Il n'y a pas de plus grande haine que ton amour

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NdA : Hola people ! Petit Angbang que je republie ici pour regrouper définitivement tous mes OS (du coup p'tet que vous l'avez déjà lu, désolée pour la fausse joie de certain). Présence de lime (léger) et de yaoi (SauronXMelkor).

« Ne me touchez pas ! » Ce cri avait retentit dans la forteresse d'Angband. Le seigneur de celle-ci regardait avec des yeux ronds l'auteur de ces mots, autour d'eux tout n'était que flammes et ruines, la puissance des Valar s'était déchainé sur cette place forte, telle une vague sur les falaises.

Sauron avait détourné les yeux, la présence de son maître le perturbait tant que cela le faisait souffrir.

S'il avait suivit le Valar déchu, ce n'était pas seulement parce que sa soif de pouvoir l'intéressait, ni que sa façon de voir les choses l'impressionnaient, encore moins le fait de voir la beauté saccagée lui plaisait, cela il appréciait depuis toujours. Cependant, il y en avait une dont il ne voulait surtout pas qu'il lui arrive malheur et c'était celle de son maître ; car oui, son maître était beau et ça d'une beauté redoutable, envoutante, ensorcelante. Ses longs cheveux noir de jais recouvrant son corps telle une noirceur qui essayait de cacher sa luminosité de Valar, son aura de ténèbres qui le suivait comme son ombre, Sauron aimait tout chez lui et pour cela il l'haïssait.

Ainsi, il savait bien que s'il avait prit le chemin de Morgoth c'est parce qu'il l'aimait, Melkor le savait, Melkor en jouait mais Melkor n'avait pas prévu de tomber dans son propre piège et alors que le bâtiment s'effondrait, il s'en apercevait. Il ne jouait plus.

Sauron sentit les froids doigts de son maître se poser sur son menton, ils étaient rugueux à force de ne toucher que la glace sauvage et le feu assassin, ils ne connaissaient pas la douce texture de la peau de Sauron, dés lors, oui et ils la désiraient.

Ils le contraignirent à le tourner la tête et il se retrouva nez à nez avec l'objet de ses désirs, il ne se força pas à voiler son regard d'un pan de mensonge car celui de Melkor faisait de même, il y avait de l'amour, pas le doux, le sucré, le calme, non, ces choses là n'existent pas dans cette enceinte, non cet amour était violent comme la tempête, mordant comme la glace, brulant comme la lave, il y avait de la convoitise. Elle était si grande qu'Arda ne suffirait pas à la contenir, Sauron sut à cet instant que s'il fuyait, son maître irait jusqu'au fond des abîmes pour le retrouver, il le voulait, mais Sauron savait que Melkor lisait ces mêmes sentiments dans les yeux de son serviteur.

« - Vous êtes brûlant... murmura le Valar. Mais pas autant que le feu qui m'habite.

- Lâchez-moi...le pressa l'autre

- Rien que le fait que vous l'ayez dit prouve que vous n'en avez pas envie. continua Melkor qui commença à jouer avec les cheveux de feu de Sauron. Je me trompe ? finit-il par dire en plantant résolument le regard dans celui du Maiar. Vous me désirez, n'est ce pas et cela fait bien longtemps que je le sais, maintenant, pouvez-vous m'expliquer pourquoi JE vous désire ? enchaina le seigneur noir en s'approchant un peu plus, il voulait, pour une raison qui lui était inconnue, toucher chaque parcelle du corps ardent de son serviteur.

- La seule chose que je sais c'est que vous me faites mal... Melkor fit glisser sur la joue de son serviteur son doigt, une fine estafilade apparut et une goutte de sang doré, propre au Maiar, perla et glissa, l'édifice fut ébranlé et l'on entendit bientôt les hurlements des Orques

- Je n'ai pas beaucoup de temps. fit remarquer le Valar qui enlaça Sauron avant de lui déposer un baiser dans la nuque, enfouissant ainsi son visage dans la rousse chevelure folle de son tortionnaire. Dis-le, dis-le moi. murmura Melkor à l'oreille délicieusement pointue de son amant

Les hommes meurent et les elfes sont malheureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant