Chapitre 12

70 5 0
                                    

Adèle était toute excitée, la calèche royale arrivait enfin.

— Il est là...

Et il n'était pas seul. Alec l'accompagnait.

Alec ignorait la présence d'Emma dans cette demeure, tout comme Emma ignorait celle d'Alec. Aussi, quand les deux se virent, ils reçurent la même étincelle qui traversa leur ventre.

— Emma ! Quel plaisir de vous revoir, intervint Andrew quand il sentit son ami troublé.

— Majesté, lui répondit-elle, c'est aussi un honneur pour moi. Je tiens à vous présenter ma mère.

— Enchanté madame.

— Je suis honorée de faire votre rencontre Votre Majesté.

— Je vous présente le duc d'Orny, Alec Hainert.

— Je suis également enchanté monsieur le duc, répondit Pénélope, ayant enfin le plaisir d'observer celui qui occupait le cœur et les pensées de sa fille.

Pénélope regarda discrètement sa fille qui rougissait. Adèle avait vu juste.

— Enchanté madame. Emma, je suis ravi de vous revoir.

Pénélope eut le souffle coupé en observant l'échange entre le duc et sa fille. Il la dévorait littéralement des yeux et elle, elle se laissait manger du regard. Elle ne pouvait pas rester les bras croisés sans rien faire.

— Adèle, que diriez-vous d'une promenade dans le parc ? Alec et Emma pourraient nous accompagner.

— Oh oui avec plaisir Andrew. Qu'en penses tu Emma ?

— Je n'ai pas le temps pour cela Adèle, je dois avancer dans mon travail.

— Emma, prends toi une pause, j'avancerai le travail. Tu as besoin de prendre un peu l'air, cette sortie ne te sera que favorable.

— Très bien alors.

— N'oubliez pas de prendre vos capes jeunes filles, leur rappela Pénélope.

— Oui mère, je vais aller les chercher.



Andrew s'avança avec Adèle, tandis que plus en retrait, se tenait Emma et Alec.

— Je suis heureux de vous revoir Emma. Vous m'avez manqué.

— Je suis là pour confectionner des robes pour Adèle.

— Avez-vous pensé à moi ?

— Je n'ai pas trop eu le temps, depuis mon retour, je n'ai pas arrêté.

— Cessez votre petit jeu Emma et soyez sincère s'il vous plait.

— Vous voulez savoir quoi ? Si j'ai réfléchi à votre proposition ? Alors pour répondre à toutes vos questions : oui vous m'avez manqué mais je ne suis pas heureuse de vous revoir car cela me fait mal. Et non, je ne reviendrai pas sur ma réponse de votre proposition scandaleuse.

— Emma, je suis désolé pour cette proposition. J'ignorais que cela vous choquerais. Beaucoup de femmes de votre condition se seraient empressée d'accepter.

— Des femmes de ma condition, marmonna t-elle, la larme à l'œil.

— Vous ais-je blessé par mes propos ?

— Non, vous ne faites qu'émettre un fait, lui répondit-elle en se séchant les yeux.

— Emma, nous sommes dans une impasse. Je ne peux ignorer le désir que je ressens pour vous et vous, vous attendez quelque chose que je ne peux vous offrir.

Le temps d'un week-end. (Terminé). Où les histoires vivent. Découvrez maintenant