I've turned into a monster. [French]

Chapter fifteen.

Le lendemain, Dean n'est toujours pas là et n'a pas donné de ses nouvelles. Je décide de l'appeler et tombe sur sa messagerie, comme d'habitude.

« - Tu sais que je suis en droit de déclarer ta disparition ? Ramène ton joli petit cul ici tout de suite ou je viens te chercher et tu sais que j'en suis capable. »

Je raccroche et mets mon téléphone dans ma poche. Sam me regarde en mangeant comme une vache, je me retiens de rire. Je l'imite en train de manger, il avale sa nourriture et me lance un bout de carton dans le ventre. On va pour se chamailler comme deux gamins quand quelqu'un toque à la porte. Je regarde Sam et je vais ouvrir tandis qu'il sort son arme doucement. Je lui fais un mouvement de la main pour qu'il range son arme et ouvre grand la porte. Dean entre et va directement vers son frère.

« - Tu vas rester ici, je suppose ?

- Je...

- C'est comme tu veux.

- Dean, arrête de faire le gamin.

- Je ne t'ai pas adressé la parole, Caroline.

- Tu sais quoi ? Va te faire voir. J'en ai marre de tes gamineries stupides. Grandis un peu, nom de Dieu. Cette blague tu l'as faite un million de fois à un million de personnes et aucunes d'entre elles n'ont réagis comme ça.

- J'en ai rien à faire de ta blague. Je me suis inquiété pour toi pendant une semaine pendant que tu faisais je sais pas trop quoi.

- Tu veux qu'on en parle encore une fois ? Pourquoi tu t'accroche à ça, ça te sert à quoi, à part m'en vouloir ?

- C'est pas à ça que je m'accroche, ok ?! Y a un truc que t'as pas l'air de comprendre Care.

- Ah oui ? Bah, vas-y, explique moi.

- A chaque fois que Sam ou que je m'accroche à quelqu'un, il lui arrive des misères à ce quelqu'un. J'ai cru que ça t'étais arrivé. Tu sais ce que j'ai ressenti cette semaine ? De la peur. J'avais cette foutue boule au ventre. Tu ne répondais pas à mes appels, tu ne répondais pas à mes textos, tu faisais la morte et pendant un moment, j'ai cru que tu l'étais. Qu'est-ce que tu faisais toi ? Tu bossais, soit-disant. Sauf que je vois pas très bien comment tu bossais puisque tu n'as pas de boulot !

- Je faisais des recherches.

- Sur quoi ?

- Sur moi. Maintenant, fais ce que tu veux mais fais un choix. On entre pas chez moi comme dans un moulin. Soit tu reste, soit tu pars. Dans tous les cas, je ne veux plus jamais parler de ce qui ne te concerne pas. J'ai le droit à ma vie privée, comme tu as le droit à la tienne ou comme Sam ou même Castiel a le droit à la sienne.

- Oh, donc tu as le droit de nous cacher des choses mais nous non, c'est ça ?

- Il y a des choses que vous ne m'avez pas dites, c'est obligé, et tu sais pourquoi ? Parce que vous n'avez pas forcément l'envie d'en parler, c'est aussi simple que ça.

- Je t'ai toujours dis ce qui était important. Je t'ai dis pour la chasse en sachant que tu n'allais pas me croire.

- Ouais, et regarde où ça m'a mené.

- Tu as voulu savoir, je te l'ai dis. Pourquoi tu ne fais pas pareil ?

- Ça ne te regarde pas Dean.