Le « Ceptres »

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Nous sommes le 19 décembre 1997, dans une chambre du « Ceptres », la numéro 666. Le « Ceptres » est un hôtel fort sympathique bien qu'une violente tempête oblige tout le monde à rester à l'intérieur. Tous coincés. La tempête a coupé le courant et plusieurs arbres sont tombés. Les pompiers ont été appelés mais, évidemment, ils sont ralentis. Quant à moi, je suis face à mon ordinateur portable, prêt à écrire. Mais, suis-je bête ! je ne me suis pas présenté. Je me nomme Henri De-La-Croix, je suis âgé de 53 ans. Pas besoin d'être un génie pour savoir que je suis né en 1944, le 30 juillet pour être exacte. Je suis venu passer quelques jours dans cet hôtel pour visiter la région ainsi que pour un reportage. Je suis journaliste, pas très célèbre pour l'instant, mais j'ai bon espoir que cela change. J'adore mon métier. Il me permet de voyager, de découvrir toutes sortes de choses, des endroits exotiques, des musées, des activités physique, intellectuelles et manuelles, ou encore des artistes. J'apprécie vraiment ce travail. Je peux découvrir le monde, les cultures, tout en partageant mes découvertes. Je suis d'autant plus heureux de pouvoir vivre de ma passion. Bien sûr, cela n'as pas été facile d'en arriver là. J'ai beaucoup travaillé et, encore, il ne s'agit là que du début de ma carrière. Certains pensent que je suis un peu trop vieux pour aller plus loin, et que ma carrière s'arrêtera à celle d'un simple reporter de seconde zone, mais je m'en moque. Je suis heureux. C'est ma passion et cela le restera. Le seul regret que je pourrais avoir c'est qu'aucune femme, qu'aucun enfant ne partage ma vie. Evidemment, je ne peux avoir d'enfants sans femme mais j'aurais pu être divorcé, allez-vous me dire, ou pas, mais non, je n'ai pas trouvé le grand amour de ma vie, si ce n'est ma passion. Tiens, il me semble que les pompiers sont arrivés. Ils vont sûrement débloquer l'hôtel et faire passer des examens médicaux à ceux qui en auront besoin. Tous ces bavardages m'ont donné envie de me rafraichir. Je voudrais me passer de l'eau sur le visage. Tiens, en passant, je vais me décrire, comme ça vous me connaitrez mieux, si jamais on se croise un jour. Je mesure 1m78, j'ai les cheveux noir et courts, bien que la noirceur de mes cheveux soit éclaircie par ces touches de blanc que beaucoup n'apprécient pas, nous rappelant à tous que nous ne sommes qu'éphémères. Très poétique. Mes yeux sont noisettes. Ma mâchoire est carrée, comme c'est souvent le cas chez les hommes. Je ne suis pas très musclé, mais j'aime me maintenir dans une certaine forme. J'ai malgré moi un nez assez imposant, ainsi qu'un teint très pâle, tellement pâle que parfois je me sens transparent, comme si personne ne me voyait. Enfin, je pense que tout le monde passe par-là à un moment donné. Oh, et bien mes chers amis, je crois que les pompiers m'ont trouvé. Enfin, ils ont trouvé mon corps, sous un arbre arraché de la terre par la tempête. Oh, vous ne le saviez pas ? Je suis mort, le 19 décembre 1997, à l'heure où cet arbre s'est écrasé sur moi. Et moi, je crois que même mort, mon âme continue et continuera d'écrire. 


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Et voila une petite nouvelle.

Un hôtel, une tempête et un hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant