HYBRID : Les Âmes Animales. [Tøme 1]

Chapitre I : Tragédie sororal.

*Média - Phoebe*

Un soir d'automne,alors que la pluie battait sur le verre de la serre métallique,on entendit les sanglots de la famille Walker. Ils venaient de perdre leur fille ainée,Charlie. La cadette,Phoebe,respirait la tristesse de ses parents. Elle était très proche de sa sœur mais pourtant,elle ne pleurait pas. Elle était surement déboussolée,perdue. Elle regarda autour d'elle,posant sa frêle tête sur l'épaule de sa mère. Les gens autour d'elle était tous en costume noir mais elle ne les connaissait pas. Charlie travaillait en tant que scientifique pour le Gouvernement,d'où sa mort aujourd'hui. Elle a était touchée par le virus qui court dehors,tuant toutes formes humaines qui développe la maladie. Charlie est morte deux jours après avoir était certifiée malade.

Ce matin-là,son corps a était remis à un groupe en combinaison blanche pour l'obsèque et à aucun passage dans la broyeuse,heureusement. Il n'y a pas eu de coup de feu ni de machine qui se met en marche.

L'obsèque se termina et la famille Walker rentra chez elle,le morale bas.  Le père, Josh, alluma la cheminée. Le feu prenna doucement tandis que Phoebe monta frénétiquement les marches d'escaliers pour rejoindre sa chambre. Grâce au métier de leur père,ce qui était autrefois une famille, vivait dans une magnifique et belle maison au cœur même de la "ville",la dernière civilisation encore en vie,du moins en Amérique.

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Phoebe ouvrit ses yeux émeraudes sur ce même plafond blanc recouvert de multiples photos ou dessins,représentant la probable vie d'avant,raconté par son grand-père,mort il y a un an déjà.

Soudain la porte s'ouvrit. Le visage fatigué de son père apparu. Il souriait faiblement,cachant le dur dimanche qu'ils avaient passés,hier.

- Bonjour,chérie. Tu as bien dormi ? Dit-il en retenant la porte.

Phoebe resta neutre et batta des cils.

- Je suis désolé,chérie. C'était débile de dire ça. Soupira t-il.

- Pour être honnête,j'ai vraiment pas dormi. Avoua t-elle.

- Pour nous aussi. En vérité,pas du tout. Ria t-il,tristement. La mort de Charlie nous bouleverse tous. Beaucoup plus pour toi,j'imagine,ça doit être très dur.

- On va dire que je survis. Dit-elle en se relevant.

John lui souria puis alla s'assoir aux cotés de sa fille.

- Si tu ne te sens pas prête à retourner à l'école,je comprendrais,prend tout le temps qu'il faudra,d'accord ?

- T'inquiète pas pour moi,papa,ça ira. Dit-elle en souriant.

John lui souria tendrement puis rejoingna les escaliers d'un pas assuré.

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Phoebe descenda les marches,sac sur le  dos. Elle adressa un geste d'au revoir puis détalla dans la rue.  Elle marcha,écouteurs aux oreilles,musique à fond,sans se soucier du moindre monde. Elle regarda les lumières des maisons s'allumait tout doucement puis les portes s'ouvrirent laissant place aux étudiants.

Phoebe atterrit devant le portail gris de son école. Elle s'arrêta puis observa les alentours. Une main se posa soudainement sur son épaule,la fessant sursauter.

Un jeune homme aux cheveux tout frisé lui souria faiblement. C'était Gustave,son meilleur ami depuis son enfance. Phoebe retira un écouteur.

- Phoebe ?  Est-ce que...Tu tiens le coup ? Afficha t-il un sourire de travers.

- Ouais... On peut dire ça.

- Si tu veut parler,je suis là,hein ? S'inquiéta t-il.

- Non,ça me fera plus de mal que autre chose,donc...

- Ouais,je vois.

- Heather n'est pas encore arrivée ? Demanda Phoebe.

- Non et tu sais,elle ne veut plus vraiment te voir.

- A cause de Dick,c'est ça ? C'était rien,rabâche pas s'il te plait.

- Elle est amoureuse,Phoebe,c'est diffèrent.

- Je sais mais puisque je te dit que c'était rien !

- Un baiser,c'est pas rien,je trouve.

- Tu donnes toujours ton foutu avis sur tout. Faut toujours que tu prennes sa défense.

- Oui,faut toujours que je prenne sa défense parce que toi,tu ouvres toujours ta putain de grande gueule quand il ne le faut pas !

Phoebe serra les points et lança un regard noir à celui qu'elle considérait comme son meilleur ami,comme son frère. Elle le gifla puis le regarda.

- Tu est aller trop loin,Gustave. Cette fois-ci,t'aurais jamais dû l'ouvrir surtout pour défendre quelquechose qui n'existe pas.

Phoebe reprenna le chemin inverse pour rentrer chez elle.