6. Besoin d'aide

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Akiko était assise dans le métro. Il était vide, seul quelques fêtards revenait de soirée. Encore en pyjamas Akiko n'avait eu le temps que d'enfiler la veste de Kaijo et ses chaussures avant de filer.

Akiko visa dans ses oreilles ses écouteurs et mit de la musique française pour se calmer. Elle mit loin devant de Nemir à fond pour se couper du monde rien qu'un instant. Elle tournait frénétiquement sa mèche de cheveux autour de son doigt. Des milliers de questions se bousculaient dans sa tête, mais une plus que toutes. Est-ce qu'il va bien ?

<prochaine station ******>

A l'annonce du haut parleur Akiko releva la tête enlevant son écouteur gauche et fût sous le choque. Devant elle la tête de Kise était en gros, il posait pour une publicité de parfum. Assit dans une voiture décapotable les cheveux aux vents. Et comme si cela ne suffisait pas, des filles se prenaient en photo devant. Elle faisait semblant de l'embrasser. Ces filles finirent de mettre en rogne Akiko. Cela expliquait toutes ses groupies qui le suivaient en permanence. En plus d'être un basketteur de génie Kise était également un mannequin.

Elle recommença trouer sa mèche blonde autour de son index frénétiquement. Enfin son arrêt. Elle descendit sans grande conviction c'est comme si cette nouvelle facette de Kise l'avait vidé de toute son énergie.

Elle en avait assez des surprises et des mensonges les garçons en France l'en avait dégoutée. Elle voulait prendre un nouveau départ, avec Kise, mais cette soirée en avait décidé autrement. Sérieusement qu'est ce qu'il avait pût arriver à Kise, pour qu'elle doivent sortir le voir pendant la nuit. Est-ce qu'il traînait dans des affaires louches..?
Elle pressa le pas et sortie de la bouche de métro. L'air frais de la nuit ou plutôt du petit matin souffla sur Akiko. Autour d'elle certaines personnes partaient au travail tandis que d'autre rentraient chez eux. C'est comme si tous étaient hors du temps. Comme si deux temporalités, deux mondes s'entre choquaient. Pourtant, les gens ne semblaient pas le remarquer, la routine ayant pris le dessus. Akiko arriva devant un bâtiment plutôt banale dans une rue non loin du centre-ville. Elle sonna à l'interphone et Aomine lui ouvrit la porte, lui indiquant le numéro et l'étage de son appartement. Akiko monta dans l'ascenseur et enleva ses écouteurs. Plus les étages défilaient plus Akiko était inquiète pour son petit ami.
La porte s'ouvrit enfin et Akiko toqua à la porte numéros 3.
Aomine lui ouvrit, bien qu'il essayait de le cacher avec un air neutre et blasé le joueur de Too était inquiet pour son ami.
Aomine expliqua à la blonde qu'il avait trouvé Kise comme ça dans la rue et qu' il s'était évanouie avant de lui donner des explications. Des larmes coulaient sans qu'elle ne puisse rien y faire.

Après avoir entendu les explications d'Aomine la blonde s'essuiya rapidement les yeux et courru voir Kise encore endormie. Il avait toujours se sourire accroché au lèvre, cet air si bienveillant. Elle ne comprenait pas qui avait pût lui faire ça. Il avait été tabasser presque à mort et il avait encore du mal à respirer. Alors qu'Akiko fixait les blessures du blond, les effleurant doucement avec son index comme pour les rendre plus réel. Comme si les toucher était le seul moyen pour elle d'accepter leur présence. Le blond ouvrit les yeux doucement.

-Bonjour princesse...ca fait longtemps dit-il d'une voix presque inaudible. Akiko déposa un léger baiser sur ses lèvres tumefiées.

-Bonjour monsieur le mannequin dit-elle pour détendre l'atmosphère.

-Alors tu sais... soupira la blond.

-Et bien les affiches en grand dans le métro ça aide dit-elle.
Kise se releva du canapé où il dormait montrant sans le vouloir les nombreuses blessures infligés par son père. La blonde étouffa un cris. Les larmes montèrent aux yeux de la blonde sous le choque. Elle ne devait pas craquer devant Kise sinon il se sentirais coupable et ça Akiko voulait à tous prit l'éviter.
Pour l'instant le plus important était de soigner ses blessures. Akiko se leva attachant négligemment ses cheveux en queu de chevale. Elle s' afféra sous le regard admiratif de Kise et d'Aomine. Elle désinfecta ses blessures et les pensa. Elle mit de la glace sur sur son visage.
Après cette tâche terminée elle s'écroula sur le canapé et ils regardèrent un film tous ensemble en mangeant des burgers qu'Aomine était allé chercher.
Akiko s'endormi quelques heures avant de devoir se réveiller pour rentrer chercher son uniforme et partir à l'école.
Aomine l'accompagna refusant qu'elle prenne toute seul le métro. Ce qu'Akiko trouvait débile parcequ'elle l'avait prit à l'aller mais elle n'eu pas le courage de lui dire non. A vrai dire il était très impressionnant et il faisait limite un peut peur à Akiko car elle discernait facilement son aura de fauve.
Le trajet fut silencieux mais la blonde se décida enfin briser le silence pesant. Elle remonta ses genoux les collant à son torce, elle posa sa tête dessus.

-Qui lui a fait ça ? Dit-elle déterminé à trouver des réponses à toutes ses questions.

-Son père dit-il simplement

-Son père ? Mais pourquoi ? S'affola la blonde, craignant que ce soit sa petite escapade avec Kise qui était la cause de ses blessures. Le visage d'Akiko se resserra, elle essayait au maximum de cacher ses émotions, à vair dire elle détestai les monter. Elle trouvait ça embarassant et faible. Elle se sentais vulnérable et elle ne le supportai plus depuis quelques mois.

-C'est pas ta faute son père est alcoolique. Il aurait trouvé une raison de le frapper de toute façon dit-il calmement comme si ces informations étaient tous à fait normale.

-Depuis quand tu le sait ? Toi et tes amis de la GM vous auriez put l'aider s'énerva Akiko ne comprenant pas la réaction d'Aomine.

-Sont père est un criminel. Il trafique avec certains yakuzas et des malfrats. Il vends de la drogue mais pas que. Ce gars est un malade on peut pas rigoler avec lui. Et puis Kise nous a toujours interdit de nous en mêler. On s'est déjà battu à cause de ça. Dit-il.

-Mais...mais vous au.. Bredouille la blonde

-Il était jamais allé aussi loin son père. Si on avait sût que c'était aussi grave on aurait agit putain dit-il en frappant ses cuisses les points serré, ses veines sortaient il était prêt à exploser de rage. Akiko n'était pas la seul à se sentir coupable elle en avait conscience. Elle posa délicatement sa main sur celle de son nouvel ami. Elle le regarda dans les yeux et lui souria tendrement. Elle avait le même regard qu'avait eu Ayumi à l'école.

Aomine se detendit et les deux se turent mais le silence n'était plus pesant juste calme.

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Qu'avez vous pensez de ce chapitre ? J'espère qu'il vous a plus.

L'étrangèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant