Ouma Kokichi est un élève au caractère assez enfantin et taquin, qui aime regarder la pluie silencieusement.
Saihara Shuchi est le délégué de sa classe, il sort avec Kaede mais se pose de nombreuses questions, remettant en cause ses sentiments.
Ils...
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Saihara était en colère, il lançait des cailloux qui nichaient près de lui au loin, il se détestait pour avoir espéré que quoi que ce soit de la part d'Ouma, il se détestait d'avoir cru qu'il aurait pu se passer quelque chose entre eux et il détestait son cœur qui se compressait dans sa poitrine si durement qu'il avait envie de vomir.
Pourquoi il n'arrivait pas à faire sortir le violet de ses pensées ? Chaque fois il fallait qu'il revoit son petit sourire provocateur, son rire pur et ses yeux pétillants d'amusement.
Il était incapable de l'oublier et ça l'énervait d'être aussi dépendant d'une personne, il s'en voulait de penser à une personne qui l'avait totalement oubliée et qui ne faisait plus du tout attention à lui.
Il ne le rejoignait plus sous la pluie, peut-être qu'ils n'étaient pas amis et ne se connaissaient pas beaucoup, mais ils avaient partagés des moments intimes qui comptaient aux yeux du bleuté.
Ils avaient partagés une bulle à eux où ils pouvaient réfléchir sans être interrompus et Saihara l'aimait cette bulle. Mais il préférait être avec Ouma, sa présence rassurait Shuichi.
Il pleuvait aujourd'hui et Saihara se sentait stupide de l'attendre encore, comme un chien. Il avait envie de partir, de s'en aller, mais à chaque fois il se retournait pour revenir au même endroit, comme s'il ne pouvait pas le quitter.
Deux bras s'enroulèrent autour de sa nuque et Ouma déposa un baiser sur la joue de son camarade, le bleuté ne bougea pas d'un poil, fâché.
- Saihara-chan, tu me fais la tête ? Questionna le violet en faisant une moue inquiète
- Je n'ai pas envie de te parler.
- Pourtant tu m'as attendu. Répliqua Kokichi, agrandissant son sourire
- Dis-moi ce que je peux faire pour que tu me pardonnes. Interrogea Ouma sans relâcher Saihara
- ....
- Je sais que je ne suis pas venu depuis assez longtemps...Mais je viens ici seulement lorsqu'il pleut...Et puis...J'ai été pas mal occupé ces derniers temps...Avoua Kokichi
- Avec Yonaga...Ne put s'empêcher de lancer Saihara d'un ton sec
- Ohhhhh...Je le savais Saihara-chan ! Tu es jaloux ! S'exclama joyeusement Ouma...Mais c'est juste une amie, tu le sais bien.
- C'est pour ça qu'elle est arrivée au lycée avec tes vêtements.
- Elle est venue dormir chez moi et n'avait rien à se mettre...
- Je ne te crois pas...
- Et pourtant c'est la stricte vérité ! Il n'y a qu'une personne qui m'attire dans ce lycée et elle se trouve sous mes yeux. Assura le plus petit
Saihara rougit et soupira en même temps, il aimait bien Ouma mais ce dernier avait un don inouï pour l'énerver.
Ouma finit par relâcher Saihara et se plaça juste en face de lui, il posa une main sur sa nuque et rapprocha son visage du sien, leurs fronts se collèrent et le cœur de Saihara s'affola.
- Je vais te prouver que je ne suis pas un menteur.
La poitrine du bleuté battait si fort qu'il pouvait n'entendre qu'elle, n'écoutant même plus ce que racontait Kokichi. Tout ce qu'il voyait, c'était ses lèvres qui ne cessaient de s'approcher encore et encore, tout doucement, ce qui le stressait davantage.
Il savait que c'était mal, qu'il n'avait pas le droit de faire cela et pourtant, il désirait embrasser Ouma. Il voulait savoir quel goût avait ses lèvres.
Impatient, il mît fin lui-même à cette torture en scellant leurs lèvres, celles d'Ouma étaient incroyablement douces, ce dernier émit un couinement surpris par la brutalité du bleu, cependant cela était loin de lui déplaire. Il répondit volontiers au baiser en pressant ses lèvres contre les siennes et en enroulant ses bras autour de sa nuque.
Leurs lèvres se séparèrent, Ouma sourit, c'était un micro-sourire assez gêné, il rougissait, ne s'attendant pas du tout à ce que Saihara l'embrasse, Shuichi sourit à son tour, il aimait les lèvres au goût fruité d'Ouma et aimait encore plus le voir rougir.
Le violet nicha son visage dans le cou de Saihara, sentant son parfum, en vérité, il n'avait pas envie que Shuichi voit son visage.
Il n'aimait pas être gêné devant les autres.
- Voilà maintenant tu sais qu'il n'y a que toi qui m'intéresse...Chuchota Ouma en fermant les yeux pour mieux profiter de leur étreinte
