18| Poème

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Yonaga se dirigeait vers la médiathèque, une pile de livres en main, qu'elle devait rendre au plus vite, elle avait déjà plusieurs jours de retard, Yumeno avait accepté de l'accompagner avec joie, Angie et Himiko se tenaient par la main

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Yonaga se dirigeait vers la médiathèque, une pile de livres en main, qu'elle devait rendre au plus vite, elle avait déjà plusieurs jours de retard, Yumeno avait accepté de l'accompagner avec joie, Angie et Himiko se tenaient par la main.

La rouge sourit timidement en serrant un peu plus fort la main de Yonaga qui chantonnait tout en regardant le ciel, elles arrivèrent à bon port, Yumeno se dirigea vers les étagères contenant des mangas en bas, tandis que Yonaga était montée à l'étage pour rendre ses livres de dessin.

Elle fut accueillie par une dame aux cheveux gris à qui elle sourit poliment en lui tendant ses livres, elles discutèrent quelques temps, Yonaga lui conta que ce livre lui avait permis de mieux dessiner les cils et qu'ils étaient plus réalistes maintenant.

Elle se tourna et vit un peu plus loin, dans un coin tranquille, Amami assis en train de lire un livre. Elle s'approcha à pas feutrés de lui après avoir salué la femme, elle se pencha pour voir ce qu'il lisait.

Quand je te voie, un trouble qui m'enchante
Fait tressaillir mon cœur qui bat pour toi ;
Tu règneras sur mon âme brûlante ;
Ce trouble heureux à chaque instant augmente
Quand je te vois.

Amami ferma le livre surpris et se tourna vers elle, les joues légèrement rougies par la gêne. Pour lui, la lecture était quelque chose de personnel, surtout lorsque cela parlait d'amour, il n'aimait qu'on le dérange et surtout qu'on essaye de savoir ce qu'il lisait.

Il soupira et fronça les sourcils, attendant un mot de la part de sa camarade, un ricanement peut-être, un mot ou quelque chose d'autre peut-être, mais elle se contenta seulement de le regarder, le sourire aux lèvres.

Ses amis avaient du mal à comprendre pourquoi la poésie le passionnait tant, il avait d'ailleurs arrêté de leur en parler après que ces derniers se soient moqués de lui et leur cachait à présent qu'il en lisait, préférant ce rendre à la médiathèque seul pour lire.

- C'est joli. Pourquoi tu as fermé le livre ? Questionna-t-elle

- Tu m'as surprise, j'ai eu peur...Dit-il

- Menteur, tu m'as vue arriver ! S'exclama Yonaga

- Je n'avais juste pas envie que tu lises ça...

- Pourquoi ...?

- Pour rien...

- C'était beau, vraiment, même si je ne lis pas beaucoup de poèmes sur l'amour...

- Ouais...Bah....Il bégaya

- T'as honte ? Elle rit amusée

- Non ! Il rougit davantage

- Faut pas ! Faut pas !

Yumeno était montée, n'ayant plus la patience d'attendre son amie en bas. Elle l'appela, la blonde se retourna et s'excusa auprès d'elle, elle dut abandonner le vert pour ne pas mettre sa meilleure amie en colère.

Elles repartirent ensemble et Angie ne put s'empêcher de se demander si Rantarou avait pensé à quelqu'un en lisant ce poème.

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