3. Les cauchemars demeurent...

1.9K 157 24
                                    

HOPE

                      Je rentre en trombe dans le vestiaire, je suis épuisée. Combattre contre un homme, aussi confiante que je puisse l'être, ce n'était vraiment pas de la tarte. Il m'a bien cogné quand même ce lourdaud ! Mais je me suis vengé, en particulier au moment où il m'a susurré :

« Quand j'en aurais fini avec toi, je vais te baiser comme tu ne l'as jamais été de ta vie... » mon cerveau a alors déconnecté, de mauvais souvenir ont ressurgit et un voile rouge c'est abattu sur moi. Je dirais même plus un voile noir, s'il y a bien une chose que je hais ce sont les porcs dans son genre.

Je me suis alors jeté sur lui de toutes mes forces pour qu'il souffre et lui ai foutus un bon coup de genoux dans ses parties ! Mais cette colère m'a déconcentré à un moment et il a réussi à retourner la situation à son avantage et m'a roué de coup, mais j'ai l'habitude.

Je sais encaisser en règle générale. J'ai donc réfléchi à une façon de retourner la situation à mon avantage, quand soudain pour mon entière satisfaction il m'est venu une idée : les hommes ont quand même tendance à oublier qu'ils ont une partie de leur anatomie tellement fragile, et qu'une fois en mains ennemies, elle les rend d'une vulnérabilité monstre. Quand je lui ai saisi le paquet, il en est devenu livide ! Grâce à cela, j'ai réussi à lui sauter sur le dos et lui faire un étranglement. Il est vite tombé dans les vapes après s'être tout de même bien battue, mais hélas pour lui, une fois que je suis fixé sur mon objectif (en l'occurrence lui couper sa circulation sanguine cérébrale) je ne lâche plus jusqu'à obtenir ce que je souhaite.

J'ai gagné mes putains de 1300 dollars, bon non sans mal, la vache ! Je vais me faire engueuler par James, je ne vous dis pas ça va être ma fête demain... Sur ces pensées je me change et rentre chez moi dans mon appartement au-dessus du Devil's Ink.

Je m'allonge et m'endors. Encore une nuit hélas agitée de cauchemars, qui ne me laisse que rarement la paix.

Cette nuit, je me revois dans la famille numéros 6, les Millers, ils avaient adopté plusieurs enfants pour toucher une allocation spéciale, mais ces gens-là avait là mains leste, ils nous rouaient de coup presque tous les jours. Il fallait faire à manger, servir le dîner, faire la lessive, le ménage, les courses, et nous dormions tous dans la même pièce comme souvent. On était 6 enfants. J'avais 7 ans, j'étais la tête de Turc de tous à mon grand désespoir. Je me revois dans ce cauchemar battu par Mr Millers, je n'avais pas lavé comme il faut son assiette. Il m'a donné un coup de poing au visage et c'est mis à me marteler de coups, je m'en suis sortie cette nuit-là avec deux côtes fêlées et une commotion cérébrale. Ce fut le coup de trop car après son acharnement je ne me suis pas relevée, ils ont été obligés de me ramener à l'orphelinat, prétextant que je m'étais faite battre dans la rue car j'avais volé quelques choses. L'orphelinat à payer mes soins mais pour rembourser les frais j'ai eu que 1 repas par jour pendant des semaines.

Les enfoirés.

Je me réveille en sueur, et met un temps avant de me resituer dans la réalité. Je vais être fraîche demain, il est 4h du matin et je ne pense pas que je pourrais me rendormir. Je me lève donc pour enfiler un jogging, un sweat et je décide de filer m'entraîner un peu ainsi que partir courir un peu vers 5h30. J'aime courir à cette heure-ci, dans cette ville dégueulasse c'est le seul moment où c'est calme et apaisant.

Après cette séance je reviens chez moi et me prépare, enfile un slim skinny noir usé, mes fidèle Doc Martens et je chausse mes lunettes sur de soleil sur le nez, prête à affronter mon ennemi du jour, j'ai nommé : James.

N'hésitez pas a voter et commenter si cela vous plait ! Ça m'aidera :)

NEVER LOSE HOPE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant