Chapitre 36: Validée

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Heyyy, chose promise, chose due. Voilà un nouveau chapitre ! j'espère que ça vous plaira :)
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18h30, Rue de Tokyo
Chihiro ? N'est-ce pas le coup de cœur de Momoi ?
Assise sur un banc, Taiyō est près de Aomine alors que celui-ci fait face à Akashi, un bras autour des épaules de la belle.

Il est bien plus tactile depuis que nous avons rencontré ce type. Pense-t'elle avec un léger sourire. Elle sait bien que le bleu est du genre possessif, mais elle n'est que son amie. Pas vrai ? Momoi n'a pas le droit à ce genre de traitement et Taiyō est sa seule amie femme à part elle. Alors, elle n'a pas beaucoup d'exemple. Certaines filles essayent parfois d'approcher le basané lors des cours. Mais c'est peine perdu: soit il sèche, soit il dort.

« –Que veux-tu savoir ? » demande la voix impérieuse du rose foncé. La Kagami relève la tête, se reconcentrant sur la discussion.

« –Tout. »
La réponse est claire, nette et précise. Le bleu n'a pas confiance en ce type et, même si il ne le montre pas, s'en fait pour Momoi. Son amie rosée est trop innocente et a tendance à se foutre dans la merde de façon plutôt facile.

« –Chihiro est quelqu'un de secret. Il ne dévoile pas souvent sa vie, pour ne pas dire pas du tout. Mais... tu me connais: je sais tout. Les paroles du Rakuzan ne sont pas orgueilleuses, simplement réalistes. La belle rousse s'en rend compte petit à petit: ce type n'est pas n'importe qui. Puis son nom de famille ne lui est pas inconnu: en dehors de son génie au basket, il est aussi le fils de l'homme le plus influant de la ville. Il n'est pas quelqu'un de mauvais, mais il est parfois un peu hautain. Il n'a jamais eu de copine au lycée et respecte les femmes. Il cherche des femmes avec de la présence, ça, Satsuki n'en manque pas. »

Le basané lance un regard à la petite à ses côtés et l'interroge silencieusement. Taiyō hausse les épaules avant de lui sourire doucement.

« –Je pense que nous devrions les laisser faire, Momoi est grande et elle se respecte, ça devrait aller. Explique-t'elle avec gentillesse et lui donne un léger coup de coude suivit d'un clin d'œil. Puis, si il lui fait le moindre mal, on hésitera pas à lui exploser la tête ! Pas vrai ?»

Même en parlant d'un possible meurtre, la jeune femme sautille de joie et pose une main sur le bras de Aomine autour de ses épaules.

« –Gn, grogne-t'il, pesant le pour et le contre, Ok. »
Pendant leur court échange, Akashi ne les lâche pas des yeux. Cette fille est très différente de celles que son ancien co-équipier a l'habitude de ramener lors de soirée un peu chaude. Elle est gentille, forte et compréhensive. Décidément, Momoi disait vrai: c'est une perle. À ses côtés, Aomine est plus possessif -son bras autour des épaules de la belle ne lui a pas échappé- mais plus calme et moins grognon. Daiki pourra toujours nier son attirance et amour pour la Kagami, il n'en reste pas moins vrai: il l'aime. C'est étonnant: depuis son histoire avec Miyako l'As est devenu un peu froid avec les femmes.

Le corps, juste le corps. Voilà ce que cherche le bleu. Mais Taiyō a l'air décidément bien différente à ses yeux. Et, connaissant le basané, il ne résistera pas bien longtemps à la faire sienne. Mentalement et physiquement.

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18h47, Rue de TokyoDaiki a le bras toujours autour des épaules de la mini-Kagami, la tenant près de lui avec possessivité

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18h47, Rue de Tokyo
Daiki a le bras toujours autour des épaules de la mini-Kagami, la tenant près de lui avec possessivité. Il est heureux qu'elle ne se soit pas dérobée de sa prise. Il est heureux qu'elle donne son avis sur ce Chihiro. Et surtout, il est heureux qu'Akashi l'ai accepté. L'avis de son ancien capitaine ne lui importe pas vraiment, mais le rose foncé est capable de faire du mal à la fille si elle ne lui plaît pas. Il ne le sait que trop bien.

Lorsqu'il s'est mit en couple avec Miyako, il la présente à son groupe d'ami. Et, les réactions ont été toutes les mêmes: soit ils s'en foutaient, soit ils ne l'aimaient pas. Akashi ne l'aimait pas, tout comme Kise et Kuroko. Midorima s'en fichait pas mal ainsi que Murasakibara. Mais, à l'époque, Aomine était obnubilé par la belle brune et n'avait pas fait attention au recommandation de ses camarades. S'en est suivie sa plus grande peine d'amour.

Elle l'a trompé. Avec un idiot du collège. Daiki en a eu le cœur brisé. Pour ne pas arranger les choses, cela c'est passé juste pendant sa dépression suite à ses victoires au basket. Son seul soutient s'est effondré et le bleu s'est retrouvé seul. Même Momoi et Kuroko n'arrivait à lui changer les idées.

« –Aomine ? La voix de Taiyō le sort de ses pensées sombres et il porte son regard perçant vers elle. La mâchoire du joueur est serrées et ses yeux perdues dans une sorte de désespoir. Voyant cela, la belle rousse pose ses mains avec force sur les joues du basané et plante ses billes dorés dans les siennes. Reste avec nous. Ça va ? »

Merde, qu'est-ce qu'elle est belle. Se rend compte l'As de Tôô en observant le visage doux et rayonnant de sa camarade. Des tâches de rousseurs ornent ses pommettes et son nez fin. Ses yeux brilles d'une lueur rassurante et chaleureuse tandis que la peau de ses mains reste agréable à souhait.

Une étrange chaleur prend soudainement possession des  joues du basketteur et il détourne le regard, observant le sol. Il... il rougit ? Ça ne lui est jamais arrivé depuis le collège. Décidément, cette fille lui fait ressentir des choses beaucoup trop incompréhensibles.

« –Ouais. Je vais bien. » même si il grogne -comme à son habitude- ses paroles restent sincère. Cela n'échappe pas au capitaine de Rakuzan et à la mini-Kagami. Tous deux laissent un petit sourire s'installer sur leurs lèvres: Aomine a trouvé quelqu'un sur qui compter. Cela n'est pas arrivé depuis une éternité.

« –Je dois y aller, Daiki. Résonne la voix de l'Empereur, coupant leur échange. J'ai des choses à faire, au revoir Taiyō, j'espère que l'on se reverra. »

La rousse hoche la tête, l'air déterminée et heureuse.
« –Oui ! Ce serait cool d'assister à l'un de vos matchs ! Je sais que vous êtes vachement forts. »
Un grand sourire est collé à son visage. Un sourire lumineux, sincère, et putain d'attirant.
Le basketteur se détourne finement du duo et s'éloigne, les mains dans les poches, la tête droite. Après quelques mètres, il se retourne vers le basané et le regard d'un air que l'on pourrait dire « doux ».

« –Au fait, Daiki. le concerné relève la tête, aux aguets. Il fronce les souviens en voyant le rictus -pourtant rare- sur les lèvres de son ancien co-équipier. Je la valide. »
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Alors ? Cette petite intervention d'Akashi vous a plu ?

Je voulais d'ailleurs remercier toutes les personnes qui ajoutent cette fanfiction à leur liste de lecture, en plus des abonnements c'est très important pour savoir quand je poste un nouveau chapitre et cela me prouve l'intérêt que vous avez pour mon histoire ! <3

à dans deux semaines~

La panthère et le soleil / Daiki AomineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant