Chapitre cinq.

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La suite, encore une fois après un long moment. Un très long moment, et je suis désolée. J'ai écris d'autres choses, des petites histoires pour moi, pour mon propre plaisir. Et j'ai délaissé celle-la. Je vais la reprendre et essayer de l'achever. Pour vous, parce que ce n'est pas correct de m'arrêter en plein milieu.
Alors j'espère que vous me pardonnerez pour cette longue attente, que ce chapitre sera à la hauteur de vos espérances. Il va être très court, comme les trois ou quatre suivant

(https://www.youtube.com/watch?v=5Jj8-B45uGQ)

Un silence de mort. Voilà ce qui l'entourait. Un silence de mort. Un silence. Et la mort elle-même. La mort elle-même, oui. Elle s'était invitée, avait revêtue sa plus belle robe noire. Et elle était là, assisse à ses côtés.  Comme une vieille amie qu'il n'aurait jamais réellement quittée. Elle était assise à ses côtés. Qu'aurait-il donné pour qu'elle ne le soit pas. Et qu'elle, soit à sa place. Qu'aurait-il donné? Tout, jusqu'à sa vie s'il avait fallu.  Il aurait tout donné pour elle. Tout. Reprends toi, se dit-il. Ce n'est pas le moment de te lamenter. Il était assis, sur cette petite murette où Kensi et lui s'étaient si souvent adossés pour discuter. Tous les sujets de conversations y étaient passés. Tous. Du plus incongru, au plus sérieux. Une petite larme se forma dans ses yeux bleus. Elle brilla un moment. Dévala sa joue et s'écrasa sur les pierres. Autour de lui, il n'y avait rien. Dans les bureaux, les agents se bousculaient. Les bureaux grouillaient, comme une fourmilière. Mais ici, seul assis sur ce mur, il n'y avait rien. Il était seul. Comment avait-il pu perdre le contrôle ? Comment tout cela avait-il pu arriver ? Comment.... Et pourquoi ? Un silence de mort. Que personne ne venait rompait. C'était comme si tout autour de lui, la nature avait été en deuil.


Le soir, il était rentré chez lui. Après avoir ouvert la porte, il avait marché droit jusqu'à sa chambre, laissant tomber ses affaires sur le sol. Arriver face à son lit, il s'y était effondré, allongé de tout son long sur la couverture grise, la tête dans son oreiller, il avait pleuré. Pleuré doucement au début. Puis il avait compris. Compris que c'était fini, il l'avait compris. Et soudain, tout était devenu trop douloureux. La tristesse qui l'avait envahi jusqu'à alors devint si lourde qu'il lui était impossible de la supporter seul. Comment tout cela avait-il pu leur arriver, comment ? Ses poings serrés dans les draps, il pleura. Il pleura toute la nuit, le lendemain matin. Son téléphone sonna. Mais il ne le regarde même pas. Il n'irait pas travailler ce jour-ci. Il était bon à rien. Comment tout cela avait-il pu leur arriver à eux ? Ils s'étaient toujours sortis des situations les plus délicates. Comment, cette fois-ci, le rêve avait pu virer au cauchemar ?


Ils n'arrivaient pas à se rappeler. 


Ce chapitre est le plus court que je n'ai jamais écris. Mais la suite arrive. 

Bisous à tous ! 


I will be back.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant