❝J'aime beaucoup cet endroit, c'est tellement apaisant.
- Tellement ennuyeux surtout...
- Tais-toi un peu mon frère. ❞
❝ La secte YingFoFuiKun existe depuis aussi longtemps que QishanWen. Coincée dans les montagnes cette discrète Lune, jumelle d...
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❝Qu'elle honte mon cher nous ne sommes même pas mariés !❞
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POUR UNE NUIT aussi meurtrière que celle-ci, il était d'une ironie horrible que le temps soit si doux. Lorsque l'on s'éloignait du bruit des cultivateurs en pleines réjouissances, c'était celui des grillons qui prenait place.
C'était tout ce qu'on entendait lorsqu'on se dirigeait vers les tentes des chefs de sectes Nie et Lan qui étaient bien éloignées l'une de l'autre. Leurs tentes étant plus grandes que les autres bénéficiaient d'un bain en bois chacune. Ainsi, les baignoires de fortune avaient été remplies d'eau.
Dans la tente de ChiFeng-Zun, seul lui était dans le bain. Son amant lui présentait son dos nu pendant qu'il cherchait quelque chose dans leurs affaires. Avec un soupir ressemblant vaguement à un grognement, Nie MingJue attira enfin l'attention de Ying WeiSheng qui revint vers lui avec un sourire. En s'asseyant près de lui, il trempa un tissu propre dont il se servit pour nettoyer le sang, la sueur et la crasse sur le visage et dans le cou du jeune homme. Cela ne sembla pas satisfaire le plus imposant qui l'arrêta dans son mouvement. Avec un air interrogateur, WeiSheng leva les yeux vers lui.
« Viens dedans, lui ordonna-t-il. ー Hmm... non. ー Ce n'était pas une question mon cher. »
À ces mots, il le souleva sans peine et le glissa dans la baignoire sans lui laisser le temps de protester. Le Ying maintenant en face de lui et entre ses jambes plissa les yeux devant le regard moqueur du Nie. Les mains de ce dernier se déplacèrent de nouveau pour détacher la chevelure sombre de son vis à vis qui tomba en cascade sur ses épaules et dans l'eau.
Après trente minutes à profiter encore de la chaleur du bain, ils sortirent enfin et s'enveloppèrent dans des serviettes blanches. Pas une seule fois, ils ne s'étaient quittés des yeux. Ils ne quittèrent pas plus le regard de l'autre lorsqu'ils s'embrassèrent de nouveau. Ni même lorsque le Ying se fit pousser sur le lit et que son amant se plaça au dessus de lui.
