Mon monde du lendemain

Chapitre 12

Quelques autres jours étaient passés, et je n'avais toujours pas rencontré de nouvelles personnes. J'aurais vraiment aimé ça, car j'avais hâte de faire des activités avec d'autres. Je n'avais rencontré personne depuis mon voyage, j'étais plutôt resté avec moi-même. Mais maintenant que j'avais goûté l'amitié, j'en voulais plus. C'était pour cette raison que je décidais que j'allais sortir ce soir pour essayer de faire de nouvelles rencontres. J'avais tout planifié : j'irai dans le bar le plus branché de la ville. Peut-être que je rencontrerais quelqu'un qui connaissait le Grand Secret, et ce serait en parlant tous les deux ensemble qu'il finirait par me le dire, puisqu'il serait soûl. Je passais le temps à l'hôtel en faisant beaucoup de petites tâches insignifiantes, et alors qu'il arrivait seize heures, je commençais à me préparer pour la soirée qui s'enlignait pour être longue. Je n'étais jamais sorti dans la nuit, que ce soit pour aller dans un bar ou dans un club, ou juste un endroit normal pour avoir du plaisir sans risquer mon bon sang. Je ne savais pas très bien comment m'habiller, par exemple si je devais rester décontracté, ou avec une chemise qui rendait la tenue chic, mais qui pouvait aussi faire trop habillée. J'optais finalement pour mettre un chandail avec, par-dessus, un manteau en cuir, que j'avais acheté récemment dans une boutique dont le prix des vêtements coûtait les yeux de la tête. Je trouvais qu'il valait son prix, il était très beau et sentait bon le cuir. Une fois que mon habit fut choisi, j'allais souper, et quand je fus de retour dans ma chambre, aux alentours de dix-neuf heures, j'allais dans ma douche et finissais ma routine. Une heure plus tard, j'étais fin prêt pour aller veiller toute la nuit. J'allais retirer de l'argent dans un guichet automatique, et allais me promener un peu avant d'aller faire la file afin de rentrer dans le bar. Une fois que je fus devant le vigile qui surveillait l'entrée de la caverne d'alcool, il me demandait ma carte pour vérifier que j'étais bien majeur. Une fois cette étape passée, je me dirigeais vers le comptoir et commandais un rhum avec « coke ». C'était une de mes boissons alcoolisées préférées, car je n'avais jamais vraiment supporté l'alcool en trop grande quantité. Cette boisson n'était pas trop forte, elle me donnait un peu de courage tout en me gardant lucide. Une fois que je pris quelques gorgées, je me dirigeais vers un homme ayant environ le même âge que moi, et qui était assis seul à une table. Il commençait tout d'abord par me dévisager, jusqu'à ce que je me présentasse en français. Il me répondit d'un français très fluide, avec un léger accent du nord de l'Europe. Nous commençâmes à parler un peu et il était aussi très intéressant, même si je savais qu'il ne deviendrait pas mon meilleur ami. C'était juste un compagnon de beuverie, rien de plus. Après quelques heures passées dans cet établissement, j'allais me coucher. Je n'avais pas beaucoup bu, mais j'avais peur malgré tout d'avoir la gueule de bois si je me couchais trop tard, car je n'étais pas habitué de boire. J'avais aussi mal à la tête avec le cocktail explosif d'alcool, de chaleur et de la grande quantité de bruit qu'il y avait dans le bar. Une fois que je fus rendu à mon hôtel, je me couchais directement.