Une vie de chien

13. Rapprochement

Derek se mit à mordiller mon cou.
Je ne pouvais m'empêcher de gémir faiblement en bougeant mon bassin contre le sien.
J'étais maintenant à l'étroit dans mon boxer mais j'en voulais plus.
-Ça t'excites autant que ça que je sois sur toi? Je ne t'ai rien fait pourtant. Dit-il.
-Mmm...je sais...ah...
Sa main vint se poser contre ma bosse et mes gémissement devinrent plus forts.
Je voulais qu'il le fasse. Je n'en pouvais plus.
Il commença à déboutonner mon pantalon et à me l'enlever beacoup trop lentement à mon goût.
Il s'amusa ensuite à jouer avec ma bosse.
-...ah putain...Derek...je tiens plus...
f-fait-le...
-Faire quoi? Demanda-t-il en souriant.
-Tu sais...très bien...
-Oui mais je veux que tu le dise. Me chuchota-t-il.
Je devint alors rouge tomate.
-Dit-le Cameron.
-...ah...mmm...
Derek se frotta de plus en plus rapidement contre moi.
-...ah...ok...je....ah...prends-moi...
-Comme tu voudras.
Aussitôt, il se déshabilla en quelques secondes.
Il m'enleva mon sweet et mon boxer puis se plaça entre mes jambes.
-Dépèche...s'te-plaît...
-Tu veux que j'y aille sans préparation?
-Oui...!!
-Ok.
Aussitôt dit, aussitôt fait...
Ces premiers mouvements de firent mal mais je m'y suis vite habitué.
La douleur fit vite place au plaisir.
Mes gémissements devaient sûrement raisonner à des kilomètres de là.
Derek a dus en avoir marre à un moment donné d'ailleurs car il me fit taire en plaçant sa main sur ma bouche.
Cela m'excitais encore plus...
J'étais à lui. Rien qu'a lui.
Les coups devinrent plus forts.
Nous finîmes par craquer en même temps, lui en moi et moi entre nos deux torses.

Épuisé, Derek se laissa tomber à coté de moi.
J'étais essouflé mais tellement heureux.
Je vints me coller à lui pour passer la nuit.
-Merci...Lui soufflais-je en fermant les yeux.
Il me carressa les cheveux sûrement pour dire " de rien ".

Le soleil me réveilla le lendemain.
Derek était déjà réveillé et habillé lui...
Un peu gêné d'être encore nu, je me dépêchais de remettre mes habits.
-Salut Derek. Dis-je en le rejoignant.
-Salut Cameron..bien dormis?
-Oui ça va, et toi? Répondis-je en  recommençant à rougir.
Faisait-il vraiment allusion à la nuit qu'on venait de passer?
-Ça va. À part que je ne sais toujours pas où on va aller.
-Ah..
Est-ce qu'il avait oublié la nuit qu'on venaient de passer?
-Il va bientôt falloir trouver un endroit où il y a de la nourriture. On en a bientôt plus.
-Oui...c'est sûr...
J'étais déçu qu'il ne parle pas d'hier soir.
-Bon tu viens? On doit se bouger tant qu'il y a du soleil.
Je me suis donc levé et commença à marcher derrière lui quand je sentis sa main aggripper la mienne.
Surpris, je ne dis rien.
Puis mes doigts se resserrèrent naturellement autour des siens.
Peut-être qu'il se souvenait de ce qu'il c'était passé après tout.