Who are we (Bts/fr/ff)

Chapitre 12

{INFO:  T/P a changé pour YooJin }
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Mes paupières douloureuses se déploient doucement, une moins que l'autre, me révélant la douleur et les séquelles des frappes passées. S'ouvrant sur un plafond bétonné, tout comme les murs qui le supportent. Je tente de me redresser bien qu'encore trop dans les vapes, mais une douleur général me prit brusquement, m'arrachant un petit cri de douleur étouffé. Mais avant même que je ne puisse prendre pleinement conscience de la situation, une porte en métal, grinçante, s'ouvre sur un homme aux cheveux noir permanent.

- Fini de dormir ?, single sa voix grave et sans appel.

Je fronce douloureusement les sourcils en direction de la voix, essayant d'ajuster ma vue floue à cause de mon œil gonflé mais aussi à cause mon étourdissement écrasant, afin de percevoir les traits de la partie du visage qui n'est pas cachées par le masque de l'individu. Mais ma vue est bien trop trouble pour que je ne puisse voir quoi que ce soit dans les détails. Tout ce que je pouvais déduire facilement, c'est que l'homme en face de moi était l'homme qui accompagnait le blanc.

Mon esprits s'arrêta en se rappelant de mes derniers instant avant de sombrer. Les interrogations se bousculent dans mon esprit.

Qu'est-ce qu'il s'était passé après que je me sois évanouie?

Où est-ce que je me trouvais exactement?

Qu'est-ce qu'il veulent vraiment de moi au final? Est-ce que ça a un rapport avec mon frère ?

Est-ce que ce que l'homme qu cheveux platines a dit sur mon frère et vrai...?

Je repense au ton qu'il avait utilisé pour prononcer ces mots.

"Ton frère est mort, et c'est moi qui ai eu l'honneur de le crever."

Le ton était si sec, claquant et si assuré... vrai.

Une énorme boule d'angoisse me repris, ancrée en moi. Dans mon estomac, me donnant la nausée. Dans ma poitrine, m'oppressant. A la gorge, me donnant l'impression qu'un étau s'y resserrait pour m'étouffer.

Je traîne ma main jusqu'à mon cou, malgré les signaux de douleurs et d'insuffisance que m'envoie mon corps, et et la pressa, limitant l'air qui la traverse, comme l'avait fait le blanc plutôt, pour rendre physique ce qui était mental, dans l'espoir que l'effet d'étouffement s'en ira en même temps que ma mains.

Alors que je commençait à manquer d'air, je retire ma main. Mais l'étaux est toujours là, persistant, fixe.

- Bon on dirait que tu as fini, lâche l'homme à 3 mètres de moi, toujours dans l'entre bâillement de la porte, me faisant relever un peu trop brusquement la tête en sa direction.

Il se retourne pour récupérer quelque chose au sol, tout en maintenant la porte ouvert avec son pied. Il me refis face avec une bouteille d'eau dans une main et une assiette en carton où y trônaient deux pauvres sandwichs.

Il s'avança juste assez près pour faire rouler la bouteille et faire glisser l'assiette jusqu'à moi, mais assez loin pour garder la porte ouverte, son pied gauche sur le cadran de métal. Il rejoint la porte, mais alors que je pensais qu'il allait s'en aller tout aussi simplement qu'il était arrivé il se retourne une nouvelle fois et cause de nouveau.

- Tes blessures ont été nettoyées donc évite de tripoter sinon ça risque de s'infecter et ce sera ton problème. De plus je te conseil de te nourrir car ça va bientôt faire deux jours que tu n'as rien avalé. Et-, articule-t-il avant que je ne le coupe subitement.

- Deux jours ? Co-comment ça ?, bafouille-je du bout des lèvres, avec peu d'énergie.

- Tu as pioncé pendant deux jours, ne me demande pas comment, ça te concerne,prononce le brun ennuyé. Et ne me coupe plus jamais la parole compris ?, lâche-t-il sèchement.