Un Yakuza pas comme les autres...

Mes sentiments.

PDV Sanji :

Mes paupières clignotent, et s'ouvrent petit pr petit. Je suis toujours calé contre le Yakuza, ma main sur son torse. Il dort paisiblement.

Je me redresse difficilement par la douleur infâme au niveau de mon bassin. Mon dieu... j'avais oublié que le lendemain c'était compliqué de se lever et de marcher correctement. Mon œil détaille son corps et putain, je peux pas m'empêcher de le toucher. Comment est-ce qu'il fait pour avoir un corps aussi parfait ? J'enlève ma main, rougissant en détournant le regard.

Cette discussion qu'on a eu à répondu pas mal de mes questions. Je sais que cette confiance que j'ai pour lui est très faible. Mais pourtant...
quand j'étais entrain de couché avec lui, mon coeur a eu une drôle de réaction. Il s'est emballé tout seul, comme si c'était à cause de ce cactus. Je ne peux pas croire que je peux tombé amoureux de lui, et à l'inverse que lui m'aime. C'est étrange de ce dire ça. Et même si c'était le cas, qu'est-ce que ça changerait exactement ? Nous pouvons pas ce permettre de vivre comme les couples normaux. Faut pas oublier qu'il est un Yakuza, et moi... un simple humain qui s'est fait mordre par un vampire.

Zoro n'est pas ce genre de gars qui aimerait être tranquille, affectueux et gentil. On vient pas du même monde lui et moi. C'est pour cela que je me dis que c'est impossible qu'on soit ensembles. De toute manière on s'embrasse et on couche ensembles, mais y'a pas d'amour entre nous. C'est ça d'être Sex-friends ? Non, c'est pire.

J'enlève la couette en m'habillant silencieusement. Je dois préparer le petit-déjeuner donc faut que je m'active.

- Sanji.... marmonne t'il dans son sommeil.

Je me retourne futilement. Il bouge son corps vers la droite, en tapotant sa main. Il prend mon oreiller, en le serrant fort contre lui, comme un doudou. Il me fait rire et en même cette aspect qu'il a est juste trop mignon. Je sourie niaisement, pour partir. Je vais rapidement dans ma chambre prendre une douche pour me mettre mon vêtement de cuistot. Je dis bonjour à Antoine, commençant à préparer le petit-déjeuner de tout le monde.

- Je te trouve bien matinal aujourd'hui. M'interroge Antoine.

Je pensais pas qu'il m'observait. J'avoue que depuis tout à l'heure, j'arrête pas de sourire.
C'est idiot je le sais...

- Ouais. Vaux mieux sourire qu'être triste. Je lui sourie.

Il vient vers moi en l'appuyant vers le mur.

- Mes yeux ne se trompe pas.

- Hein ? Je le regarde, perdu.

- Tu as les étoiles pleins les yeux. Dit-il. Tu es tomber amoureux du Maître ?

BADUMP !

Cette sensation de rebondissement me déstabilise. Fichu cœur, qu'est-ce que j'ai ?

- Pfff ! Je pouffe de rire. N'importe quoi, je ne suis jamais tombé amoureux et c'est pas ce Yakuza qui va y changer quelques choses.

- Pourtant quand j'en parle tu deviens rouges.

- Je me rend pas compte. Haussant les épaules, mine de rien.

Je finis le préparer le petit-déjeuner de tout le monde.

- Tiens ton petit-déjeuner. Je lui donne.

- Merci.

Je tourne les talons pour enfin partir de cette cuisine. Antoine devient fou. Moi être amoureux du Marimo ? C'est absurde. Je m'imagine mal me voir gêné et rouge devant un métamorphologique comme lui. C'est impensable.