Chapitre 7

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?? : Bonsoir mon lapin !

Luis : Quoi ?! Non c'est pas vrai !

À en voir la tête que fait Luis, il doit être surpris de voir la personne qui va piloter face à lui. Peut être une forme pour le déstabiliser. En tout cas, ça a l'air de bien marcher.

L'ambiance des courses de voiture est toujours folle. J'allais souvent en voir quand je sortais avec Luis à Buenos Aires. Et ça n'a pas changé. Il y a juste l'endroit qui change, c'est tout. Et également les personnes qui sont à ces courses de voiture.

?? : J'espère que tu es prêt ! Parce que je vais te fumer en un rien de temps mon cher !

Luis : Toi ? Me fumer ? Arrête tes conneries June, t'es même pas capable de monter sur un karting, qu'est ce que tu fais à monter dans une caisse qui fait plus de 600 chevaux !

Moi : Ne jamais se fier aux apparences ! Je te faisais croire à Buenos Aires que j'étais pas capable de monter dans un karting mais j'y allée souvent avec Mónica.

Luis : Et les voitures ? Je t'ai jamais vu monter dedans non plus !

Moi : Ça c'est mon secret ! Mais tiens toi prêt parce que tu vas arriver second !

Luis : Jamais de la vie ! Je suis bien trop fort dans une course de voiture pour arriver second !

Ne jamais dire jamais. Et oui mon coco, ce que tu ne sais pas c'est que moi aussi je faisais des courses derrière ton dos quand on était en Argentine.

Je remonte la vitre de la voiture et me tient en place. Je suis gonflée à bloc. Tellement que je me crois dans Fast and Furious. Peut être que ça peut m'aider de faire comme les acteurs du film. Sans me tuer.

Il faut juste qu'on fasse un allé retour. 1 km de course en tout pour pouvoir gagner. J'ai déjà dit auparavant que je n'avais aucune peur. Même de mourir. Même si en soit, je ne veux pas mourir à 27 ans.

Je me concentre. Les yeux rivés vers la route qu'on va devoir faire pour gagner la course. Et cette course, je compte bien la gagner pour montrer à ce merdeux de González que même puissant, on peut se faire battre par une fille.

À chaque fois que j'appuie sur l'accélérateur pour faire vrombir le moteur, toute la puissance de la voiture se propage dans mon corps. Cette chaleur autour de moi, l'odeur des pneus qui vont crisser sur le sol quand on va démarrer.

D'ailleurs ça y est, la fille qui annonce notre départ arrive devant nous. Elle nous demande si on est prêt, chacun de nous fait sentir le son de sa belle. Je vais te fumer mon grand.

3, 2, 1 c'est parti. Elle remue les drapeaux en signe de départ et nous partons tous les deux en trombe. Je passe la seconde, la troisième et bientôt la quatrième.

J'arrive au bout de la ligne droite et quand je m'apprête à faire le demi tour, Luis me donne un coup de volant, ce qui a failli me faire partir dans le décor. Mais fort heureusement que je sais manier les voitures de sport, car je me remet vite sur la route et le rattrape en moins de temps qu'il le faudra.

Comme une course d'athlétisme, il faut juste que la tête passe la première pour réussir la course. Là c'est la même chose, juste le devant de la voiture et c'est gagné.

La course était serrée mais je suis quand même arrivée avant Luis. Frein à main, je coupe le contact et sors de la voiture.

Moi : Pas trop dur cette défaite contre une femme ?!

Luis : Cállate tu boca ! Debería haber ganado, no te ! (C'est moi qui aurait du gagner, pas toi !)

Moi : Solo existe la verdad que molesta mi conejo ! (Il y a que la vérité qui fâche mon lapin !).

Je n'ai pas toujours été celui que tu connais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant