2. La nuit

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Tout était silencieux.
Le seul bruit qui arrivait à mes oreilles était celui du vent glacial venant du Nord.
Il était très tard. Je dormais profondément quand soudain j'entendis Ecco grogner.
J'ouvris péniblement les yeux et regarda autour de moi.
Il n'y avait rien.
Alors pourquoi Ecco grognait alors?
Je regardais encore mais toujours rien.
Soudain, une main vint se plaquer sur ma bouche et mon nez.
Je voulu crier, me débattre, mais c'était impossible. Un mouchoir m'empêchait de le faire.
Peu à peu, ma tête se mit à tourner et je perdis connaissance.

Des tremblements sur le sol ou je me trouvais me réveilla.
Je ne me rappelais de rien.
Mes yeux s'ouvrir et clignèrent plusieurs fois avant de voir normalement.
J'étais dans un wagon de train comme ceux qu'on utilise pour les bêtes.
D'autres personnes se trouvaient avec moi.
J'essayai de me relever mais mes mains avaient été attachées dans mon dos avec une corde et ma bouche bailloné par un tissu.
Toutes les personnes autour de moi aussi d'ailleurs.
Je m'assis comme je pus contre la façade du wagon en me demandant où ce train allait et qu'est ce qu'il allait m'arriver.
Et Ecco?!
Il n'était plus avec moi, bien sûr.
L'avaient-ils tué? Sûrement.
Je haïssaient les hommes qui m'avaient enlevès. Ceux qui avaient tué mon chien.
Maintenant, j'avais faim, j'avais froid et j'étais seul.
Seul et à la fois entourés d'inconnus qui ne pouvaient pas parler ni bouger.
Certains d'entres eux criaient en vain, paniqués par ce qui leurs arrivaient.
Ils finissaient par tomber de fatigue sur le sol du wagon.
Moi, j'avais peur. Peur de mourir de froid ou d'autre chose qui sait.

Le temps passé dans ce train me semblai interminable.
J'étais très fatigué et mes yeux se fermaient quelques fois tous seuls.

Nous avons passés plusieurs jours comme cela.
Et durant ces jours, certains d'entre nous moururent malheureusement. Sûrement de faim ou je froid.
Moi, j'étais faible, affamé et mort de peur.
Faible oui, mais en vie.
Ma vue était devenu flou.
Je sentis le train ralentir puis s'arrêter.
Il il y avait du mouvement dehors.
La porte de notre wagon s'ouvrit soudainement.
Plusieurs hommes nous firent descendre du train le uns après les autres.
Ils nous alignèrent tous puis nous trièrent par tranche d'âge.
Je ne voyais presque rien, aveuglé par la lumière du soleil que je n'avais plus vus depuis longtemps.
Ces hommes nous examinèrent un à un en détails.
Cela me gênais énormément car ils avaient déchiré mon tee-chirt et passé leurs mains sur mon torse.
Je commençai à trembler de froid.
Mes jambes n'allaient bientôt plus supporter mon corps.
À ce moment, j'aurai préfèré être n'importe où plutôt qu'ici.
Mes yeux se fermèrent tous seuls, je ne pouvais plus les maintenir ouvert.
Le froid semblait entré en moi et m'envaïr.
J'allais mourir ici, au milieu d'inconnus, sans mon chien et dans le froid de l'hiver.
Soudain, une violente claque s'abbatit sur...mes fesses...?!
Je fis un bond de surprise et de douleur.
Un homme m'attrappa mes poignets toujours attachés et mes cheveux dans mon dos.
-Aller viens par là toi. Ton nouveau maître t'attends.
Mon quoi?!
Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche que l'homme me traîna en dehors de la ligne.
Il me mit un sac sur la tête puis m'emmena un peu plus loin jusqu'à me jeter dans ce qui me semblait être le coffre d'une voiture.

Une vie de chienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant