Prologue

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                                                                                                       La nuit du 9 mai au 10 mai 1780,

A l'adresse de sa majesté le roi Ladislas I er,

La princesse Danica était en France et se dirigeait vers le château du prince Alexandre son fiancé. Comme vous me l'aviez recommandé, je suivais de loin sa voiture. Lorsque soudain je distinguai une silhouette sauter sur le marchepied, prévoyant un malheur j'accélérai le pas, mais un cri déchira la nuit. L'assassin partit comme il était venu. J'essayai de le rattraper mais étant sans doute du pays il connaissait mieux la forêt que moi et il me sema. Quand je retrouvai la voiture quelques heures plus tard, votre fille gisait sans vie sur le sol. Ses gens qui l'accompagnaient avaient fuis avec les chevaux. Je vous écris d'une auberge où je passerai la nuit. Demain je vous apporterais votre fille, et je vous prie d'accepter mon aide pour la venger. Si vous envisagez une guerre je serai à vos côté.

Votre humble et dévoué serviteur,

Dario Eliaz

L'historien pose la feuille et regarde son président.

— Voilà pourquoi l'Autriche nous en veut depuis deux-cent cinquante-quatre ans et que nous avons été en guerre deux fois, pendant dix et trente ans.

Le président soupire et dit :

— Ils ont un dictateur au pouvoir, ils possèdent une arme redoutable capable d'anéantir toute la planète, et...ils nous déclarent la guerre maintenant qu'elle est au point...

Les visages qui se tendent vers l'homme d'état sont creusés par l'inquiétude. Soudain, à l'étonnement de tous, le plus jeune des scientifiques se lève et s'écrie :

— Nous pourrions utiliser la machine Tempus pour envoyer le sosie parfait de la princesse Danica dans le passé en vue de la remplacer le temps que nous la mettions en sécurité et que le sosie en question trouve l'assassin et après...

— ...nous la ramènerons dans un présent modifié. Absurde, nous ne trouverons jamais de sosie. S'exclame un autre scientifique excédé.

Mais le visage du président s'éclaire et se tournant vers le jeune scientifique il lui dit :

— C'est une excellente idée. Je vais envoyer des Agents de la P.P.L.M. à sa recherche.

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Si seulement ça s'était passé comme ça, si simplement...

Amour ImposteurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant