Raihana: Quand le destin s'en mêle #Tome 2 🥰

Partie 8

Désolée pour le grand retard mes très chers, j'étais si occupée la semaine dernière.
Bonne lecture 📖 😍💋

*******************************************

De l'autre côté de Conakry, les mamans d'Oumar étaient sorties pour l'examen de l'une d'entre elle (celui de sa tante). Cette dernière  devait faire un autre bilan 3 mois après le premier pour se rassurer que ces constantes biologiques étaient dans la normes car après tout ce stress auquel elle était soumise, elle était bien chanceuse d'être encore sur ses pieds.

Allô mon bébé, dit maman Kesso en joignant enfin son fils. Nous sommes à l'hôpital ta tante et moi, nous en avons finis avec son contrôle médicale. Alors cet homme que tu avais renversé dis moi, où est ce que je puis le trouver? Je veux dire dans quel comportement et dans laquelle des chambres?

Ahh bonjour maman. Oui, d'accord. Et j'espère que tout allait bien après le contrôle de nènè maoudho n'est-ce pas? Humm maman, je t'ai bien dis que je réglerai tout seul ce problème. D'ailleurs, on m'a avertit qu'il pourrait sortir aujourd'hui et donc après le boulot je passerai le récupérer et le ramènerai chez lui, si tout se passe bien In Sha Allah.

Ecoutes mon chéri, je ne voudrais surtout pas qu'il porte plainte et qu'il te crée des problèmes. Je ne le supporterai pas, je voudrais alors lui parler en tant que maman. Peut être qu'il comprendra et tournera la page. Tu t'es si bien occupé de lui, continua Maman Kesso.

D'accord maman, puisque je n'arriverais pas à t'en dissuader, appelles ce numéro et tu sauras où le trouver. Merci pour tout et rentrez bien après. Je t'embrasse!

Allez djadja, accompagnes moi un instant. On va voir comment va le gars que mon fils Oumar avait accidenté, ensuite nous pourrons sûrement le dissuader d'une potentielle plainte.

D'accord on y va, répondit sa grande. Plus vite nous irons le voir et plus vite nous rentrerons à la maison, je suis un peu fatiguée Kesso, en suivant sa petite sœur qui suivait les directives données par l'infirmière pour rejoindre la chambre de Malick, le patient.

Bonjour Mr, j'imagine que vous êtes heureux de sortir aujourd'hui. Vous allez mieux par la grâce de Dieu. Vous avez de la visite là. Vous pouvez entrer mesdames, dit elle en s'adressant à maman Kesso et sa grande sœur.

Merci madame l'infirmière. Si vous avez fini, pouvons nous discutez avec le patient?

Un instant, il se rhabille, termina l'infirmière. Vous savez où me trouver en cas de besoin. A tout à l'heure.

Malick était un jeune de teint noir et grand, il se dirigea vers son lit avec des béquilles. Et grande fut sa surprise en voyant les deux femmes, ou disons l'une d'entre elles surtout.

Malick ko an (Malick c'est toi) ? Demanda la grande sœur de maman Kesso, en se tenant la bouche et se dirigeant vers lui.

Avant de recevoir l'appel de sa maman Kesso, une fois arrivé au bureau, Oumar avait juger nécessaire de prévenir Kanke de la sortie de Malick. Il lui était si reconnaissant de lui avoir porter secours ce jour, qu'il se liait d'amitié avec elle, ne serait-ce que pour ça? 

Oui Allo, Ahh Oumar Diallo. Comment vas-tu? Mais c'est enfin une excellente nouvelle ça. Tu sais, je quitte la ville, j'ai fini mes courses, je m'arrêterai tout à l'heure à l'hôpital alors pour le voir. Merci de me l'avoir dit et nous rendons grâce à Dieu. Oui effectivement, à tout à l'heure alors!

Elle fit agréablement surprise, serait-ce des membres de la famille de Malick, c'est certes probable se répétait elle, enfin qui viennent s'enquérir de son état. Elle s'était demandé ces dernières semaines s'il avait de la famille ici à Conakry ou non, mais heureusement que Dieu fait toujours bien les choses.

Oh, désolée de vous déranger, dit kanke en voyant Malick et les deux dames. Bonjour, je suis Kanke, en les saluant à tour de rôle.

Et vous êtes? Demanda maman Kesso.

Oh, je suis celle qui a secouru Oumar le Mr qui l'avait accidenté ce jour pour une rapide prise en charge, répondit elle. Et grâce à Dieu vous allez bien aujourd'hui Mr Malick, en s'adressant à ce dernier.

Oui, je ne vous remercierai jamais assez. Sinon peut être que ce Mr se serait sauvé ce jour et que je serai mort à cet instant. De toutes façons, il n'y aurait eu personne pour me pleurer. Mais merci encore de m'avoir sauvé la vie ce jour, Mme.

Appelez moi Kanke s'il vous plaît.

Veuillez m'excuser, dit kanke en rompant le silence qui c'était installé. Je crois que je vais rentrer. Pourrais-je prendre votre numéro Mr Malick, histoire d'avoir de vos nouvelles, si ça ne vous dérange pas bien évidemment. Je ne vais pas plus vous déranger. Meilleure santé à vous et excellente journée!

Pas de problème, allez y. Tenez composé le tien pour que vous puissiez avoir le mien. Merci encore et rentrez bien.

Elles la remercièrent encore une dernière fois et kanke continua son chemin pour la maison.

Quand nous pouvons aider quelqu'un, pourquoi ne pas le faire? se disait elle toute seule dans sa voiture. Un accident peut tout chambouler dans notre vie. La preuve, cette tragédie qui est survenue y'a quelques années à mit sans dessus dessous notre vie. Elle a changé nos habitudes, mais nous faisons avec. Plus rien ne sera plus pareil, mais avec le temps, nous avons reprit goût à la vie, termina t'elle en séchant une larme.

La tante d'Oumar n'arrêtait pas de ressasser le passé, sa sœur et elle avaient prises une décision sur le coup sans savoir comment les autres le prendraient. Peut être bien, pensaient elles, mais bon, le destin réglait les choses à sa manière toutefois.

Quelques heures plus tard

Allo kanke, dis moi, avais-tu pu voir Malick? Je suis à l'hôpital, mais on me dit qu'il est déjà sorti. Sais-tu quelque chose? Ils m'ont parlé de deux dames mais je ne comprends rien. Demandait Oumar perplexe.

Ah oui c'est vrai qu'il est sorti? Je ne le savais pas, y'a longtemps j'ai quitté là-bas. Mais il avait de la visite quand j'étais arrivé. Oui c'est ça, de la visite oui. Je crois que c'était sa mère et une autre femme, qui devait sûrement être sa tante. Oui c'est ça, sa mère oui. Enfin je crois!

D'accord, merci kanke et bonne soirée à toi. Au revoir

De la visite? Sa mère? Se demandait Oumar. Et partir comme ça sans prévenir? Bon de toute façon du moment qu'il est hors de danger, je n'ai pas à m'inquiéter et me familiariser. Ce n'est qu'un inconnu et j'ai fait du mieux que je pouvais, je ne lui dois plus rien. Mais ce qui m'intrigue, c'est que maman et ma tante devait passer le voir, serait-ce elles dont parlait kanke? Non! Je ne crois pas. Et dire que je vais rentre à la maison pour être encore nez à nez avec cette fille qui me sert de femme. Qu'est-ce qu'elle est têtue Rai, je ne sais pas dans quelle langue voudrait elle que je lui parle enfin. Toujours dans mes pattes. Je vais dîner avant de rentrer. Comme ça, je n'aurais pas à la croiser ou l'écouter pillaller.