Chapitre Neuf

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« Je dis, tu entends ce qui se passe dans l’école ? » Audrey me demande et je la regarde, plutôt désintéressée. Les potins du lycée ne m’intéressent pas vraiment. Elle soupire, surement frustrée par ma nonchalance. « Bon bref : Olivier devoile des informations sur toi. » elle me dit et je hoche la tête. Ce n’est rien de nouveau : Olivier manque de confiance en soi et a le désir récurrent se consoler en ruinant ma réputation. Il le fait à chaque fois que nous nous disputons. Au stade ou j’en suit ça ne m’affecte plus vraiment.

« Ah bon hein. » je réponds pour ne pas la mettre en colère.

« Oui, en fait il a tweeté un truc, genre—attend je vais te lire ça, la tu vas entendre l’original. » elle m’explique en faisant sortir son portable. « Voilà, j’ai trouvé.  Je pensais que toi et moi c’était pour la vie. Pourtant des que c’était fini entre nous, tu n’as pas hésité à sauter dans le lit de mon meilleur ami. Je m’attendais à plus de ta part, mais bon je suppose que c’est ce qui arrive quand on met sa confiance en une pute. » Je tourne brusquement pour lui faire face.

« Tu dis quoi ? C’est moi sa pute quoi ? D’accord. » Je demande, furieuse. Si c’est l’enfer qu’il cherche, l’enfer il aura! Je commence à marcher vers sa classe.

« Mais tu t’en va ou ? » Audrey me demande.

« Je m’en vais parler à Olivier. » je lui réponds et continue mon trajet. Arrivée devant sa classe, j’y trouve quelque uns de ses amis. « Pardon, Stéphanie, faut appeler Olivier pour moi » je lui dis et elle rentre. Quelques minutes plus tard, Olivier sort avec un sourire béat sur son visage. « Menteur la ! Comment tu as pu raconter tous ces mensonges sur moi? » il en rit ; évidemment ça l’amuse.

"Tu te sentais concernée?"

"Qu’est-ce que tu es intelligent," je prends une grande respiration et regarde dans ses yeux. Là, je vois qu’il blessé. Olivier n'a jamais été un mystère pour moi. Avec tout le temps qu’on a passé ensemble, j’ai appris à le lire comme un livre, et actuellement, il est blessé. « Attends,, ça te fait mal. »

« Hum » il rit un peu « Tu sais, quand on se sent concerné, c’est que c’est le cas. Quand tu es allé chercher Jean Paul la, ça t’a traversé l’esprit que tout le monde allait te voir comme la pute que—

 « Hm hm, pardon, déposes moi ici. Jean Paul c’est ton ami, et puis ça te fait mal. Si tu fais tout ça pour satisfaire ton ego la,  sache que c’est pas sur mon dos que tu vas faire ça. Tchrr quo confiance en une pute. Entre toi et moi qui est la vraie pute ? Quand tu cherchais toute les filles du lycée la, qui parlait ? » Notre conversations averti les élèves qui commencent à sortir pour nous rejoindre. « Faut te respecter un peu. Quand c’est toi qui te comportes en chargeur universel la, je dois accepter comme une idiote et rien dire. Mais quand je décide de sortie avec quelqu’un d’autre que toi, je suis une pute. Tu à fait pire que moi, donc épargne moi l’histoire à faire pleurer dans les chaumières » je lui dis et le filles commencent murmurer. « Le jour tu te décideras à grandir, fais-moi signe.Dans l'intervalle, oublie-moi. » Je finis et me retourne.

Je suis en train d’attendre mes amies dans le jardin vers midi, lorsque Jean Paul s’approche de moi.

« Tu veux quoi?" Je lui demande, toujours en colère. Olivier me surprend vraiment. Je savais qu'il pouvait être méchant, mais pas au point de me ruiner complètement sur Internet.

« je suis venu voir si tu vas bien. » il me dit, ce qui m’apaise immédiatement.

« je vais bien, merci. » je réponds. Jean Paul s’assoit à mes côtés.

« Olivier n’aurait pas dû faire ça. » il commence et je hoche de la tête. Il a tout fait raison. « C’était immature de sa part. Et… » Mon copain me regarde, ayant l’air inquiet. C’est vrai que je sors avec lui juste pour faire mal à Olivier, mais c’est un être humain, faut bien que je l’écoute.

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