7. Voyage

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2 jours passèrent depuis que j'avais entendus le coup de téléphone de mon maître.
J'étais impatient qu'il s'en aille.
J'avais le sourire collé au visage tout le temps, ce que mon maître trouvait suspect mais ne put rien faire contre cela.
5, 4, 3, 2. Je comptais désormais les jours restant avant qu'il ne parte.

Le jour avant son départ, il me demanda de venir le rejoindre dans son fameux salon...
J'allais passer encore un sale quart-heure, mais je m'en foutais cette fois.
Bientôt, tous cela sera terminé.
Quand il eut finit son affaire, il me fixa puis me dit:
-Demain, un domestique viendra te réveiller tôt. Il faut que tu soit prêt en peu de temps. Nous partons.
Nous?!?!?
-...
-Ta valise sera déjà prête se soir. J'ai déjà tout préparé. J'espère que tu te tiendra sage durant le voyage et devant mes amis.
Le déglutis très difficilement.
Mon plan tombait à l'eau. Je n'avais plus aucune chance de m'en sortir.
-Va te coucher maintenant. Tu en auras besoin pour demain. Me dit-il en me donnant une tappe sur la cuisse qui me fit grimaçer.

Une fois dans ma chambre, je fondis en larmes une nouvelle fois.
Je voulais tout casser autour de moi, me scarifier encore une fois mais je ne pouvais rien faire.
Je pris une douche pour me laver et me calmer puis je me changea et m'endormis asser vite.
Je n'avais plus faim depuis longtemps avec lui.

En effet, le lendemain, on vint me réveiller tôt.
Je soleil se levait à peine.
Pour pouvoir garder les yeux ouvert, je me mis le visage sous l'eau froide.
Cela me réveilla bien en effet.
Je m'habillai en vitesse puis me coiffa juste avant que le domestique ne vienne me chercher.
Je pris ma petite valise et le suivit.
Mon maître m'attendais dans une grande voiture.
Je le rejoignis et m'assit sur le siège en fâce de lui.
Ma tête était baissé, je ne voulais pas le voir.
Je pouvais le sentir me fixer, m'examiner.
Je fermai les yeux pour penser à tout prix à autre chose.

La voiture démarra et s'éloigna enfin de ce manoir maudit.
Elle roula durant environ 45 minutes avant de ce garrer devant un aéroport.
Mon maître m'attacha une laisse en fer à mon collier et me traîna derrière lui comme un chien.
Tout le monde nous regardaient à l'aréoport mais personne n'osa rien dire.

Une fois dans l'avion, mon maître alla en première classe.
Je dus m'asseoir sur le sol à coté de lui.
J'étais complètement humilié en publique cette fois.
Sa main me carressa les cheveux durant une bonne partie du voyage.
Je n'aimais pas ça.

Après environ 10 heures de vol, l'avion se posa enfin.
Durant ce temps, j'avais réussi à m'endormir.
Mon maître me réveilla en me donnant un coup de main derrière ma tête.
Il me traîna ensuite dans l'aéroport.
Des hommes prirent nos valises pendant que nous, nous continuyons notre chemin dans les rues sombres de Londres.

Une vie de chienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant