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Astrid marchait seule dans la nuit. Pourtant il n'était que 21:15. Les lampadaires solitaires datant d'il y a cinq ans illuminait à paine deux mètres autour d'eux. À première vu, la rue était calme et seuls les rares bruits grossiers de moteur de motos à l'autre bout du quartier s'entendait. La buée chaude sortant des bouches d'égout donnait cette dimension particulièrement réticente aux passant, qui préféraient emprunter une rue parallèle.
Paris, une ville inventée tel un conte pour des amoureux, mais recouvrant des dangers bien réels. On avait l'impression que touts ces dangers réprimés par la lumière du jour étaient impatients de sortir de leurs fourrières et régner à leur tour sur la ville.
Les derniers policiers finissaient leurs patrouille. Les passants retardés se pressaient d'arriver jusqu'à leurs foyers et y disparaître dedans. Les odeurs de la ville devenaient agressifs, et les nuages oranges pesaient bas sur les immeubles parisiens.
Astrid regarda sa montre, 21:30. Elle était encore loin de chez elle. Encore deux quartiers. Elle marchait comme à son habitude, ses doigts gelés et le nez un peu bouché.??? : - eh!! Mademoiselle !!
Astrid s'est arrêtée, du trottoir d'à côté un homme vêtu en noir s'approcha d'elle. Il fumait une clope et souffla la fumée sur Astrid qui s'est mise à tousser. Un deuxième homme d'une taille plus imposante est sorti de la ruelle qui joignait celle-là.
??? : - c'est qui? Encore une de ces bourgeoises paumés ? Vous voulez de l'aide Madame?
L'homme s'approcha d'Astrid voulant poser sa main sur son épaule. Mais elle se débatta.
Astrid: - pas toucher!
- je n'ai pas besoin de votre aide. Merci.Elle voulait continuer sa route, mais les deux hommes se sont hissés en mur devant elle. Elle les regarda, puis baissa son regard. Des larmes ont commencés à couler de ses yeux.
.....
Raphaëlle était encore assise à son bureau à rédigeait un de ses procès verbaux. Ses yeux se fermaient malgré, sa tasse de café qui était sa meilleure ami. Elle regarda par la baie vitrée. Le noir de cette nuit lui a paru exceptionnellement cruel cette nuit là. Elle baissa son regard sur son procès, mais n'a pas vraiment pu se reconcentrer.
Raphaëlle: - merde, j'aurai du lui proposer de la ramener.
Nicolas: - mais de toutes façon elle n'accepte jamais. Ne t'inquiète pas, elle est grande. Elle est déjà chez elle je parie.
Coste le regarda avec une hésitation. Son collègue était en train d'observer la liste de suspects. Une minute de réflexion. Une autre minute plus tard, Coste était déjà en train de quitter la pièce.
Nicolas: - tu devais pas finir ton truc absolument urgent avant demain?
Raphaëlle: - demain!
Elle claqua la porte. Pourquoi sa marche s'est transformée en course jusqu'à sa voiture, elle en avait aucune idée. Elle jeta son sac sur le siège d'à côté et accéléra.
Son présentiment était mauvais. Sa lèvre s'est mis à saigner. Mauvaise habitude de se mordre la lèvre causé par le stress.Raphaëlle: - merde.
Elle essuya sa lèvre. Prit son téléphone, "Astrid Nielsen", appeler. En appuyant sur le tableau de bort sur sa mercedes, elle mit son téléphone sur le haut parleur. Pourquoi ses bips sont tellement longs?? Ça lui parut insupportable. Elle parcourait le chemin que fesait Astrid touts les jours. Quelques minutes plus tard, arrivé devant chez elle, voyant aucune lumière allumé, elle a vite conclu qu'elle n'y était pas. Mais Coste ne l'a pas vue durant le trajet! Elle était nul part. Merde!
Elle donna un coup dans son volant.
Un regard autour d'elle. Elle était juste perdue dans Paris. Elle décida de faire demi-tour. Elle roula avec une mine détruite, mais soudain elle remarqua deux hommes baraques devant une fille blonde dans un coin mal éclairé de la rue. Dieu c'est elle!!
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Astrid et Raphaëlle - Le jour d'après
FanfictionD'un côté Raphaëlle - folle amoureuse de Astrid. De l'autre Astrid (qui vit avec autisme) ne connaissant rien sur l'amour. Leurs travail les pousse à passer beaucoup de temps ensemble et devenir très proches. Raphaëlle essaye de mettre ses idées au...