Chapitre 8

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... : Quelqu'un m'a appelé ?!

« Non ?! Dites moi que je rêve ?! ». J'ouvre les yeux à moitié choqué et à moitié pas surprise de ce virement de situation. Je m'y attendais, comme pas du tout.

Deux virements de situation en peu de temps, j'en connais un qui va se faire un plaisir de les tuer dans les règles de l'art, ou pas.

... : Alors Mademoiselle la dragueuse, on fait moins la maline maintenant ?!

Moi : Redescend de ton nuage Mademoiselle « j'ai que mon nom qui est espagnol ».

Elle s'approche près de moi. Trop même. Je décide donc de lui cracher mon plus beau molar sur sa « gueule d'ange ».

Et elle se rapproche encore une fois de moi. Cette fois c'est ma tête qui lui fou un coup de boule. Tel Zidane qui donne son coup de boule à Materazzi. Mais attachée à une chaise.

Moi : Ben alors ?! Je t'ai pourtant bien dit de redescendre de ton nuage Manuela, non ?!

Je rigole, même Mónica à côté de moi se met à rire. Je pense qu'elle sait que même attachée, si elle est avec moi, elle sera en sécurité.

Je prie le bon dieu que mon frère avait son téléphone avec lui à ce moment là. Ça devrait dire qu'ils sont sur la route en ce moment, ou qu'ils ne devraient pas tarder à partir.

Comme on dit « quand on parle du loup on voit le bout de sa queue ». Effectivement car voilà mon frère ainsi que Daryl.

Je les vois de loin. Ils s'approchent de plus en plus jusqu'a arriver dans notre champ de vision à tous. N'empêche, petite pensée sympathique, ils sont plutôt beaux mecs dans leurs chemises.

Je vois mon frère me demander tout bas si ça va, pour pas que Luis le voit faire. Je lui fais un signe de tête pour lui montrer la force que j'ai et surtout pour qu'il soit fier de moi. Ensuite il tourne la tête vers Mónica pour en faire de même et elle fait le même signe de tête.

Je tourne à mon tour la tête vers Mónica, elle est devenue blanche depuis tout à l'heure mais elle a une force incroyable tout de même. Rester là, accrocher sur une chaise et séquestrer par son frère sans rien dire ni rien éprouver, je lui tire mon chapeau parce que beaucoup de monde ne serai pas comme elle.

Luis tourne la tête vers les deux garçons.

Daryl : Et bien alors comme ça on nous invite pas ? Tant pis on va s'inviter nous même hein !

Luis : Pourquoi vous inviter ? On était bien en comité restreint comme celui là t'en fais pas !

Aaron : On aime bien aussi être inviter ailleurs !

Mon frère, d'un calme olympien a son habitude, peut tout aussi bien éclater comme une marmite qui bouillonne.

Bon maintenant, il va falloir que je trouve un moyen, de mon côté pour pouvoir me débarrasser de ses cordes. Même si, à mon avis, Daryl et Aaron ont déjà un plan pour ça.

Sans beaucoup bouger, et pendant que tout le monde a sa tête rivée vers Daryl et Aaron, j'essaye de faire en sorte d'enlever cette corde.

Cette corde qui me scie les mains depuis tout à l'heure et sur lesquelles j'aurai des traces. Merde ! On s'en fou des traces que va faire la corde sur ta main, faut surtout que je réussisse à enlever toute cet attirail.

Je lève la tête vers Daryl, portant une chemise entre ouverte apercevant le début de son tatouage placé sur son pectoral. Mais c'est sans compter sur Manuela qui me dévisage.

Je n'ai pas toujours été celui que tu connais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant