Heya!
A la base, je pensais que le chapitre serait plus court pour des raisons scénaristiques que les autres sauf qu'en fait j'ai tellement décrit un passage de l'histoire qu'il représente presque 3/4 du chapitre... Lmao
Du coup j'ai pas pu le finir hier... Lol
Au moins, je suis pratiquement sûre qu'il vous plaira! Et pour que je dise ça, faut VRAIMENT que je soit sûre x)
Bonne lecture :)
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Un gosse.
C'était la description exacte de Katsuki en ce moment même.
Faut dire qu'il y avait ENFIN du mouvement au niveau des chambres: alors que lui et Izuku faisaient leur patrouille quotidienne dans les canalisations, ils avaient repéré du ruban adhésif sur la grille d'aération de Sero et Ojiro... Et il ne dit pas que c'est leur chambre parce qu'il y a du scotch, non, mais parce qu'Izuku et lui avaient établi un plan des canalisations (ça faisait très pro d'ailleurs) et, en effet, c'était bien leur chambre.
Du coup le blond était tout excité, demandant toutes les 5 secondes à Izuku quand ils allaient mettre le plan à exécution.
Mais bon, si Izuku savait ce qu'il y avait dans la tête de Katsuki, il le trouverait tout de suite moins gamin...
En fait, ce qui motivait Katsuki, c'était d'avoir une nouvelle info croustillante pour faire chanter ses camarades... Tellement satisfaisant.
-Bon Katchan, on y va?
L'explosif ne fit pas prier: tous deux, ils sortirent sur le balcon, et commencèrent la "haute voltige" dans l'optique de rejoindre le balcon des deux imbéciles. C'est donc toujours armés du Black whip D'Izuku (l'un de leurs meilleurs alliés, on ne va pas se mentir...), ils se hissèrent sans bruit jusqu'au balcon des deux concernés et regardèrent discrètement à travers la vitre.
A ce moment, jamais Katsuki ne fut jamais aussi heureux d'avoir emporté une caméra de sa vie.
Les deux idiots étaient en train de jouer à Spiderman. Littéralement.
Ils se balançaient d'un bout à l'autre de la chambre grâce aux bandes de scotch de Hanta qui étaient fixées un peu partout au plafond. Et ils se marraient bien, en plus!
-Je comprends pourquoi ils ont mis du scotch... souffla Izuku, faisant ricaner Katsuki qui filmait toujours.
Ils se figèrent quand ils virent Hanta se stopper pour se diriger vers la fenêtre. Alors qu'Izuku ne réagissait pas, Katsuki le poussa contre le côté du balcon, hors du champ de vision du garçon à l'alter scotchant, et se colla contre lui afin de sortir, lui aussi, de la zone visible. Il resta un instant comme ça, fixant la fenêtre... Et souffla un bon coup quand il vit le brun fermer les rideaux.
-Ouf. On a eu chaud, commença le blond en se tournant vers le vert. On a de la...
Il s'interrompit quand il prit conscience de la situation. Ils étaient dans une position... Plus que gênante. Dans sa précipitation, il ne s'était pas rendu compte qu'il avait tout simplement plaqué Izuku au mur du balcon, qu'ils s'étaient assis dans la précipitation, qu'il avait ses bras des deux côtés de la tête du vert, qu'il était collé à lui mais que surtout il avait sa jambe entre celles du plus petit... Il dut lutter pour ne pas rougir, mais ses tentatives se révélèrent vaines dès qu'il vit les rougeurs sur les joues du vert. Leurs visages étaient si proches que le souffle de son binôme venait caresser ses lèvres, ce qui lui fit sentir une douce chaleur se répandre dans tout son être... Il resta un long moment ainsi, silencieux, son regard plongé dans celui de son ami d'enfance... s'il pouvait encore l'appeler ainsi.
Une drôle d'envie le prit, et il hésita un instant. Mais l'envie était si tentante, la voix qui l'encourageait si douce, et l'adorable tête du vert si attirante qu'il ne put résister bien longtemps, et céda.
Il ferma les quelques centimètres qui le séparait de son colocataire et posa ses lèvres sur les siennes.
C'était un contact léger, maladroit, mais surtout étonnement doux comparé à la brutalité dont faisait habituellement preuve Katsuki. Izuku se laissa faire (mais de toute façon, avait-il le choix), choqué par ce geste inattendu, surtout de sa part. Le blond se détacha des lèvres, un peu confus quant à ce qu'il venait de faire. Il laissait, sans se rendre compte, le vert frustré. Dans leur bulle tous deux perturbés, mais toujours le regard ancré dans celui de l'autre, comme liés par des chaînes invisibles. Malgré leur trouble, les deux voulaient revivre ce moment, ses émotions si douces et violentes à la fois. Ils voulaient de nouveau être de nouveaux saisis de cette sensation si particulière, si unique, si addictive... Ce quelque chose qu'ils n'avaient jamais ressenti auparavant. Piégés dans une sorte de transe, ils avaient tout oublié du lieu, du jour ou de l'heure. Leur conscience s'était envolée. Seul l'autre comptait.
Cette fois ce fut Izuku qui initia, bien qu'inconsciemment, le contact. Ils pressèrent de nouveau maladroitement leurs bouches l'une contre l'autre, un long moment, avant de se séparer à nouveau. Il ne fallut pas longtemps à Katsuki pour replonger à la recherche d'un autre baiser. Pris dans le feu de l'action, il commença à bouger ses lèvres, de façon un peu gauche et hésitante, n'ayant pas l'habitude de ce genre de chose, et Izuku non plus d'ailleurs. Plusieurs fois, ils se séparèrent pour reprendre un peu leur souffle, puis replonger au cœur de la tourmente qu'étaient les ressentis déclenchés par les ballets incandescents auquel se livraient leurs bouches. Au fur et à mesure que les baisers se succédaient, ils prenaient de l'assurance, de la force et de l'adresse dans leurs mouvements, transformant peu à peu la douce chaleur en une agréable brûlure.
Poussé par son instinct, le blond, au cours d'un énième baiser, entrouvrit la bouche pour mordiller doucement la lèvre inférieure du vert, quémandant malgré lui l'accès à la cavité buccale de son partenaire, permission qui lui fut accordée.
La langue de Katsuki s'aventura maladroitement en terrain inconnu, goûtant encore d'autres sensations inconnues. Les deux espions en herbe durent se séparer à nouveau, en manque d'oxygène. La température monta encore d'un cran alors qu'ils se jetaient sur les lèvres de l'autre, complètement soumis à leurs désirs, sans ne ce serai-ce qu'un brin de de raison pour leur intimer d'arrêter. Leurs langes jouaient ensemble à un jeu du chat et de la souris, ardent et passionné, se séparant pour mieux se retrouver, et dont le plaisir éprouvé semblait pouvoir augmenter à l'infini, à chaque nouveau baiser entamé... Si bien qu'ils finirent par franchir le point de non retour. L'ensemble de toutes les sensations éprouvées firent, dans un énième baiser, firent gémir Izuku.
Ce fut le déclencheur, l'aiguille qui perça la bulle dans laquelle ils étaient enfermés depuis une durée qu'ils ignoraient.
Katsuki se détacha brusquement et bondit en arrière, plus rouge qu'il ne l'a jamais été, pour atterrir à l'autre bout du balcon. Izuku, lui, fit la concurrence aux tomates (ou aux cheveux de Karma) de par sa rougeur et se colla encore plus au balcon derrière lui (si c'était possible).
-Et... Et si on r-rentrait? proposa Izuku. O-on a p-plus rien a v-voir de toute f-façon.
Katsuki répondit d'un signe de tête, le regard dans le vide, marcha d'un pas mécanique jusqu'a la caméra, stoppa l'enregistrement et accompagné d'Izuku et son Black whip, il retourna à la chambre.
A peine le blond avait reposé un pied dans la chambre, le vert s'enfuit de la pièce en courant, laissant Katsuki seul avec ses sentiments, ses souvenirs et ses questions sans réponse. L'explosif, mystérieusement épuisé, se laissa tomber sur le lit, son bras sur ses yeux.
C'était quoi ça?
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Et voilà, chapitre fini!
Alors, vos impressions?
Moi je vais écrire la suite.
Byyyyyyyyyye les loups! A + Ultra sous le bus!
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[Paused] Rooms
Fiksi Penggemar[en pause pour raisons scénaristiques] /!\ ALERTE AU RÉSUMÉ POURRI MDRRR /!\ -Et enfin... Bakugo et Midoriya -QUOIIIIIIIIIII?! Suite à des problèmes d'isolation dans leurs dortoirs, la 1-A se retrouve obligée de déménager dans un bâtiment de rechang...