Un Noël à Prague

10. Le retour

Nous sommes assis dans son canapé sauf que ce n'est pas son canapé, c'est l'univers. Ses mains tiennent mon visage sauf que ce ne sont pas ses mains, c'est l'athmosphère. 

Et me voilà dans l'avion me ramenant à la maison. Les nuages à mes pieds, je vois son visage partout. J'aurai pourtant juré l'avoir vu à l'aéroport tout à l'heure mais d'après Michael ce n'était qu'un mirage. Assit sur mon siège j'observe chaque passagers esperant secretement le voir parmis eux. 

J'aurais voulu lui dire tout ce que je savais, tout ce que je connaissais, tout ce qu'il aurait du savoir, qu'il se fasse une carapace de ces mots, que plus jamais il ne doute de lui. J'aurai du lui dire tout ce que j'avais à dire et j'aurais du lui dire pourquoi je n'étais pas venu à Noël. J'imagine qu'il m'avait attendu, assit auprès d'une dinde avec Rita et ses enfants. Ils ont du m'attendre jusqu'à 20 heures. Je l'imgine encore surveiller l'heure, sachant pertinement que je suis toujours en retard. J'imagine qu'il a du m'en vouloir et je ne pourrai pas mieux le comprendre.

La seule chose que j'ai pu lui adresser avant de partir était un petit mot écrit sur une serviette de leur boulangerie, la serviette qu'il m'avait donné la première fois où nous avions parlé. Je l'ai accroché sur la porte de la boulangerie à 6 heures, juste avant de me mettre en route pour mon vol. 

"Tu m'as toujours appartenu mais je ne veux pas t'appartenir. Je t'imagine dire mon nom tandis que je range mes affaires dans ma valise. Et j'imagine tes lèvres sur les miennes alors que j'accours jusqu'à l'aéroport parce que la seule chose quis serait plus dûr que de te quitter serait de t'aimer.

Et j'espere que tu ne m'en voudra pas pour ce que j'ai pu te dire ou te faire croire. J'espere que tu me pardonnera de t'avoir fait esperer et de t'avoir peut  être détruit mais on savait tout les deux que cette relation ne menait nul part étant donné la distance.

Il y a tant de chose que j'aimerai te dire mais je n'ai plus de place sur cette serviette, vous devriez songer à les faire plus grandes.

Luke"

Une hotesse de l'air s'approche de moi, l'air hésitante alors que mes yeux restent fixés sur les nuages qui m'hantent, me rappelant sans cesse ses yeux, ses cheveux, son visage, son rire. 

- Luke ? 

Je tourne la tête vers elle, l'air impassible. 

- Un passager à l'arrière m'a demandé de vous remettre cela. fait-elle en me tendant la serviette de la boulangerie. 

Ne comprenant pas, je la prends dans mes mains en revoyant mon horrible écriture recouvrir la couleur rose de la serviette avant de remercier l'hotesse. Je tourne la serviette, me laissant découvrir trois mots. Trois mots. Onze lettres. Une question. 

J'avais compris que c'était pas finit. 

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Je saaaaaaaaaaaais cce dernier chapitre est super court mais bon :(

Oh, et désolé (pas vraiment) de vous laisser avec une fin pareil sans vous dévoiler les fameux trois mots mais bon, c'est pas drole sinon ! Je vous laisse deviner de toutes façon ;)

J'ai pensé que peut être, je pourrai continuer cette histoire Noel prochain, vous voyez ? haha sinon elle s'arretera ici, c'est comme vous préférez :)

Bon bah sinon joyeux réveillon de Noel ! Vous avez demandé quoi ? 

bisous