8. Passé

395 11 0
                                    

- Aaaaaaargh j'ai vraiment pas envie de jouer... J'étais dans les vestiaires de mon club me préparant pour mon grand match de ce soir. Je lassait mes chaussures sans aucune conviction, je transpirai l'indifférence voire l'ennuie.

- Tu sais quoi Kise si tu veux pas venir vient pas, personne te retient. Dit Nanji sous le coup de la colère. Nanji était le capitaine de l'équipe de football, autrefois vedette de l'équipe je l'avais totalement évincé sans même m'en rendre compte. C'est juste que j'aimais tellement être le centre de l'attention, j'voulais que les gens m'admirent. J'veux dire monsieur le mannequin n'a pas besoin de nous, on est tous dans l'ombre du grand Kise mais apparemment ça te suffit pas tu veux aussi nous humilier. T'es super talentueux et pourtant en dirait que t'en a rien a faire. Je me tue pour cette équipe et tu me surpasse quand même sans même essayer.

-Je suis désolé Nanji...je voulais pas dire ça comme ça.

-Pourquoi tu continues de venir au match ?

- A cause d'une fille, elle a les cheveux rose et elle tellement belle putain... Elle vient a tous les matchs mais elle est pas comme les autres groupies, elle a quelques chose de différent....je.

Mon esprit divaguai. Je pensais à ces yeux roses assorties à ses longs cheveux roses brillants...

-Pfff va lui parler qu'on en parle plus.

2 mois plus tard.

J' avais rejoint l'équipe de basketball et je sortais maintenant avec Momoi. On se retrouvaient tous les jours après les cours pour manger une petite pâtisserie dans un café avec Aomine et les autres.

Alors que je sortais de l'entraînement j'ai appelé Momoi au téléphone pour lui demander si elle venait.

-Allô... Momoi ? Tu viens toujours t'as déjà 20 minutes de retard.... Et enfin tu sais c'est mon... An.. Enfin laisse tomber. Rappelle moi.

-Pff elle fou quoi Momoi j'ai faimmmm se plaigna muraskibara.

-C'est ton anniversaire elle devrait déjà être là... Railla Aomine.

-Argggg j'ai compris vous deux je vais la chercher chez elle, attendez moi là.

Je marchai d'un pas pressé jusqu'à la maison de Momoi, bousculant au passage quelques passants. Je traversa un petit parc pour enfants où j'avai l'habitude de jouer quand j'etais petit et je suis arrivé enfin devant chez elle. J'ai toqué plusieurs fois sans réponse. Je me suis appuyé sur la porte pour reprendre mon souffle et je me suis étalé sur le sol. En me relevant j'ai vu que la maison était vide et que seul une petite lumière s'échappait de la chambre du haut.
J'ai grimpé les marches une par une, lentement pour lui faire une surprise. Toujours mes écouteurs vissés dans mes oreilles, je n'entendait pas les bruits aux alentours.
Une fois arrivé devant la porte je l'ai ouvert et devant moi... Momoi sur son lit... Avec un garçon... Un garçon. Momoi était pétrifié sur son lit n'osant plus bougé, elle me regardait sans savoir quoi dire le regard triste et désolé. Le garçon à côté d'elle attrapa ses habits et sortie de la chambre en me bousculant légèrement l'épaule.

Je suis tombé à terre incapable de me lever, sous le choque. Les larmes commencèrent à couler sur mes joues sans que je puisse les retenir. Je l'a fixair... Ma petite amie... Enfin, petite amie c'est encore à déterminer.

-J'suis désolé Kise pardonne moi je t'en pris j'suis désole Kise.

-TAIS TOI !!! Je n'arrivant plus à se retenir Tais toi, j'veux pas t'entendre comment t'as pus faire ça le jour... Le jour. Le blond bafouilla incapable de finir sa phrase

-Kise laisse moi t'expliquer... Momoi pleurais à grosse larme ne sachant pas quoi dire pour que je l'écoute.

