Chapitre 3 - Roméo et Juliette

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Le lendemain

J'émergeais tout doucement, ma tête bourdonnait comme le lendemain d'une mauvaise cuite. Ma bouche était pâteuse et il me faut du temps pour ouvrir mes yeux sans être éblouis par la lumière. J'ouvre un œil et regarde l'heure sur le petit radio réveil posé sur la table de chevet à côté du lit. 9h25 s'affichait à l'écran et je me rallonge. Le soleil qui s'était levé depuis un moment traverse la fenêtre et je dû faire un effort monumental pour me souvenir de ce qui s'était passé la veille.
Quand tout me revient en mémoire, un sentiment d'amertume me reste en travers de la gorge. J'enfonce ma tête dans l'oreiller à m'en bloquer la respiration. Si je pouvais m'étouffer au passage ça m'arrangerait.
Je me sens toujours aussi mal, mon cœur en a prit un coup. C'est la première fois que je me sens moins dans le flou même si j'aimerais que Camilla est totalement faux, mon instinct me hurle que la vérité est sur le point d'éclaté. Dans un autre cas j'aurais pu rire de ses théories du complot mais là j'avoue que j'ai du mal à faire face avec la réalité.

Allez, il faut que je cesse de m'apitoyer sur mon sort. Même si la vérité fait mal au moins j'ai obtenu des réponses à mes questions. Mieux vaut une vérité qui blesse plutôt qu'un mensonge qui détruit c'est bien ça le dicton? Je relève ma tête de l'oreiller et m'étire . Ma tête tourne un peu sous l'effort mais je prend appuie sur le mur pour me relever.
Je sors de la chambre et longe le couloir pour arriver dans le salon. Cam est allongé sur le canapé à regarder un dessin animé. Je me racle la gorge pour lui faire remarquer mon arrivée.

- Ah tu es réveillé!! Tu m'as fais tellement peur, j'ai juste eu le temps de te rattraper avant que tu t'éclates le crâne contre le carrelage. Je me sens un peu gêné de lui avoir infligé un tel spectacle. Je suis désolée je voulais pas te faire de mal mais tu méritais de savoir la vérité. Elle me regarde dans les yeux et je peux y voir la sincérité et l'inquiétude qui la ronge. Tu vas faire quoi maintenant ?
- Je ne sais pas vraiment.. peut être trouver des preuves et attendre que mes parents rentrent pour les mettre au pied du mur. Qu'ils me disent eux même et droit dans les yeux toute la vérité.
- Je vais t'aider à trouver des réponses. Ne t'ai-je pas prouver que j'étais la meilleure dans ce domaine? Un fin sourire étire mon visage. Voilà pourquoi c'est mon amie, même dans les pires moments elle est toujours présente et avec son humour de merde pour me réconforter. Je sais que je vais me répéter mais je suis vraiment désolée pour tout ça tu sais. Peu importe ce qui va se passer par la suite je serais toujours là pour toi peu importe nos querelles de gamines t'es ma sœur et je t'aime sale connasse.
Un rire franc dépasse la barrière de mes lèvres et je la serre plus fort dans mes bras. Une larme s'échappe, je ne pris pas la peine de l'essuyer.
- Putain on est vraiment des fragiles là mais bordel que je t'aime aussi mon petit Gremlins. Elle me lança un regard de travers à la fin de ma phrase.
- Même pas tu peux être gentille avec moi deux minutes, je te déclare ma flamme d'amitié et toi tu me traites de Gremlins? Tel la drama Queen qu'elle est, elle porte une main sur sa poitrine au niveau de son cœur et m'offre une mine outrée. Je ricane face à sa réaction.
- C'est pour t'embêter tu sais très bien que tu es là plus belle des Gremlins même Gizmo ne rivalise pas avec toi. Cette folle me lâche me laissant enfin respirer et attrape un coussin sur le canapé puis me mît des coup dans la tête et me dit :
- J'en ai assez entendu de conneries pour aujourd'hui. Tu promets d'arrêter avec ça? Je lève mes mains en l'air pour lui montrer que j'obtempère et hoche la tête. Vu que tu as l'air en meilleure forme qu'hier, je pense ma chère Watson que nous pouvons  commencer à enquêter sur notre affaire aujourd'hui. Donc tu bouges ton petit cul, va prendre une douche parce que tu pues là. Il doit avoir des affaires à toi qui doit traîner dans mon dressing, tu te laves et on bouge chez toi fouiller ta maison pour trouver des preuves.
- À votre ordre chef.

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