Oupsi, j'ai glissé

Blblblbl

PDV KATSUKI

Après un passage expresse aux toilettes afin d'essayer me changer et remettre des habits corrects malgré la putain de boule qui nous collent, j'ai fais un petit détour chez deku puis je suis rentrer chez moi, le transportant enroulé dans une couverture.

Je dois avouer que c'est assez difficile de se déshabiller lorsque on n'a qu'une seule main à disposition. En effet, après 15min de passer dans ces foutu toilettes, j'en ai eu ma claque, et j'ai couper toutes les bandes de ce foutu costume bdsm de merde !

Une fois sorti du manoir, j'ai marché environ 15min afin d'arriver chez le nerd, celui-ci enroulé dans une couverture et toujours endormi dans mes bras.
Arrivés devant l'immeuble imposant, je sonne à l'interphone au numéro de son appartement. La porte du hall d'entrée s'ouvre alors, mais personne ne répond. Je monte les deux étages et traverse un couloir sombre, puis arrive enfin devant la porte de l'appartement. Je n'ai pas le temps de toquer que celle-ci s'ouvre brusquement dans un grand fracas.

Mme Midoriya m'apparaît alors dans toute sa splendeur : cheveux en batailles, pyjama, mouchoir à la mains et larmes à moitié séchées aux coins des yeux.

Inko : Katsuki, mon bébé va bien ?! Dis-moi qu'il va bien ! Il ne s'est rien passé de grave a cette fête ? Je veux dire, tout s'est bien passé ? Il ne s'est pas blessé ?

Kats : euh... o-oui oui Madame, tout va bien. Il dor-

Inko : pas de vilain ?!

Kats : non bien évidement, ce n'était qu'un soirée de lyc-

Inko : pas de bagarre ?!

Kats : non, non plus...

inko : pourquoi le portes-tu ? Il est malade ?! Blessé ?!

Kats : il s'est assoupi.... c'est tout. J'ai essayé de vous le dire mais vous m'avez coupé la par-

Inko : Il a fait l'amour ?

J'affiche une mine décontenancée

Inko : Je veux dire, si c'est le cas, il s'est protégé ?

Kats : Il a été avec moi toute la soirée, ne vous inquiétez pas.

Inko : Ah d'accord....... tu insinues que vous avez... que... enfin cela ne me dérange pas du tout hein. Tant que mon garçon est heureux, je le suis aussi.

Soudainement, mes joues se colorent d'un rouge flamboyant.

Kats : NAN NAN NAN NAN.... on n'a p-pas couchez e-ensemble madame ! N'allez pas vous imaginez des trucs, nous sommes juste de bons amis.

De « bons amis »... hein Katsuki. Évidement que nous sommes de bons amis, depuis le collège je lui prouve cette amitié en le harcelant.

Quelle amitié hein...

Mes mensonges envers Mme Midoriya me pèsent sur le cœur. Je me sens coupable que celle-ci croit que tout a toujours été tout rose entre Deku et moi.

Inko : Oh d'accord. Mais sache que si cela arrive je ne vous en voudrai pas hein... -dit elle en arborant un petit sourire réconfortant.

Je la fixe, ne comprenant pas pourquoi elle insiste autant sur le fait que le nerd et moi couchions ensemble.

Inko : Bon passes moi Izuku, je vais aller le mettre dans son lit, je suppose que c'est pour cela que tu es là ? Le ramener à la maison ? - me demande t-elle en tendant les bras, un sourit amusé au coins des lèvres

Kats : Hum... Mme, enfaite, nous avons eu un petit « retournement de situation », et-

Comment lui dire ça correctement et sans l'affoler ? Soudainement, son visage se décompose.

Bon ba merde.

Inko : Est ce que c'est grave ?! Je croyais qu'il n'étais pas blessé ! Il a fait un malaise ?! Il a été assommé ?! - s'exclame t-elle en se jetant sur Deku.

Elle baisse légèrement la couverture marron jusqu'au niveau de son torse. Elle laisse alors échapper un grand rire, légèrement aigu.

En même temps, voir son fils habillé en bunny boy et assoupi d'une manière si mignonne, provoque forcément le rire chez autrui.

Puis elle remarque enfin nos deux mains collées au niveau de leur dos par une boule violette assez proéminente.

Inko : Elles sont collées.... collées collées ?

Kats : Oui Mme, collées collés.

Inko : Ah ! C'est un problème... Et pour combien de temps ?

Kats : Environ une semaine, à quelques minutes près.

Sa main saisit mon avant bras et me tir doucement afin de me diriger vers le salon.

Inko : Tiens assis toi sur le canapé et repose toi, tu dois autant en avoir besoin que mon fils.

Elle tourne la tête vers l'horloge accrochée en haut du mur faisant la jonction entre le salon-salle à manger et la cuisine.

Inko : Mine de rien, il est déjà presque 2h du matin.

Quoi ?! Il est si tard ? Merde, pourquoi je suis venu déranger Mme Midoriya à cette heure là ?!
J'aurai pu attendre demain et laisser dormir deku avec son costume de lapin à la con, vu toute l'alcool coulant dans son sang cela ne l'aurait pas dérangé.

Et puis, ça aurait fait le bonheur de mes yeux...~

Inko : Je vais préparer son sac d'habits. Je reviens donc dans 10-15min
- dit elle en passant sa main dans mes cheveux blonds ébouriffés en pétard.

Trop d'affection, je surchauffe.

Pendant que la mère de deku part préparer ses affaires, mes yeux se pose sur l'angélique visage endormi de celui-ci. Il dort paisiblement, pendant que je le tiens allongé et enroulé dans la couverture sur mes genoux.
J'examine alors chaque détaille de son visage que je connais si bien, mais que je n'avais pas vu d'aussi près depuis bien longtemps. Je passe alors mon regard carmin sur ses paupières endormies, son nez et ses pommettes rosies accompagnés de petites taches de rousseurs, puis sur ses lèvres. Celles-ci sont rosies, magnifiques, m'appelant à les embrasser.

Mon cœur s'emballe alors dans ma poitrine. Ma tête se baisse jusqu'à la hauteur du Nerd sans mon autorisation, mais plutôt celle de mon cœur. Je sens son souffle chaud, alcoolisé..., et tranquille s'écraser doucement sur mon visage, se trouvant à quelques centimètres du sien.
Mes lèvres se rapprochent de plus en plus des siennes, pour finalement les éprendre.

Je reste quelque seconde ainsi, mes lèvres posées doucement sur les sienne. Je relève la tête, les larmes aux yeux.

Waou...

je me sens...

je me sens à la fois si bien,

mais si triste.

La dernière fois et la seule fois que j'ai ressentis ce contacte si divin, remonte à environ 4 ans.

Pourquoi ai-je tout gâché avec Deku ?

Question réthorique...

bien sûr que je sais le pourquoi du comment de mes horribles acts : le protéger.

Oui, bien que je l'ai harcelé, frappé et rabaissé, je n'ai cessé de l'aimer. Je voulais tout simplement le protéger, le protéger de ces gens fermé d'esprit qui ne comprennent pas ce qu'est réellement l'amour...

Je dois profiter de cette semaine à ses côtés pour tout lui avouer, lui expliquer, et tenter de me faire pardonner..... même si cela me parait n'être qu'un doux rêve.