Chapitre 3

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Il y avait une file assez longue, mais ça ne me prit pas plus que 25 minutes pour monter à bord de l'avion. Je déposais mon bagage à main dans l'endroit prévu à cela, au-dessus des sièges. Une fois assis, j'attendis impatiemment le départ. Je dois avouer qu'à chaque moment qui passait, je devenais de plus en plus fébrile.

Après une quinzaine de minutes d'attente, alors que tous les passagers semblaient assis, un message était parvenu à nos oreilles.

— Un moment d'attention s'il vous plaît. Je suis le commandant de bord Georges Wilson et je serai votre pilote pour ce vol en direction de Toronto. Je viens de recevoir l'autorisation de me déplacer vers la station de dégivrage. Compte tenu de la météo, je dirais que ça prendra environ une quarantaine de minutes pour enlever complètement la glace de l'appareil. Je vous remercie de votre compréhension, et merci d'avoir choisi de voyager avec Air Transat.

Quelques secondes après, une hôtesse de l'air prit la parole, pour répéter ce que le commandant de bord venait de dire, mais cette fois-ci, en anglais. Je ne portai pas vraiment attention à ce deuxième message, alors je me perdis dans mes pensées et dans la contemplation de l'extérieur, étant donné que j'étais à côté d'un hublot.

Finalement, le dégivrage prit plus de temps que prévu, car ils avaient sous-estimé la quantité de glace sur les moteurs. Malheureusement, quelques personnes firent un malaise à cause d'une réaction dû aux gaz dégagés par la méthode de dégivrage. En effet, lors du dégivrage, une petite quantité de glycol s'introduisit dans le système de ventilation, ce qui causa la descente des masques à oxygène. Heureusement, les hôtesses de l'air ne nous firent pas sortir de l'avion, parce qu'ils venaient tout juste de finir lorsque les passagers atteints s'étaient évanouis. Ils décalèrent juste le décollage, pour laisser le temps à tout le monde de reprendre conscience.

Finalement, une fois que l'avion quitta le sol, tout se déroula sans aucune anicroche. Au contraire, on réussit presque à rattraper tout notre retard, étonnamment, et toutes les personnes présentes dans l'engin furent contentes. Surtout les vacanciers si j'osai dire.

Quand je rentrai dans l'aéroport, j'écrivis à mon père un message texte disant que l'on venait d'atterrir, et que l'on avait juste un peu de retard.

Quelques minutes plus tard, il me répondit en me disant qu'il était content pour moi et qu'il me souhaitait un bon voyage. Je lui dis merci pour une énième fois, et je me dirigeai vers les toilettes à nouveau. Une fois que je finis cela, je regardai l'heure. Il arrivait quatre heures de l'après-midi.

Je me dirigeai ensuite vers le tapis à bagages pour récupérer ma valise et j'attendis assez longtemps, parce que ma valise était une des dernières à avoir été mise sur le tapis. Une fois que je récupérai ma valise, je sortis de l'aéroport et j'appelai un taxi, pour m'emmener à mon hôtel. 

Mon monde du lendemainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant