Ma Patronne 🔞

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Au début, on ne savait pas de quoi il s'agissait, mais maintenant on l'a vu, on l'a vécu, on le voit et on le vit. Serait-ce une pandémie provoquée délibérément ou par erreur ? Serait-ce la colère de Dieu envers sa création ? D'aucuns pensent que oui et d'autres non. La réalité est que le Coronavirus est là ! Il est dans nos maisons, dans nos rues, le Coronavirus est partout. C'est un tsunami, a affirmé une internaute.

J'étais assis dans ce bureau climatisé en rédigeant mon article. Étant journaliste et rédacteur web, j'avais fait mon entrée dans la boîte il y a de cela deux ans . Très vite j'ai obtenu le titre de meilleur employé de l'année, ma première publication en tant que rédacteur web avait fait plus de cinquante mille lectures en un court laps de temps, c'était un record que jamais personne n'avait atteint dans la boîte, m'avait dit la patronne. Je suis par la suite devenu son employé préféré et son petit mari, disait-elle à tous mes collègues. Évidemment j'attisais l'envie et les regards en coins des autres, ma côte de popularité grimpa aussi vite qu'un envol d'oiseau et je recevais des avances d'un bon de mes collègues demoiselles, ce qui ajoutait de l'huile sur le feu de convoitise de mes collègues hommes. Mes séjours dans la boîte sont devenus mélange de mélodrame, de crainte, et d'excitation depuis que Goliath, je l'avais surnommé ainsi à cause de la grandeur de son corps, m'avait dit ceci : Fais gaffe, le dernier petit mari de la patronne est décédé dans un accident de vélo. Était-ce pour une prévention ou  une mise en garde ? Ce qui était sûr, décédé d'un simple accrochage de deux vélos n'était pas chose naturelle. Eléonore notre patronne, était une belle dame de teint foncée et un peu potelée, elle avait tout pour plaire à un homme. Méticuleuse et disciplinée, elle dirigeait la boîte d'une poignée de fer, elle était à la fois chaude et froide, joviale et glaciale. Je me demandais comment une personne pouvait être si simple et ambivalente. Aucune relation autre que celle professionnelle n'était autorisée dans la boîte.
Ce jeudi était la veille d'un jour férié, ma patronne m'a fait savoir que trois de ses informateurs correspondants en Chine, en France et en Amérique lui feront parvenir des informations confidentielles et sensibles concernant le Covid19, des informations qui pourraient provoquer un soulèvement et une révolte mondiale. J'étais à la fois intrigué et excité de savoir quelles informations étaient-ce. Pour un travail impeccable, il fallait mettre sur le coup son meilleur rédacteur, moi. Pour éviter toute fuite d'information et des oreilles et yeux indiscrets, je devais rédiger cet article dans son bureau. Au fond de moi je tremblais d'effroi devant cette dame girouette et mon désir pour elle s'emplifia. Tant son agréable parfum remplissait le bureau qu'il m'était impossible de me concentrer à 100%.
Jusqu'à 14h tout le monde était rentré chez lui à cause de la demie journée. Eléonore et moi étions seuls dans ce bâtiment. Les informations des correspondants commençaient à pleuvoir, ils étaient exorbitants et effroyables. Des frissons m'ont parcouru le corps tout entier quand j'ai vu ces photos répugnantes. J'eu soudain l'envie de gerber, je sortis du bureau à toutes jambes puis vidais mon ventre dans l'un des WC communs. Je revins m'assoir dans le siège en face du sien puis continuait la rédaction. Elle posa une main sur mon épaule et me demanda si je pouvais tenir le coup. Affirmatif, j'avais répondu en faisant oui de la tête. Ce n'était pas un travail à sens unique, on collaborait en mettant en ordre les informations reçues et en les analysant.
Après quatre heures d'intenses réflexions et analyses, ma patronne fit une commande de plats que le livreur apporta muni d'une bavette fait de pagne africain. J'étais terriblement affamé. Après m'être empiffré, je soulève la tête puis je la vois immobile entrain de m'observer attentivement, elle n'avait pas encore touché à son plat. Je fus immobile. J'arrêtais de mastiquer puis je déglutis bruyamment. Elle resta ainsi plusieurs secondes sans dire un mot. Son regard me transpersait comme une flèche et j'avais l'impression qu'on avait déposé le monde sur mon crâne. J'étais terriblement gêné et j'avais honte de m'être comporté ainsi devant ma patronne. Elle me sourit calmement du coin des lèvres. Mon cœur s'emballa et je voyais venir mon apocalypse. Je suis fini, me disais je intérieurement.

Anecdotes Érotiques Du Confinement 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant