Chapitre 16

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J'attendais le « UBER » que j'avais demandé afin de me rendre à ma demeure. Je n'avais nullement averti mon père de mon arrivée. Je voulais vraiment lui faire une surprise, c'était pour cette raison que je ne l'avais pas appelé pour venir me chercher à l'aéroport. J'avais hâte de voir sa réaction quand il allait m'apercevoir. Lorsque mon « UBER » arriva enfin, je m'empressais de rentrer mes effets personnels dans le coffre de la voiture et d'aller m'asseoir du côté passager, soit à la droite du conducteur.

Quand enfin nous furent arrivés devant mon logis, j'avais l'impression que ça faisait des heures que j'étais dans la voiture. Je me dépêchais de sortir de l'automobile, et je me dirigeais vers le coffre du véhicule afin d'extraire mes bagages. Le conducteur m'aida à tout sortir, je le payais en lui laissant un généreux pourboire. Une fois que le véhicule eut démarré et quitté les lieux, j'allais vers la porte d'entrée de ma demeure, la débarrai à l'aide de la clé que l'on cachait en dessous du paillasson, et j'entrais. Je fis le moins de bruit en allant porter mes valises, et une fois que ce fut fait, je me dirigeais vers le bureau de travail de mon père, à proximité du solarium avec les nombreuses plantes exotiques que mon père avait acheté il y a quelques années déjà. Alors que j'approchais de son bureau, je remarquais qu'il parlait avec quelqu'un. Un de mes plus gros défauts était que j'étais trop curieux, et donc je ne réussissais pas à m'empêcher d'écouter la discussion. Sa discussion au téléphone était extrêmement bizarre, et me surprit au plus haut point. Il parlait de comment me convaincre de les suivre et de les aider. Il disait aussi que son plus grand fantasme allait se réaliser bientôt s'ils continuaient à travailler aussi bien. J'étais abasourdi. De quoi parlait-il ? Quel était son plus grand rêve ? Pourquoi avait-il besoin de moi ? Je décidais de mettre ces questionnements et de faire comme si de rien. Je pourrais toujours demander des explications à mon père plus tard. Je rentrais dans son bureau et son visage se fendit d'un grand sourire. Il disait à son communicateur mystère qu'il devait y aller et qu'il le rappellerait plus tard et raccrochait. Il vint me serrer dans ses bras, et il me disait comment je lui avais manqué. Il m'amenait dans le salon et il me demandait de tout lui raconter sur mon voyage. Je commençai par lui dire que malheureusement, je n'avais trouvé aucun autre animorphe. Il me répondit qu'il s'en doutait fortement. Je continuais de tout lui raconter durant des heures et je pris une pause seulement pour aller me chercher de quoi à grignoter et à boire.

Quand finalement j'eus fini de tout raconter, il était déjà l'heure du souper. D'un commun accord, nous décidions d'aller manger dans un restaurant que nous affectionnons beaucoup tous les deux à quelques rues de notre logis.

Dès que nous furent de retour à la maison, j'allais tout de suite me coucher pour ne pas trop vivre le syndrome du décalage horaire.

Mon monde du lendemainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant