Chapitre 2

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Un an et demi plus tôt.

Les jambes ramenés vers mon buste, j'enfouie mon visage entre mes genoux et laisse mes profond sanglots déchirer ma gorge. Je ne suis plus capable de les retenir de jaillir hors de ma bouche. La tristesse et l'angoisse qui m'accablent sont si déchirante que je ne parviens pas à ne pas à me calmer. Je suis secouée par chaque sanglot et ma respiration est de plus en plus difficile à reprendre. Je suis tellement agitée et la boule au fond de ma gorge est si imposante, que chaque bouffé d'air est comme un supplice.
Soudain, alors que je suffoque à moitié, une main se pose sur mon dos. Je redresse ma tête imbibé de larme. Le visage de William apparait devant moi alors qu'un autre sanglot m'accable. Ses grand yeux vert m'examinent avec empathie et peine. J'ai honte qu'il me voit dans cet état, je me sens si vulnérable durant cet instant et je ne veux pas qu'il voit cette partie de moi. Même si j'essaye de me reprendre et de calmer les pleurs et les sursaut qui m'ébranle, je ne parviens pas à étouffer cette agitation. Les larmes ne cessent de perler au coin de mes yeux et chaque respiration est une vrai torture. Voyant les difficultés que j'ai a reprendre mon calme, William pose sur moi un regard apaisant puis pose sa main sur mon épaule.

Ses yeux plongent dans les miens quand il me dit lentement:

-Respire doucement, Aria. Ça va aller, d'accord ? 

J'essuie les larmes qui orne mon visage et je tente de me calmer. J'essaye de prendre une inspiration, mais un sanglot l'arrête automatiquement. Je suis comme prise au piège et je ne parviens pas à respirer convenablement. J'essaye encore, mais une nouvelle fois j'échoue et manque de m'étouffer. Cette crise d'angoisse est encore pire que les précédentes. Voyant que je ne suis même pas capable de respirer convenablement, mes larmes reviennent de plus belle. Me voyant perdre ma maîtrise à nouveau, William s'empresse de dire:

-Non, non c'est pas grave. On va réessayer une nouvelle fois. Je vais le faire avec toi. Inspire lentement.

Il prend une grande inspiration pour m'inviter à faire de même. J'essaye de faire comme lui mais je suis coupée par quelque sanglot. Je suis agacée mais je persiste et après plusieurs tentatives, je parviens à prendre une grande inspiration.

-Voilà c'est ça, me félicite-t-il. Maintenant, retiens ta respiration pendant trois secondes. 

Il compte jusqu'à trois.

-Maintenant, expire doucement.

Lorsque je lâche ma respiration, un petit sanglot me traverse, mais j'arrive à le contrôler et lentement, je parviens à expirer.

-C'est bien ! Allez on recommence.

Il m'accompagne plusieurs fois et ensemble on respire en calme pour réussir à apaiser l'assaut de tristesse qui me parcoure. Je fais tous ceci en fermant les yeux d'une respiration saccadée. Mais au fur et à mesure, mon cœur se fait plus léger. Je sens la boule qui s'était formé au fond de ma gorge rétrécir. Je sens le poid sur mes épaules s'allégés. Je reprends une respiration normale, puis j'ouvre les yeux vers William. Il m'accorde un sourire.

-Te sens-tu mieux ? 

J'acquiesce lentement, avant de lui dire dans un murmure:

-Merci...

Il s'assoit à côté de moi contre le mur sans rien dire. Il laisse plusieurs seconde défiler avant de me demander avec douceur:

-Est-ce que tu as besoin d'une oreille attentif à qui te confier ? Je ne te force à rien, rassure-toi. Mais si jamais tu as envie, je suis là. Mais bien sûr, ne t'y s'en pas obligé, dit-il avec un peu de maladresse.

Celle-ci me fait lâcher un petit rire et me donne soudainement envie de me confier à lui. Je commence en bafouillant:

-Je... Enfin, euh... Je me sens un peu seul.

Promise IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant