HYBRID : Les Âmes Animales. [Tøme 1]

Chapitre VII : Le Jugement Dernier.

Phoebe se réveilla. Elle regarda difficilement autour d'elle. La pièce était close,bétonné et un maigre rayon du soleil éclairait l'endroit,cette fenêtre était ouverte,ayant pour seul volet,des barreaux en fers,froids.

Cette fois,c'est sûr. Phoebe est dans une prison. Elle passa sa main sur son visage,découvrant avec horreur qu'elle avait du sang de partout,s'apercevant aussi qu'elle était nue. Elle s'empressa de trouver quelconque objet qui pourrait la couvrir. Elle saisissa une couverture qu'elle enroula autour d'elle. Apeurée,elle regarda par la fenêtre. Elle aperçeva d'assez loin,une assemblée. Un homme en costume noir monta sur un promontoire puis calma la foule déchainée,il s'agissait du Gouverneur Arnold. La jeune fille décrocha puis fixa le sol.

Aucun souvenir ne lui monta à la tête. Elle avait du sang sur elle,l'avait-on attaquée ? Elle se contenta de s'assoir,attendant qu'on vienne l'aider. Quelques minutes plus tard,la voix du Gouverneur résonna jusqu'à sa cellule. Phoebe s'approcha des barreaux froids puis regarda une nouvelle fois ce qu'il se passa.

" Mes chers amis,calmez-vous ! Ces animaux seront relâchés dans la nature,à leur place. Mais pour l'instant,nous nous devons de rester calmes."

Une femme cria assez fort qu'on l'entendit de la prison.

" Mais ce sont nos enfants ! Nos enfants que vous avez empoisonnés et vous seul ! Vous nous aviez promis que notre jeune génération serait sauvée !

- C'est ce que j'ai voulu faire mais,un homme m'en a empêchez. Rassurez-vous,chers compatriotes,cet homme est mort."

Un branquart contenant le cadavre d'un homme apparu. Les deux hommes le portant le renversa sur le promontoire et la foule découvrit avec stupeur le visage du présumé meurtrier,il s'agissait de John Walker.

Phoebe regarda la scène impuissante,la haine et la tristesse lui montant à la tête. Dans un élan,elle voulut écartée les barreaux,mais rien ne se fit. Son père est mort,un point c'est tout.

Le silence retomba au dehors et au dedans. Phoebe retomba au sol,faible. Son cœur se déchira et la peine l'envahit.

"Cette mort est triste et horrible mais,il le fallait. Personne ne mérite qu'on affiche sa mort devant un peuple,surtout quand on a fait grand mal. Je suis un homme honnête et bienveillant,j'ai respectée ces dernières volontés. Il voulait donné ce qu'il lui restait à sa fille,en prison à cause de lui aujourd'hui. Je partage ces pensées et sa douleur,nous la partageons tous avec elle,mais je ne veux pas que cette tuerie recommence,je suis dans l'obligation de les mettre dehors."

La foule poussa des chuchotements qui devenèrent un brouhaha accablant. Un homme,plus sûr que jamais, cessa ces chuchotements incessant puis regarda le Gouverneur.

" Tous irons périr dans la nature ou reste-t-il une seule petite chance que quelques-uns soit sauvés ?"

Le Gouverneur soupira.

"- Oui,il en reste bien une. Les jeunes ont était classés de 0 à 5,par rapport à la dangerosité de l'animal dont nous leur avons introduit l'ADN. Tous les jeunes qui sont à plus de la catégorie 3 devront être mis dehors. Tous eux qui sont sous la catégorie 3 pourrons rester ici."

La foule soupira. Phoebe se prenna un coup sur la tête. Elle pouvait à tout moment partir,quitter ce qu'elle avait toujours connue,du verre,la vie et elle pouvait mourir dans un monde où elle ne verrait plus que des choses inertes la regarder mourir et elle,regardant en face ce qu'elle allait subir,la mort et les ténèbres et rien de plus.

Le silence régna. Le monde dehors,s'était disperser. Plongée dans ses pensées,Phoebe n'entendit que ce que lui disait son plus sombre esprit. Des bruits de pas se firent entendre,coupant la jeune fille. Elle se jeta presque sur les barreaux de sa porte,attendant patiemment.

Un garde apparut soudainement,un sourire narquois. Phoebe le dévisagea et regarda le contenu de sa main,il tenait un journal dès plus banal. Il jeta le livret sous les barreaux,tel de la viande à un crocodile.

- Les dernières volontés. Dit-il en riant.

Phoebe le laissa à sa place,tel un objet maudit. C'était le reste de son père et tout ce qui restait de lui. Elle se recula dans un coin puis toucha de la matière,une matière qui ressemblait à celle des vêtements. La jeune fille s'habilla puis se recroquevilla.