-T'étais avec moi seulement pour ma popularité, ou ma célébrité ou peut être mon argent qui sais dit-je d'un ton neutre et blaser presque terrifiant. Ma mine joyeuse habituelle avait complètement disparu laissant un visage froid, vide de toute ses émotions. En réalité j'en avait marre, marre de cacher mez émotions derrière un masque de bonheur tous les jours alors je ne ressentait qu'un vide.. Un vide perpétuel que personne n'arrivait jamais à combler. J'avait tous essayé, toutes les filles de Tokyo m'aimaient, les garçons m'admiraient pour mes talents sportifs. Pourtant rien ne marchait je n'arrivait pas à combler de vide immense qui me rendait si triste et qui m'empêchait d'être heureux. J'ai cru un instant que Momoi serait celle qui comblerait ce vide, mais finalement elle n'avait fait que l'agrandir. Le vide avait pris tellement de place que ne ressentais plus rien, la seul lueur dans mon cœur était si petite que personne même moi je ne pouvait plus la voir. Ma mère... Ma mère était la seul chose qui me rendait encore un peut heureux. Enfin plutôt ça mère dans mes souvenirs d'enfances car en réalité ma mère n'étais plus qu'une carcasse vide, une droguée totalement dépendante de son mari.
C'etait de sa faute, tous ses malheurs TOUS, la faute de mon père ce salopard. Depuis que j'étais mannequin il avait utilisé argent pendant des années. Quand j'ai arrêté de lui donner tous mon argent, mon père a commencé à me battre. En plus d'être un ivrogne, un drogue et un criminel c'était surtout un mauvais père et un mauvais mari.

-Kise tu sais que c'est faux hein ? J'aurais jamais fait ça dit Momoi

-Comme quand t'as dit que tu me tromperais jamais. C'est ça, prend moi pour un con Momoi. Ça t'arrangeais bien de sortir avec le gars populaire hein !! AVOUE LE PUTAIN. Je tremblais de tous mon être les points serés. J'ai repris mes esprits je me suis levé et je suis partis de la maison en claquant la porte au passage. J'ai envoyé un message à Aomine avant de rentrer dans une supérette à l'autre bout de la ville. J'ai acheté une bouteille et je l'ai bu en entier avant de rentrer chez moi.
Mon père était en pleine discussion avec des hommes louches et je suis  décida de monter sans un bruit.

Kise tomba sur le canapé de la famille d'Akiko et reposa sa tête contre le mur. Il ferma les yeux reprenant petit à petit sa respiration.

-Mais tu remplis mon vide Akiko j'te jure tu le remplis du maximum que tu peux. Des que j'suis avec toi je pense plus à rien, t'es celle qu'il me faut j'en suis sûre. T'es la femme de ma vie Akiko je sait que tu me trompera pas, que tu m'abandonnera pas... Hein tu m'abandonnera pas ? Dit Kise. Pour la première fois il se confiait réellement à quelqu'un comme il était vraiment au fond de lui et pas seulement comme un jeune homme joyeux et talentueux.

-Jamais Kise je te le promet lui promis la blonde au nord des larmes.

-J'espère que tu comprend pourquoi je t'ai pas dit que j'étais mannequin. Dit il d'une voix presque inaudible

Pour seul réponse la blonde le serat de toute ses forces dans ses bras. Elle pensait qu'elle était la seul à avoir un passé difficile, une vie difficile elle se trompais, elle n'étais pas seul. Ces six derniers mois elle s'était confortée dans l'idée d'être une martyre qui souffre que personne ne pourrait jamais comprendre. Une âme destiné à finir seul à jamais, ces passions ou plutot sa passion devenu sans intérêt. Un coquille vide que rien ne pouvait plus remplir. La blonde s'était créé une bulle, une bulle de tristesse et elle se noyait sans pourvoir jamais remonter sa tête à la surface.
Kise c'était son oxygène son seul moment de repis. C'était un rayon de joie permanent qui lui remontais toujours le morale, qui l'as faisait rire, et qui petit à petit cassais chacune des petites barrière de protection qu'elle s'était créé pour enfin atteindre son cœur.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je pense que je vais le dire à chaque fois mais ça fait plaisir du vous retrouver pour une nouveaux chapitre j'espère qu'il vous a plus ^o^

J'ai corrigé au maximum mais il y sûrement des coquilles et comme toujours je m'en excuse.

J'espère vous revoir bientôt mais vu ma régularité actuelle je ne donnerais pas de date précise.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 27, 2021 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

L'étrangèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant