🌿LA DOMESTIQUE🌿
Notre amour grandissait de plus en plus malgré les difficultés et souffrances qu'on enduraient. J'avais espoir que demain sera meilleur.
Un jour, nous sommes revenus du champs et comme je n'avais plus rien à faire, j'ai demandé la permission à Lucien pour aller prendre de l'air au bord sur goudron. Il me laissa partir.
Ça fait 10min maintenant que me promenais au bord du goudron, les larmes aux yeux car les pensées de ma mère me reviennent.
Puis soudain une Mercedes blindée vint se garer devant moi. Je ne savais pas ce qui se passait autour de moi, c'est comme quand on dit: corps présent esprit ailleurs. Je continuais donc dans ma course sans fin ignorant les détails de ce qui se passait à côté de moi.
Lorsque la voiture se gare, un homme de 28ans environs descendit et se harta derrière moi.
-mademoiselle, mademoiselle.... Criait l'inconnue en touchant mon épaule
J'ai sursauté presque, enfin je suis à moi et j'ai constaté que je pleurais. Je me suis dépêché d'essuyer mes larmes et il constata.
-ah, je t'appelais depuis.....
-oh désolé mr
Que puis-je pour vous répondis-je
-mais qu'avez vous jolie femme pour être dans cet état ? Ça fait un moment que je vous appelle.
-je suis désolé, je réfléchissais.
-oui j'ai remarqué
-mais qui a osé offensé une si belle femme comme ça?
- non ça va aller
- OK moi c'est Bertrand pour te servir et toi donc?
-Élodie, Élodie est mon prénom mr Bertrand
-jolie prénom, tout est jolie avec toi ma chérie.
Appelle moi Bertrand tout court
-ok mr Bertra....pardon Bertrand
-Tu as l'air très soucieux, je peux savoir ce qui ne va pas ?
-Rien d'important, ne t'en fais pas....
-Non j'insiste Élodie
-c'est juste que la seule personne au monde qui m'était chère et qui me restait vient de décéder, marmotais-je presque les larmes aux yeux.
-désolé Élodie je voulais pas te rappeler de mauvaises souvenir, je suis navré.
Il voulait me prendre dans ces bras mais j'ai contesté.
-Non tu n'y ai pour rien t'inquiète
-je voudrais pas être curieux mais qui est ce pour toi? Demanda Bertrand
-c'est ma mère Bertrand
-je comprends bien
Que peut-on y faire?
Mais tu sais, la vie est faite ainsi et on se doit de se battre pour aller de l'avant. Moi aussi je suis orphelin de père et de mère, seule ma petite soeur reste
-je suis désolé
-attend je viens
Puis il s'en alla vers sa voiture
Je le regardais s'en aller, il était chic
Je n'avais pas eu le temps de le regarder avant, c'était un beau et jeune homme, il était ouf et avait la classe.
De l'autre côté, kokou venait d'entrer dans la maison. En ce moment le manioc que Lucien a mis au feu venait d'être cuit. Kokou toqua comme d'habitude à la porte.
-oui c'est qui ? Demanda Lucien
-c'est moi kokou
Dès que Lucien a entendu ça, il s'est dépêché de cacher la nourriture et de tout faire disparaître car kokou était reconnu pour tout manger sur son passage, il avait l'habitude de calculer le moment où tout était prêt pour venir s'asseoir et ceux presque chaque fois et dès qu'il eu tout finir il se lève.
Lucien ne voulait pas prendre le risque de se retrouver affamé à nouveau. Il va rencontrer kokou à la porte.
-oui mon ami quel bon vent t'amene ici?
-Laisse moi entrer je sens l'odeur de manioc dans ta cuisine, j'avais une fin de loup là.
-tu as mal chance kokou, je viens de finir de manger.
-Et ta femme Élodie ?
-Élodie est sortie se balader répond Lucien
-ah bon? Je l'ai vu débout avec un Richard toute souriante à côté de sa voiture.
-Quoi accompagne moi voir ça de mes propres yeux.
Bertrand revient avec un sachet plein de jolies robes, jupes et d'autres vêtements et me les donna, ne le connaissant pas j'ai refusé.
-Non merci Bertrand
-J'insiste, j'ai payé pour ma soeur mais j'ai vu que comme tu en as plus besoin je te les donne, je vais lui payer d'autres en villes. Les vêtements sont trop jolies je n'ai pas pu résister longtemps
-merci beaucoup Bertrand
-Puis je avoir ton numéro ? Élodie
-Non désolé, je n'ai pas de portable
-OK sans soucis, je suis en voyage d'affaires, dès mon retour dans 04 jours je vais te payer un portable, je passerai ici à la même heure
-OK merci beaucoup pour le cadeau, je serai ici sans problèmes.
Puis m'embrassa dur la joue et s'en alla
Dans sa démarche il laissa tomber 10 billets de 10 000f
- que dois-je faire? lui dire ou le laisser partir et prendre l'argent.
J'étais confuse et indécise, j'avais grave besoin ne serait ce qu'un billet simplement de ces 10 milles et voilà que j'en ai 10 ....Que faire vraiment?
Je regardais l'argent par terre bouche b tandis-que que des voix me parlaient
-voix1:vas-y prend le ,toi et ton copin vous allez créer un business avec et vivre heureux.
-voix2: tu attends quoi pour courir après lui et lui remettre l'argent?
je me décide enfin.
Il voulait rabattre la porte de sa voiture quand je cria de loin
-Mr Mr Bertrand vous avez perdu quelques choses attendez lui lançai-je tout en courant, il a déjà démarre mais a frainé dès qu'il m'a vu. Il sort et s'adosse à sa voiture les bras croisés en me regardant venir, il était surpris, enfin il n'en revenait pas quand il aperçu dans ma main la somme. Je le rattrape enfin.
-Voici votre argent, vous l'aviez fait tomber sans le savoir, tenez dis-je en lui tendant son argent, il me regarda un long moment avant de prendre l'argent.
-merci mais tu n'en as pas besoin plus que moi? dit-il
Quel question je ne m'y attendait pas
-Si si mais ce n'est pas pour moi, ce sera comme un vol de prendre ce qui ne m'appartient pas.
Il me remercia et alla s'assoit dans la voiture toujours pensif et il parlait seule
-hum c'est rare que les femmes que je rencontre réussissent ce test, elle est la bonne personne. Puis il ressort et m'appela, je partais déjà.
-attend, tiens, ça fait 20 billets de 10 milles, c'est un cadeau.
Soit ici comme prévu, je te ramènerai ton portable.
- Non je ne peux pas, c'est pas de ma sueur cette somme et puis c'est trop. Que vais-je faire avec?
-Justement fait quelques choses avec qui pourra te rendre heureuse.
-Non non........je n'est pas fini de parler qu'il met l'argent de force dans mon sac
et s'en alla.
-merci lui lançais je
Il démarre en trombe puis disparaît quelques secondes de ma vue mais j'avais remarqué qu'il souriait.
C'est à ce moment qu'apparaît Lucien et kokou. Lucien avec une de ces mines pas possible. Ils se dirigeaient vers moi en vitesse
-Où est-il ce bâtard? il est où? demandait Lucien furieux.
Etonné de son attitude et kokou de même je demandais
-mais de qui tu parles Lucien
-Ne nous mens pas, je t'ai vu avec ce monsieur en costume au voiture chic répliqua kokou
-vas-y répond
-ahan, c'est de Bertrand vous parlez? il vient de partir.
-assafoulaï mais elle connaît même son nom déjà inh rétorque kokou.
Pendant ce temps Lucien me snobait du pied à la tête, mais je ne l'ai jamais.
-oui il voulait quoi ce Bertrand ? continua Lucien
-mais rien, il m'a vu entrain de pleurer et il sait arrêter pour me consoler, tiens regarde il m'a même offert des vêtements
-et tu les a accepté ?
-oui il insistait tellement j'ai dû accepter. Je n'ai pas mentionné les 200000f vu son état et comme kokou était là, je me suis donc tue.
-Donne les, on va les brûler. kokou aide moi, il l'arracha des mains les vêtements et fouilla son boubou d'où il sort l'allumette et met feu aux robes. J'étais énervé au point où je suis rentré directement à la maison.
À suivre............
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