17. Douane

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Le port et les cargaisons de marchandises étaient maintenant devant nous. Une simple route nous en séparaient.
Je débordais de joie. Je pris la main à Derek dans la mienne et traversa la route.
Nous commençions à courir entre les conteneurs avec le sourir aux lèvres.
Nous devions en trouver un ouvert pour nous glisser dedans.
Mais c'est pendant notre recherche que notre sang se glaça.
Dans un recoin, nous aperçûme des flics vérifier les conteneurs.
Derek devint blanc et mon coeur fit un bond.
Il me tira par le bras et commença à courir.
Dans notre course folle, ont en heurta maleureusement un groupe.
Je me mis à hurler à cause de la panique.
-Cours!! Me cria Derek.
Ont sprinta comme jamais vers l'océan ou un des bateaux allaient bientôt partir.
Les flics étaient de plus en plus nombreux à nous poursuivre avec leurs chiens.
Des coups de feux furent même tirés.
Les larmes coulèrent sur mon visage.
J'avais peur.
-Derek...!! Dis-je en pleurant.
-Cours Cameron!! Allez!!
Le bateau était tout proche mais allait bientôt partir.
Nous en étions à peine à quelques mètres du bateau mais celui s'éloignait déjà.
Un espoir apparu dans ma tête. On allait avoir un avenir enfin.
Derek prit de l'éllan et franchi la distance qui le séparait du bateau.
Il atterri à plat ventre sur le bateau puis me tendit la main pour que je le rejoigne.
Je lui souriais, j'étais prêt le rejoigne quand un autre coup de feux retentit.
Celui-ci ma raisonné dans la tête.
Mon sourire s'effaça et une larme coula sur mon visage .
Mon regard était bloqué sur celui de Derek qui semblait horrifié.
Ma vue devint floue.
J'eus juste le temps de repenser au bons moments que j'avais passé avec Derek durant ces derniers jours, surtout les fois où on c'étaient embrassés, et de bouger mes lèvres pour dire une dernière fois
" je t'aime " à Derek avant de sombrer dans le néant.

Pdv: Derek

Quand Cameron fut abbatu, la vie sembla s'arrêter autour de moi.
Je le vis me dire qu'il m'aimait avant que ces yeux ne se ferment.
Je me mis à pleurer comme un gamin pendant que l'arrière du bateau se referma et s'éloignait du port.
En une seconde, ma vie avait été brisée à cause de ces puntains de flics...!!
Cameron m'a sauvé et est mort en parti à cause de moi...
Je ne peux pas vivre sans lui.
Je ne peux pas le quitter comme ça.
C'est trop injuste. Ça ne peux pas se terminer comme ça.
Je veux une fin heureuse moi.
Il est hors de question que tout ce finisse comme ça.

...

Une vie de chienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant