Mon monde du lendemain

Chapitre 4

 Pour l'hôtel, j'avais décidé que je prenais un hôtel bien coté, mais pas trop cher non plus. Un trois étoiles, je trouvai ça en masse confortable. La course dura une quarantaine de minutes, et était très silencieuse.

Quand j'arrivai enfin à l'hôtel, la course me coûta les yeux de la tête, comme tous bons taxis qui se respectent. Quand j'entrai dans le hall d'entrée de l'hôtel, une bonne onde de chaleur m'accueillit.

J'avançai vers la réception, et m'exprima dans un anglais adéquat pour un québécois francophone afin d'avoir les clés de ma chambre.

Une fois que je reçus la clé magnétique, je filai vers ma chambre et enfilai mon costume de bain, puis je pris ma serviette dans mon bagage.

J'allai ensuite à la piscine et je commençai à faire quelques longueurs, puis je me dirigeai ensuite vers le spa, qui était à proximité de la piscine. Je fis la navette entre la piscine et le spa durant une heure et trente minutes environ.

Par la suite, je retournai à ma chambre, je pris une douche pour me rincer du sel de la piscine et du spa.

Puis, j'allai au restaurant de l'hôtel pour souper. Je mangeai un bon repas trois services, et je remontai dans ma chambre pour aller passer une bonne nuit de sommeil.

Je me couchai aux alentours de neuf heures et trente minutes, car le lendemain j'avais une grosse journée qui m'attendait. J'irai visiter un peu Toronto en avant-midi, et ensuite, je prendrai un autre vol, mais cette fois-ci, je me rendrai en Colombie-Britannique, et j'avais l'intention d'y rester quelque temps avant de reprendre mon périple à travers le monde. Je trouvai le sommeil passablement rapidement, et il fut très réparateur.

Quand je me réveillai le lendemain matin, le soleil venait juste de se lever, et le service pour le déjeuner n'avait pas encore commencé. Je pris donc un livre, et me plongeai dans ma lecture. Le livre que je lisais était très intéressant, car il expliquait comment développer son leadership, une qualité essentielle pour le travail que je voulais faire après mes études. En effet, j'étudiai pour être directeur de projet dans des compagnies, et ça me permettrait de m'ouvrir plein de portes pour plus tard.

Je lisais pendant environ deux heures, et je descendis ensuite pour prendre le déjeuner, avec un bon café. C'était un autre de mes critères pour les hôtels où j'irai : je ne voulais pas de déjeuner dit « continental ». Je voulais plutôt un bon déjeuner, qui allait me soutenir pour ma journée dans l'avion, sans que j'aie besoin de m'acheter un autre repas, seulement des collations. Alors, pour déjeuner, je mangeais des œufs bénédictins au jambon, et la sauce hollandaise qui nappait délicatement les œufs était très réussie. J'étais aussi très content des œufs en tant que tels, puisque quand je les coupais, le jaune de l'œuf coulait doucement hors de l'œuf, et allait se mélanger à la sauce hollandaise, ce qui rehaussait le goût citronné de la sauce.

Après ce bon déjeuner, je retournai dans ma chambre, et je mis du linge de sport. J'avais du temps à tuer, alors je voulais le rendre profitable pour moi, et pour ma santé. J'allai donc m'entraîner un peu. Je courus sur un tapis roulant, je fis de l'haltérophilie, et même du vélo stationnaire.

Une fois que j'eus fini, c'est-à-dire quasiment deux heures plus tard, je retournai me changer, mais cette fois-ci, en maillot de bain.

J'allai faire des longueurs à nouveau, et pour une seconde fois en deux jours, je fis la navette entre le spa et la piscine. C'était moins relaxant cette fois-ci, car de jeunes enfants étaient présents et s'amusèrent à se pousser. Évidemment, par le même fait, ils criaient beaucoup.

Vers onze heures et trente, j'allai dans ma chambre.

Je pris une douche et une fois que j'eus fini de ramasser mes choses, j'allai à l'extérieur et j'appelai un taxi, afin de me rendre à l'aéroport pour ne pas manquer mon vol, car il était dans seulement trois heures.