Rantbook d'un plumule sauvage, où le quotidien trépidant des prêtres d'Amon

Apophis x reader

Tu étais une prêtresse du culte d'Amon, sous les ordres du prêtre Ihi. Lors du mission de reconnaissance tu eu malheureusement la malchance de tomber sur Cléopâtre. Tu te battis comme une folle, mais elle finit malgré tous tes efforts par l'emporter sur toi.
Au moment où tu pensais qu'elle allait t'achever, elle ne le fit cependant pas. A ta plus grande surprise, quelqu'un l'en avait empêché. Et cette personne n'était autre que le dieu serpent lui-même : Apophis.
Mais qu'est-ce qu'il fait ici ?

« Ne la tue pas ! Elle m'intéresse... »
Ordonnât-il avant d'ouvrir un trou noir et de s'en aller. Le sourire sadique qu'il venait de t'adresser ne t'inspirait clairement pas confiance.

Cléopâtre, énervée mais n'ayant d'autre choix, te saisi par les cheveux avant s'ouvrir un trou noir et de traîner de force à l'intérieur.
Tu te retrouvas sur la colline primordiale, sans comprendre où tu étais. Tu te sentis trembler, morte de peur à l'idée de ce que les adorateurs de Magai pourraient te faire.

***

Cela faisait plusieurs jours que tu t'étais fait enlever. Tu ne savais plus combien, tu avais vite perdu le compte. Personne ne venait te voir, sauf pour te donner à manger. Aucun des disciples du serpent ne t'approchait, de peur de subir les foudres de leur maître.
Mais tu savais qu'ils ne voulaient pas de toi ici. Tous te regardaient mal. Tu étais une prêtresse, et tu n'avais rien à faire ici.
Tout le monde, toi y compris, se demandait pourquoi tu étais là. Apophis ne venait pas te voir, ne te parlais pas, et semblait avoir oublié ta présence.
Tu te retrouvais ainsi seule, en boule, dans un coin obscur, à prier pour que tes compagnons te retrouvent. Ils te manquaient tous. A force de passer du temps avec eux, tu avais fini par les considérer comme ta famille. Et tu étais sure qu'ils te cherchaient. Tu l'espérais de tout ton cœur.

Au bout d'un certain temps, ta patience finit finalement par lâcher. Tu n'en pouvais plus, tu nageais toujours dans le flou, et tu en avais marre. Marre de ton isolement. Marre de te sentir inutile. Marre de sentir les regards noirs de tes ennemis. Marre de la crainte. Marre de la faim. Marre de la solitude.
Les adorateurs de Magai étaient pour la plupart partis en mission. Tu saisis ta chance, et tes dagues, et tu te levas. Tu te dirigeais lentement vers le trône du serpent. Il n'avait pas l'air de faire attention à toi. Tu en profitas pour te jeter sur lui. Tu enchaînas les coups sans t'arrêter. Il ne répliqua pas, et n'essaya même pas de t'arrêter. Lorsque tu t'en rendis compte, tu stoppas tout de suite tes attaques, et le fixa étonnée. Son visage et son torse étaient pleins de coupures. Il te sourit faiblement.
« Pourquoi est-ce que tu t'arrêtes ? »
Te demanda-t-il.
Tu ne comprenais pas. Pourquoi souriait-il ? Tu venais d'essayer de le tuer ? Il avait même l'air plutôt déçu que tu t'arrêtes en si bon chemin.
« Tu ne veux plus me tuer ? »
Ajouta-t-il.

Perdue, tu reculas.
C'est quoi son problème ?!

Tu relevas la tête. Vos regards se croisèrent. Et alors tu compris.
Dans ses yeux, tu vis une tristesse et un désespoir plus intense que tu n'en avais jamais connu. Tu avais l'impression de faire face à un enfant perdu qui n'avait jamais reçu d'affection de sa vie.
Tu ne savais quoi dire. Toute la haine que tu lui portais s'estompa instantanément.

« Et alors quoi ? Je te fais pitié maintenant ?! »

Son ton était plus dur, plus cassant. Il semblait regretter de t'avoir montré ses vrais sentiments.
Et toi tu t'en voulais. Tu t'en voulais d'avoir de la peine pour lui. Tu culpabilisais et pensais trahir tes camarades, mais tu ne pouvais t'empêcher de ressentir de la peine pour ton ennemi.
Sans comprendre ton geste, tu t'avanças et le prit dans tes bras. Il ne te repoussa pas. Le temps que tu te rendes compte de la situation, tu étais devenue rouge écarlate. Tu t'écartas rapidement.

Il te sourit. Non. Pas un sourire espiègle non. C'était un sourire sincère. Ton geste l'avait touché...

Tu ne ressentais plus de culpabilité. Tu étais sure qu'il était possible d'arranger les choses. Tu étais sure que tu pourrais convaincre le serpent de changer ses plans.

***

Nul ne sait si ce fut tes arguments ou ton amour qui changea les choses. Mais le serpent accepta d'entendre raison. Il se réconcilia avec son meilleur ami et appris à faire connaissance avec son petit frère.
Dorénavant, tu étais sure que plus personne n'aurait jamais peur du noir. Car le noir et la lumière étaient tous deux nécessaires et complémentaires.
Et chaque baiser que vous partagèrent depuis ce moment là te rappela à quel point l'amour vous rendait plus fort, et renforçait le monde...

Voilà voilà. Donc c'est le tout premier x reader que j'écris de ma vie. Il me semble m'en être plutôt bien sortie.... En tous cas, vos avis m'intéressent, alors n'hésitez pas à me donner des conseils !