pas besoin de le voir ni de sentir ces coups sur moi, encore moins l'entendre crier comme pas possible. Non, il y avait juste à ressentir l'atmosphère dans notre chambre conjugal que ce qui était en train de ce passer était mauvais, très mauvais.

D'une voix faible, mais totalement. Je lui dis que je n'y arrivais pas sans oublier ce petit tremblement au niveaux de ma gorge.

Marvin : Quoi?

Cette voix calme mais qui pouvait exprimer d'autres humeurs plutôt négatif.

Jannina : J'a... J'a...

Mes larmes se mirent à couler à flot sans même que je puisse les en empêcher.

Il me demande de répéter une seconde fois. Toujours avec ce ton calme mais effrayant à la fois. Je me met à pleurer et à pleurer.

Je savais que répéter ne servirait à rien. Même si je me serais levée, il m'aurait baffé. Mon sort était déjà entre ces mains et je ne pouvais malheureusement pas y échapper.

Un rire sadique sortit de sa bouche.

Marvin :  Tu veux pas te lever? D'accord, ok.

Il s'agenouille pour me prendre par les cheveux. Comme d'habitude la douleur était insoutenable mais je n'avais pas le droit de dire un mot ou encore moins me plaindre parce que, oui, même si je criais ou pleurais il ne me laissera pas tranquille tant que j'aurais fermer ma grosse bouche, comme il le dit dit si bien.

Comme à son habitude il tape à plusieurs reprises ma tête contre le parquet de nôtre chambre.

Du sang, du sang et encore du sang.

Je ne voyais que ça et je ne sentais que ça.

Après avoirs fini il me tire et me jette hors de l'appartement, c'est-à-dire, dans le petit balcon, sous un tonnerre et une forte pluie.

Il a fermé la porte en me regardant droit dans les yeux puis s'est en aller, sans peine.

J'y suis restée de bonnes heures. De bonnes heures à pleurer de tristesse et de mal être. Et pourtant, je suis une grande habitué à toutes ces choses.

Les coups, les injures, cette maltraitance, les douleurs, la négligence... Toutes ces choses qui me baisse moralement et physiquement.

Ce n'est pas la première fois qu'il me jette dehors, dans le balcon. Il en a fait des choses bien plus horrible que celle-ci.

[...]

Comme d'habitude le repas se fait dans le silence, enfin, pour moi. Les enfants quant à eux, discutaient  et échangeaient. J'étais peut-être triste dans mon coin mais les voir tous les trois parler entre eux me faisaient beaucoup de bien.

Il disait qu'il m'aimait. !!BIENTOT EN REECRITURE!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant