Undertale X Reader FR [Demande ouverte]

(Classique) Sans X Reader

Salut les potos ! (j'essaie de faire jeune). Ce chapitre ressemble un peu au précédent, mais j'ai eut deux commandes assez semblables en même temps, alors heu hein, vous allez tout de suite redescendre d'un thon (le poisson lol)

(Y/N) = ton nom de déménageuse/déménageur

Les petites mains de (Y/N) s'activaient sur sa valise. Ses doigts pliaient son linge pour faire gagner de la place. Elle n'avait pas grand chose ici, néanmoins tout ne retrait pas dans une seule valise. Étrangement, la jeune femme ne faisait pas ses valises pour le plaisir, mais elle prenait ses clics et ses clacs pour laisser l'obscurité de l'Underground derrière elle, et aller retrouver sa lumière natale. En effet, après avoir retrouver son chemin, elle était prête à partir d'ici.

En fermant la dernière valise, elle enferma par la même occasion l'odeur de la maison des squelettes, qui restera entre deux pull jusqu'à ce qu'elle retourne chez elle. L'odeur de la cuisine, du parfum bon marché et des hot-dog grillés, elle allait tout emmener avec elle. Mais elle allait aussi éloigner l'odeur de son shampoing, qu'un certains squelette affectionnait tant.

Elle avait fait ses Adieux à Toriel, Undyne, même Papyrus. Mais il restait une personne à qui elle n'avait pas encore avouer son départ. C'était Sans. (Y/N) ne savait pas comment il allait prendre la nouvelle, ni même comment lui apporter. De ce fait, elle avait esquivé cette épreuve, la repoussant au maximum, jusqu'à ce qu'elle se retrouve à faire ses valises sans même qu'il soit au courant. Mais avec l'aide de Papyrus et les encouragements d'Alphys, elle avait réussit à donner rendez-vous à Sans à Watter Falls, devant son stand de hot-dog en cette chaude soirée.

Ainsi, en prenant une grande respiration, elle retira ses articulations du cuir d'une valise, et elle se mit en route, tout en fermant son blouson entre chaque marche. Alors que ses baskets s'enfonçaient dans la neige, se dirigeant vers le lieu du rendez-vous, elle se demandait si elle devait vraiment dire cela à Sans de cette façon.
Elle ne se demandait pas si elle devait partir, sa décision avait été murement réfléchie. Bien sûr que l'Underground était devenu sa famille, mais voilà le problème, les humains lui manquaient un peu, et mine de rien, être la seule faites de chair humaine était un peu douloureux parfois, et elle se demandait ce qu'étaient devenus ses amis, sa famille... ses ex.

En parlant d'amour, il faut dire que (Y/N) était dans une situation assez frustrante, une de ses raisons de son départ, même si ce n'était pas la principale. Une humaine, comme elle, était comme qui dirait tombée amoureuse. Mais comme on peut s'en douter, ce n'était pas d'un autre humain, inexistants ici. Mais c'était d'une créature. Une créature flemmarde, presque idiote avec ses blagues puériles et son sens du devoir non-existant. On l'avait deviné, il s'agit de Sans.

Sans, d'ailleurs, était à son stand habituel. Il avait posé son coude sur ce qui lui servait de comptoir, et sa main squelettique l'aidait à tenir sa tête, alors qu'il avait les pupilles dans le vide. Il n'était pas vraiment anxieux, il avait juste trouvé le ton de son amie assez sérieux, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment, surtout quand elle discutait avec lui. Il se contentait donc d'attendre, observant de temps en temps sur sa droite, espérant, et à la fois redoutant, la venue de (Y/N).

Enfin, il vit le manteau beige de la jeune femme, qui sublimait la chaire qu'elle possédait. Il eut un sourire en coin, dévoilant ses dents blanches, tandis que sa main libre se secouait pour faire un signe à l'humaine. Elle lui répondit sobrement, dans un sourire également, mais n'importe qui se rendrait compte qu'il était forcé, y compris Sans, qui se redressa, alarmé.

"Bonsoir Sans ! Lança (Y/N), sentant sa gorge s'assécher.

-Yo (Y/N), répondit Sans, qui ne montrait pas son inquiétude.

-Je voulais t'annoncer... quelque chose."

Généralement quand on dit cela, c'est soit pour annoncer une bonne nouvelle, soit une très mauvaise. Et à la vue de la tête de la jeune femme, soit elle était malencontreusement enceinte, soit elle avait malencontreusement tué quelqu'un.

"Quoi donc? Demanda Sans après de longues secondes de silences.

-Je vais partir."

Partir ? Comment ça, partir ?

"Partir ? Comment ça, partir ? Questionna le squelette, comme si on le commandait, son cerveau étant déconnecté.

-Je vais rentrer chez moi, pour un temps, explicita maladroitement et sans vraiment de rigueur (Y/N)."

Là, Sans avait le choix entre deux options. Soit il la félicitait, soit il protestait. Son cerveaux vrilla et choisit la seconde option. Mais encore une fois, il pouvait bien la supplier à genoux en pleurant, mais il préféra, enfin disons qu'il s'emporta, la jouer colère.

"Attends quoi ?! S'exclama-t-il, alors qu'il faisait le tour du stand pour se mettre devant elle.

-Mais comprends-moi ! Je voudrais juste... reprit-elle, beaucoup plus calmement que Sans.

-Tu vas nous abandonner ?!

-Mais non ! Essaya de se justifier (Y/N), alors que Sans ne lui laissait pas de répits.

-C'est clairement ce que tu fais !"

La jeune femme sentit le rouge lui monter aux joues, mais pas que de la rouge de gène, mais également de colère, après tout, il n'avait pas à la juger, et si c'était pour cela, elle allait partir.

"De toute façon tu... commençait la jeune femme, ayant senti son égo gonfler et se manifester.

-Nan, TU vas m'écouter ! La coupa le squelette. On t'a donné un toit, et on t'a hébergé pour que tu parte et..."

Sans ne c'était pas arrêté, mais c'est juste que la jeune fille commençait à partir. Personne n'avait osé lui faire de reproche quant à sa décision. Mais lui, égoïstement, il se le permettait. Le squelette la suivait, en continuant à crier, alors que la jeune femme restait sourde à ses mots. Alors que Sans sentait la fièvre monter en lui, il était presque sur le point d'exploser et entre un "tu peux pas partir car on t'a hébergé" et un autre "reste ici, écoute moi!", il sentait son coeur menacer d'exploser ses côtes.

"Tu ne peux pas partir car je t'aime !"

Les baskets de la jeune fille arrêtèrent leur marche, et lentement, elles se tournèrent vers le squelette, qui était complétement essoufflé. Peut être qu'elle avait mal entendue.

"Tu... peux pas... partir... (Y/N)... haletait le garçon"

Et dans un élan de virilisme, le garçons prit dans ses bras la jeune femme, surtout pour ne pas qu'elle puisse admirer la sueur sur son front, épuisé d'avoir marché une centaine de mètres.

"Sans je...

-Dis rien, la supplia le squelette, confus.

-Pourquoi tu ne me l'a pas dit avant ?!

-Pourquoi tu m'as pas parlé de ton envie de déménager ?"

Un point partout.

Le silence de la grotte faisait résonner leur respiration, seule source de bruit dans cette étreinte.

"Mais est-ce que ça va changer quelque chose ? Questionna rhétoriquement le garçon, sûr que la femme allait lui échapper.

-Peut-être bien.

-Alors tu...

-Ce n'est pas un oui, Sans. C'est un peut-être."

Évidement, tout changeait avec cette information.

Mais (Y/N) avait déjà prit sa décision. Il fallait juste se laisser désirer.

Il restait plus qu'à défaire ses valises.