15. Couple

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-T'aurai pas pus le dire plutôt putain.
Derek me plaqua au sol.
-Tu es encore bourré c'est ça?
-Non. Non pas cette fois.
Il m'embrassa de nouveau pendant que mes bras l'entourèrent.
-Je t'aime Cameron. Depuis que je t'ai vus dans cette rue, je ne pense plus qu'à toi. Tu es devenu une obssession pour moi. Je ne peux plus déttacher mes yeux de toi.
-C'est vrai? Dis-je en rougissant.
-Oui. J'ai envi de te protéger, qu'il ne t'arrive rien. Je ferai tout pour toi.
-Mais moi aussi je ferai tout pour toi. Depuis le début, je veux rester près de toi et être dans tes bras. Je me sents en sécurité avec toi.
-Tu es tellement mignon.
-Arrête de me faire rougir.
-C'est la véritée. Si seulement ont habitait loin d'ici, ont pourrait vivre ensemble tranquillement sans personne pour nous séparer.
-Ont a qu'à faire ça.
-Comment?
-Ont embarque dans un bateau de marchandises allant vers les USA sans se faire repérer et c'est bon.
-C'est risqué.
-C'est mieux que de rester ici non?
-Oui c'est vrai. Au moins là-bas, les flics ne me courreront plus après.
-Parfait. Alors mettons-nous en route.
-Attends. Mange avant. Je n'est pas piqué tous ça pour rien.
-Oui c'est vrai.
Nous mangions un bout au milieu des champs puis nous avons passé l'après-midi à rester ensemble, collés l'un contre l'autre.
Nous ne voulions pas nous décollés alors nous avons décidés de passer la nuit dans ce champ.
Je m'endormis en me blotissant contre mon nouveau petit ami pour la nuit.
Il me rassurai tellement...

Cette nuit fut assé mouvementé pour moi.
Je fis plusieurs cauchemars et me réveillais en sueurs au milieu de la nuit.
Derek dormait à poing fermé.
Dans mon rêve, nous allions embarquer dans un bateau quand des policiers surgirent de nul part. Ils commencèrent à nous tirer dessus.
Pour me protéger, Derek me poussa sur le coté.
Il se prit une rafal de balle dans le dos et tomba à terre.
Il se vidait de son sang sous mes yeux. Il était mort.

À chaque fin de ce rêve, je me réveillais, terrifié à l'idée que cela nous arrive.
Je serrai Derek dans mes bras, comme si cela pouvait le protéger et le garder auprès de moi.
Je ferais tout pour le protéger. Je le jure sur ma propre vie.

Le lendemain, nous étions repartis sur notre chemin. Nous n'étions plus très loin des ports, mais également des villes...
Nous ne parlions pas beaucoup. Nous échangions des regards de temps en temps et nous nous tenions la main.
J'adorais être en contacte avec lui.
C'est comme si rien ne pouvait nous séparer.
Je vivais dans un paradis.

Après une très longue marche, nous vîmes enfin une ville devant nous avec la mer juste derrière.
J'étais heureux car ont allait enfin pouvoir quitter ce pays mais Derek semblait angoissé par la ville et tous ce monde.
-Ça va aller Derek. On va y arriver.
-J'admire ton optimisme et ton antousiasme Cameron.

Une vie de chienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant