Cela fait maintenant pas tout à fait deux jours que le jeune homme est réveillé. Son côté droit lui fait encore mal et la douleur irradie jusque dans son dos.
Sa cuisse cicatrise bien, mais ça ne l'empêche pas de souffrir au moindre mouvement, le médecin lui a assuré que ça passerait rapidement et qu'il pourrait se lever et marcher dans quelques jours.
Il veut bien le croire, mais rester assis dans son lit avec l'incapacité d'aller même aux toilettes sans l'aide d'une tiers personne est vraiment pas très enchanteur.
Sa tante vient de partir, elle est restée ici tout ce temps et il a fallu que son neveu la supplie de rentrer se reposer, il s'en veut tellement. Cette femme en fait déjà plus que n'importe qui, et voilà qu'il lui rajoute une charge de travail. C'est malheureusement le cas de tous ceux qui lui sont proches, quand il ne les perd pas tragiquement, il les fait s'inquiéter pour lui.
Peter pense chaque jour aux enfants et il imagine leurs retrouvailles avec leurs familles. C'est une pensée qui le fait sourire, ceci dit quand il pense à Angel, son sourire se fane et son cœur se serre. Il n'a pas eu l'occasion de lui dire au-revoir ou bien même de la revoir et de prendre de ses nouvelles, il n'a pas son numéro de téléphone et ne peut donc pas l'appeler.
Il rumine cette malchance encore et encore. C'est vraiment pas juste, après tout ce qu'ils ont traversé, le destin a décidé de les séparer, c'est tellement bête et douloureux. Mais c'est mieux ainsi, elle sera plus heureuse et en sécurité loin de lui. Enfin, c'est ce qu'il ce dit.
Le jeune homme bouge un peu afin de mieux s'installer contre les coussins, cette position assise est nettement mieux, mais il a mal et cherche une meilleure posture. Une fois mieux installé, il tourne la tête vers la fenêtre et observe le jour recouvrir la nuit et éblouir la ville.
Deux coups légers contre la porte le sortent de ses pensées.
- Entrez ! Dit-il. Alors qu'il place un sourire de façade sur son visage. Après tout, il est sain et sauf, il ne peut pas faire la tronche et déprimer pour si peu.
La porte s'ouvre doucement et Monsieur Stark apparaît.
- Hey, Underoos. Lui dit gaiement le milliardaire en entrant. Il vient s'asseoir sur le fauteuil, retire ses chaussures négligeament, sans s'aider de ses mains et pose ses pieds sur le bord du lit. Alors mon pote ? Lui demande Monsieur Stark. Comment vas-tu ?
Peter aime bien ce Tony là, celui qui est décontracté et un peu fou. Bien sûr qu'il adore le Tony Stark implacable et prétentieux, qui parvient à faire taire n'importe qui. Bien sûr qu'il aime le Tony Stark portant l'armure la plus cool de l'univers, défendant la terre de menaces étrangères. Mais le Tony qui est là avec lui, ce matin dans sa chambre lui plaît plus encore, il est plus humain, plus paternel. Ça réchauffe son cœur.
- Ça va. Réponds le jeune homme sans vraiment réfléchir. Évidemment que ça va, il est vivant, tout s'est arrangé, les malfaiteurs ont été arrêté et toute l'organisation s'est effondrée. Que demander de plus ? Angel. Lui souffle son cerveau.
L'homme le regarde un sourcil levé.
- Vraiment ? L'interroge-t-il. Tu crois que je vais gober ce mensonge ? Tony rigole doucement. Tu sais à qui tu parles là ? Se moque le milliardaire. Il pose sa tête en arrière sur le dossier du fauteuil et ferme les yeux. Allez raconte. Dit-il au jeune homme avec un geste de sa main invitant Peter à vider son sac. Je t'écoute.
Le jeune homme ne sait pas si c'est une blague ou bien si c'est vraiment si facile de lire en lui, mais il reste silencieux, regardant l'homme le plus important des Etats Unis, attendre les confessions d'un gamin sans importance. Que doit-il faire ?
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Dans L'ombre Du Monde
FanfictionSon ouïe fine révèle qu'il n'est pas seul ici dans cet endroit malsain, il y a du bruit un peu partout autour de lui, des pas, des discussions qu'il ne comprends pas, des portes qui grincent, de l'eau qui goute mais aussi et surtout d'innombrables p...
