Chapitre 48: Le seul

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ALORS. Ce chapitre, c'est le début de tout. Un peu le début de la fin aussi.
spoil: vous allez détester Ota plus que jamais. je suis assez émue de le poster déjà par ce que j'adore vos commentaires pour la plus part hilarant et aussi parce que ce chapitre est l'une des dernières pages de ce livre qui se tournent.

vous voyez cette page qui vous semble toute fine entre votre index et votre pouce alors que le reste de vos phalanges repose sur la couverture ? Bah c'est celle-là. Celle qui nous fait monter l'excitation au fond de nous parce qu'on sait une chose: soit c'est la fin, soit c'est le début d'une autre aventure.

J'aimerai beaucoup que ce soit le début d'une autre aventure -quoi que plus courte- mais maintenant je ne suis plus sûre d'avoir l'inspiration qu'il me faut. Je vais me bouger le cul (au cours du reste de l'année et si ça n'arrive pas pendant les grandes vacances) afin de vous servir la suite de cette fanfiction que j'ai tant aimé vous partager.

Bonne lecture !
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17h20, rivière de Tokyo
Une douce odeur de chocolat entour les adolescents qui rangent, enfin le ventre rempli, leur goûter improvisé. Le soleil tombe et il est temps de rentrer. Enfilant ses chaussures en vitesse, Taiyō passe une main dans ses cheveux roux qui ont un peu poussé depuis ces quelques mois. À ses côtés, une certaine blonde la dévisage, le regard mauvais.

Ota n'est pas de bonne humeur. Elle n'est pas de bonne humeur du tout.

Les rires de la Kagami, son rapprochement avec Aomine, leurs nombreux sous-entendus, leurs fou-rires avec Momoi... tout cela l'insupporte. Ota est là depuis deux ans. Lorsqu'elle arrivée, ses yeux se sont immédiatement figés sur l'As de son lycée, sans jamais se détacher de lui. Ce n'est même plus de l'admiration qu'elle a pour lui, c'est de l'amour. Un amour venimeux, mauvais et faux. Mais un amour tout de même. Mais cet amour passe invisible aux yeux du beau basané.
Et ça la fout en rogne.

Surtout depuis que cette chose a démarqué. Trop gentille, trop belle, trop talentueuse, trop attachante, trop douce...
Trop, trop, trop. Kagami Taiyō est un surplus de perfection. Et Ota déteste ça. Elle la déteste. De tout son être. C'est impossible d'être aussi parfaite. La blonde le sent, elle sent que la lycéenne cache quelque chose.

Malheureusement, elle se trompe.
Taiyō n'est pas parfaite.
Elle est elle-même. Et, être soit-même implique souvent avoir des défauts. Mais des défauts que l'on aime, finalement.

Mais Ota ne voit pas ses défauts. Ou alors, ne sont-il pas à la bonne place. Ota déteste Taiyō. Alors, elle se lève, les poings serrés, le regard froid.

Ses pas se font lourds et elle s'approche de la belle rousse qui fait ses lacets, près du bord de la rivière. La blonde n'est plus elle-même, elle est en colère. Très en colère. Dans un mouvement vif, sans que personne ne comprenne, ses mains se pousse violemment Taiyō, et l'adolescente par sur le côté, un  long cris de surprise et de peur sortant d'entre ses lèvres pulpeuses.

Le hurlement alerte tout le monde. Le premier à réagir est Daiki. Le bleu foncé se tourne immédiatement vers la jeune femme et son cœur rate un battement lorsqu'il la voit tomber directement dans l'eau du bord beaucoup trop haut pour qu'elle s'en sorte indemne.

« –TAIYŌ ! »

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La panthère et le soleil / Daiki AomineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant