Chapitre 4

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[ Cristián : Da .. Daryl ?!]

Ah ! Ce moment tellement jouissif quand tu vois que ce sale fils de pute se ratatine comme une merde.

Moi : Oh ben alors on a perdu ses couilles ?!

Cristián : Putain commence pas à me chercher salope !

Daryl : Cállate tu boca ! C'est quoi ton problème ?! T'as pas d'autres meufs avec qui jouer ?! La prochaine fois que je te revois parler de la sœur de mon frangin de cette façon, je te prends par la peau des couilles et je te fou une balle dans chacune d'elles ! Entiendo ? (Compris ?)

Cristián : Ouais ça va !

Daryl : Aller dégage avant que je te les mette maintenant !

Après qu'il soit parti, on reprend la soirée de plus belle et ce jusqu'a 4h du matin.

Moi : Au revoir les amis ! Nos vemos pronto espero ! Muchas gracias por este tarde. Vuelve bien. (On se reverra bientôt j'espère ! Merci beaucoup pour cette soirée. Rentrez bien). Bisous Lisa, on s'appelle pour se revoir !

Lisa : J'y compte bien !

Matt et Daryl : Tú hablas español ?!

Moi : Aparentemente ! Adiós latinos ! (Apparemment)

Sur ce, nous prenons un taxi avec Aaron pour rejoindre son appartement. Juste après avoir passé le seuil de sa porte, on rejoint nos lits et on se retrouve dans les bras de Morphée en un rien de temps.

Le lendemain matin, je regarde l'heure, 9h00. Un peu dans le coltart, je me lève pour aller dans la cuisine et me faire un thé.

Moi : Tiens déjà debout ?!

Je m'avance vers lui et le prends dans mes bras. Parce que j'aime mon frère et ça faisait un moment que je n'avais pas fait ça.

Aaron : Oui je me suis réveillée à 8h j'arrivais plus à dormir. J'ai une question à te poser June, même si je pense déjà connaître la réponse.

Oula .. Je la sens pas cette question qu'il va me poser, toute façon que ce soit un membre de ta famille ou un ami qui te dit ce genre de phrase, ça pue à 3 kilomètres.

Moi : Oui vas y je t'écoute.

Aaron : C'est qui LG ?

Moi : Oh non ! Non non non !

Aaron : Quoi ?! Qu'est ce qu'il se passe ?! Ne me dis pas que c'est ce sale fils de pute ?!

Non il ne faut pas que ce soit lui, je l'espère de tout cœur ! Ce fameux « LG » n'est autre que le fils chez qui j'ai vécu pendant toutes ces années à Buenos Aires, Luis Gonzáles.

Quand je suis arrivée chez « ma famille », il y a eu les présentations. Daniel, le papa. Alba, la maman. Mónica, la fille et Luis, le fils. Mónica a 24 ans et Luis en a 27, comme moi.

Je traînais beaucoup avec Mónica et ses amis, qui d'ailleurs sont devenus les miens aussi. À des moments, son frère Luis venait se joindre à nous. Et un jour, nous sommes sortis ensemble pendant très longtemps. Pratiquement tout le temps où j'étais là bas.

Tout se passait très bien et j'ai même pu connaître dans quoi il trainait. Chef de gang de « Las Maras » de Buenos Aires, courses illégales, trafic de drogue, de voiture et celui qui me répugnait le plus, trafic de femme.

Et je n'en avais pas la moindre idée mais je faisais partie de ce trafic là.
Malgré le fait que j'ai aimé ce monde parce qu'on me portait, du moins au début, une attention plus particulière, j'ai pu forger mon caractère et n'avoir peur de rien. Ou presque.

Je n'ai pas toujours été celui que tu connais Où les histoires vivent. Découvrez maintenant