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PDV SuA :

Quand j'ai vu le magazine dans lequel les filles avaient posé avec D1ce je ne cachais pas que j'avais envie d'étrangler Jinyoung.
Dans quelles circonstances peux-tu approcher ma Siyeon ? Exactement, aucune !
J'avais envoyé un message mais elle ne m'avait pas répondu.
Je me suis calmée en me disant que ça n'était que des photos et ça ne représentait pas la réalité.
N'est-ce pas ?

Il me restait 2 mois et demi de stage et finalement je le trouvais vraiment bien. J'étais entourée de superbes personnes et je passais d'agréables moments.
Mais j'ai remarqué que j'étais plus facilement irritable, ça devait être à cause de la fatigue. Chaque soir je me couchais à 20h. Je mangeais en vitesse, prenais une douche et allais me coucher. Je ne mettais pas beaucoup de temps à sombrer dans le monde des rêves, une minute ou deux.
Je n'arrivais pas vraiment à bien dormir je faisais toujours des rêves désagréables avec une ambiance qui me mettait mal à l'aise et quand je me réveillais j'étais soulagée de m'apercevoir que ce n'était qu'un rêves ou plutôt un cauchemar.
Pourtant je m'étais habituée à cette ville, je m'étais faite des amis, tout allait bien.
Chaque jour je pensais à Siyeon et je lui envoyais un message. Parfois elle ne me répondait pas alors je laissais tomber mais parfois elle me répondait et nous parlions un peu car finalement elle avait toujours quelque chose à faire. Je comprenais. En même temps je ne pouvais pas faire autrement.
Je ne sortais pas vraiment en ville car je n'avais que le week-end pour me reposer alors durant ces deux jours je dormais ou regardais des films. Il m'arrivait de sortir bien sûr avec Cho-Min et les autres et je passais de très bons moments mais ce n'était pas systématiquement toutes les semaines.
Les membres me manquaient et Siyeon plus particulièrement. De plus, le fait que nous nous parlions moins me fendait le coeur.

Nous étions quatre jours plus tard, soit mercredi, le directeur nous a dit que nous pouvions partir à midi et que nous avions notre après-midi de libre car nous faisions du bon travail. Nous l'avons remercié et nous avons décidé de nous promener en ville.
En me regardant dans le miroir du vestiaire j'avais la soudaine envie de changer de couleur de cheveux. J'aimais vraiment ce blond un peu sombre mais ça me lassait alors j'ai réfléchi à quelle couleur je pourrais me faire.
Finalement j'ai opté pour le noir, simple et efficace.
Nous sommes sortis du studio de danse mais Seon-Ji et Sarah nous ont dit qu'ils avaient d'autres choses de prévu alors ils nous ont quittés. Nous sommes donc allés manger quelque chose dans un petit restaurant :

-Alors puisque nous avons notre après-midi de libre, que voulez vous faire ? Demanda Eun-Ju.

-Aujourd'hui j'aimerais me teindre les cheveux en noir, je commence à me lasser de ce blond. Ai-je répondu.

-Vraiment ? Pourtant cette couleur te vas très bien. Déclara Dong-Bok avec un sourire.

-Merci mais je vais quand même changer de couleur.

Nous avons parlé de tout et de rien jusqu'à ce que Hye-mi me demande comment était la vie d'idol.

-Et bien à première vue ça peut paraître géniale car nous sommes connus, nous avons de nombreux fans, nous sommes appréciés, nous pouvons voyager à travers le monde, faire ce que nous aimons le plus et nous recevons beaucoup d'amour et c'est vrai que c'est vraiment agréable et incroyable ce que nous vivons mais nous avons aussi beaucoup de contraintes.

-Oui on entend beaucoup parler de ce qu'il vous est interdit de faire. A dit Hye-mi.

-Oui c'est vrai mais ce n'est pas pour autant que certaines agences changent leurs contrats avec leurs idols. Ce n'est pas le cas de toutes les agences mais en général ce sont les mêmes choses. Pas le droit d'être en couple, de conduire, de boire, il faut suivre de nombreux régimes, s'entraîner tous les jours jusqu'à ce que nous ayons mal aux jambes. Nos portables sont sans cesse surveillés pas nos managers moins quand nous sommes idols mais quand nous sommes trainee c'est vraiment épuisant mentalement et physiquement, il faut toujours avoir le poids parfait, un faux pas et on se fait insulter...

Nous aurions pu faire comme dans les filmsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant