Chapitre 6

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?? : Ça y est, on se retrouve enfin tous les deux.

Cette voix. Je la connais. Je me retourne et sans surprise c'était lui.

Mon sang ne fait qu'un tour dans ma tête. Je vois rouge, tel un taureau dans l'arène. Ni une, ni deux, je prends mon flingue qui est dans mon sac à main et le brandit devant lui, le canon entre ses deux yeux, prête à tirer.

Je le vois se décomposer petit à petit devant le fait que je suis en train de pointer mon arme vers lui. Il lève les mains en l'air et recule de deux pas pour ne pas être trop près de moi.

Alors que j'allais me rapprocher de lui pendant que lui reculer et en même temps prendre la parole, Daryl me devance.

Daryl : González !

Luis : Ortega !

Aaron : Qu'est ce que tu viens foutre ici sale encule ?! Buenos Aires c'était nul donc tu t'es dit que New York c'était mieux ?! Quel hasard tiens !

Luis : Attends t'es qui toi pour ouvrir ta bouche ?!

Aaron : Le frère de June ! Donc commence pas à la ramener ok ?! Après tout ce que t'as fait traverser à June, je te conseille de plus remettre les pieds ici et de plus t'approcher d'elle !

Luis : A condition que tu t'approches plus non plus de ma sœur !

Mónica : Laisse moi faire ce que je veux, j'ai plus 4 ans Luis !

Je vois que Mónica, si bien qu'elle disait vouloir tuer son frère, a quand même peur de lui. Contrairement à lui, s'il devait tuer un membre de sa famille, à mon avis, il le ferai sans la moindre hésitation.

Moi je n'avais aucune once de peur face à lui, s'il fallait que je tire, je tirerai. Mon caractère s'était forgé à la vue de tous les morts que j'avais déjà tué.

Luis : Tu voudrai pas lâcher ton arme June pour qu'on discute ?

Moi : Pourquoi ? T'as peur que je te tire dessus ?

Luis : Tu n'oserai pas tirer sur la personne que tu aimes le plus au monde quand même ?!

Je baisse mon arme au sol, à côté de ses pieds et tire un coup.

Moi : Maintenant tu as ta réponse au fait que je n'oserai pas tirer. Quant au fait que tu sois la personne que j'aime le plus au monde, laisse moi te le prouver en te vomissant à la gueule. La seule personne ici présente que j'aime le plus au monde c'est mon frère. Donc reste loin de moi, et également loin de Mónica aussi. Elle est sous mon aile et je la protégerai quoi qu'il arrive.

Même si à ce moment là, comme elle dansait avec mon frère, elle se tient toujours auprès de lui, donc elle sera très bien protéger à ses côtés.

Daryl : Bon González qu'est ce que tu fou chez moi déjà ?! Surtout comment mes hommes ont pu te laisser rentrer !

Luis : C'est simple Ortega, un couteau, de la discrétion et tes hommes ne sont plus de ce monde.

Il est sérieux lui ?! Il a cru que c'était la fête chez mamie en fait ce soir !

Mon arme toujours en main, je descends cette dernière vers son pied droit et tire un coup. Je le vois hurler la mort, ça t'apprendra à tuer les gars d'Ortega, même si lui va faire un plaisir de te torturer avant de te tuer.

Moi : C'est pas une de mes meilleurs manières mais s'en est une pour te préciser qu'ici t'es pas chez toi. T'as peut être le cartel le plus grand à Buenos Aires mais ici on est à New York. Et celui qui a le plus gros cartel ici, c'est Ortega. Maintenant tu t'arranges avec lui avant que je te trou l'autre pied !

A mon avis, non pas pour me jeter des fleurs, mais je pense avoir au minimum scotché tout le monde, vu que plus personne ne parle. Seul Daryl reprend la parole pour discuter avec Luis.

Daryl : Ça fait pas trop mal de se faire tirer dessus ? Par une gonzesse qui plus est. À ta place je fermerai ma gueule avec elle le temps de m'écouter parler.
Je te propose un deal González.

Luis : Non Ortega, JE te propose un deal. Toi et moi sur une course de voiture. Mais personne de nous deux aura sa propre voiture.
J'aurai la Chevrolet Camaro avec une puissance de 650 chevaux et je te laisse la Ferrari Enzo de 660 chevaux. Je suis fairplay je te laisse de la marge niveau puissance.

Daryl : Mais mon cher González, tu sauras que c'est le pilote qui fait tout, pas la puissance ! Bon bref et qu'est ce qu'on y gagne ?

Luis : Je gagne, je garde Mónica et June avec moi et j'en fais mon affaire là bas. Tu gagnes, je te les laisse mais je resterai pas loin parce que je pense que je vais rester dans les parages pendant un petit moment.

Luis n'était pas aussi bête qu'il en avait l'air. Parce que qu'on gagne ou perde, dans tous les cas il sera toujours sur New York. Et cette idée m'enchante guère.

Luis a du pouvoir mais Daryl en a davantage. Voire même plus sachant qu'on était sur son territoire. Et il a aussi mon frère à ses côtés. Aaron fera tout pour me sortir de là je le sais et moi je ferai tout pour ne plus voir la sale gueule de ce González.

Après ce moment de discute qui dure pendant vraiment un long moment, on se met d'accord sur une date. Demain soir. Daryl choisi le lieu pour la course.

Et il fallait que je fasse jouer mon plus bel atout. Mais pas devant Luis. Seule avec Aaron, Mónica et Daryl où ces deux premiers pouvaient m'être bien utile face à ce dernier.

Le lendemain de la soirée, nous avons tous dormi chez Daryl. Luis, quant à lui, est parti après qu'on ai longuement discuté.

La réunion avec les gars de Daryl se termine. Ils partent tous du bureau de ce dernier avec les instructions qu'on leur avait donné. Maintenant c'est à moi de jouer, et ce moment là ne va pas être de tout repos.

[...]

Ça y est nous sommes arrivés au soir, c'est à dire au moment de la course. Tout le monde semble être excité et en même temps stressé, l'adrénaline du moment.

La Ferarri de Daryl s'avance sur la ligne de départ. Et la Chevrolet de Luis s'y avance également, se mettant à droite de la Ferarri.

Tous les deux commencent à faire vrombir les moteurs, juste pour attiser la foule et pour également se mettre dans l'ambiance.

La fenêtre de la Ferarri s'ouvre en même temps que celle de la Chevrolet. Luis regarde devant lui avant de tourner la tête vers la voiture de Daryl.

?? : Bonsoir mon lapin !

Luis : Quoi ?! Non c'est pas vrai !

Je n'ai pas toujours été celui que tu connais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant