Promise II

Chapitre 1

Deux ans plus tard.

*** * ***

Versailles, 19 avril

Cher Ayden,

c'est la 30ème lettre que je t'écris.
Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à continuer. Un jour peut être que je comprendrais le sens de tout cela mais pour l'instants, les mois sans mes proches me consument chaque jour davantage. C'est vrai que je suis triste, mais rassure toi, il y a toute fois des bonne choses autour de moi.

William me traite avec la plus grande des gentillesses et avec une attention qui me touche particulièrement. Et sa famille est des plus adorable. On a passé des bon moments durant ces deux années.
Pourtant, même sa gentillesse et ces moments de joies ne me permettent pas de t'oublier. Je pense certains soir au moment passé avec toi et lorsque je ferme les yeux j'ai l'impression d'y retourner. Je nous revois assis sur l'herbe humide à contempler les étoiles en discutant de nos ambitions. Cette époque me semble comme lointaine... 

J'aimerais tant y retourner. Retourner vers l'innocence, vers la simplicité, vers l'espoir. Mais tout cela est terminé. Même ma solitude et tout l'attention du monde, ne pourront pas me le faire oublier. 

Je suis juste triste constamment... Je sais que tu aimerais que je sois forte et courageuse. Mais actuellement j'en suis incapable, je n'arrive plus à faire semblant d'endurer cette situation. Je suis totalement étrangère à ce qui m'entoure et même si j'ai tout essayer pour m'habituer, je ne m'y fais pas.

Je ne me fais pas à ton absence. Je ne m'y ferais jamais.

Je n'ai eu aucune nouvelle de toi, depuis 2 ans, Ayden. Tout le monde essaye de me raisonner pour que j'accepte le fais que tu ne reviendra surement jamais... Ils essayent de me faire comprendre que je devrais cesser de t'attendre et d'écrire ces stupide lettres. La situation en Angleterre n'a jamais été aussi critique. Ton royaume est entièrement sous le contrôle des insurgés qui ont instaurés un nouveau régime. 

Mais ça tu dois déjà le savoir. 

Ils imposent leur dictature au peuple et au média pour essayé d'étendre leur régime à travers les autres royaumes. Certains semblent faiblir et les rebelles fusent au quatre coins du globe. Mais d'autres continuent de se battre contre cela avec force.

De plus, tout le monde te crois mort. Personne ne t'a aperçu nulle part, pas une lettre de toi, pas un contact avec les royaumes voisin... Rien. Tu l'es peut être... et je ne devrais pas m'accrocher à l'idée que tu sois toujours vivant. Je sais que je devrais passer à autre chose... Cela fait deux ans tout de même.

Je le sais.

Mais je ne le ferai pas. Je m'accrocherais à toi et l'espoir que tu ailles bien aussi longtemps que je vivrais. Je le sens au plus profond de moi. Tu n'es pas mort. Tu es bien vivant et tu t'en sortiras face à tes épreuves.

Je le sais. Je le sais et je ne perdrais pas espoir. 

Tu me reviendras.

Avec tout mon amour,

Aria.

** * **

Je referme mon écrier, puis j'ouvre mon tiroir afin d'y déposer la lettre pour qu'elle rejoigne les trentaine d'autres qui y sont dissimulés. Je soupire avec lassitude, avant d'attacher grossièrement mes longues boucles dans un chignon. Je me lève en faisant glisser la chaise, avant de me diriger à la fenêtre. Puis d'un coup vif, j'ouvre les rideaux pour l'essayer la lumière se frayer un chemin dans mon obscure chambre.