Soigne-moi !

Fuck fighter II

« Jooooo, arrête, j'en peux plus, je suis fatigué ...

- Courage c'est bientôt terminé !

- Mais j'ai mal !

- J'ai presque tout rentré, tiens bon ... »

On pouvait voir Josuke qui triturait quelque chose entre ses jambes, Okuyasu, allongé à côté de lui, se plaignait d'une voix sans force. Leurs visages rougis par les efforts, ils se regardaient en souriant bêtement. En face d'eux, l'écran affichait deux personnages dont les deux amis avaient repris les poses de vainqueur et de perdant. Le repas n'était même pas arrivé qu'ils avait déjà vidés quelques bouteilles. Après la partie, la température ayant augmentée dans la chambre, ils étaient sortit s'installer sur la tables du jardin et il avaient commencé à discuter. Emporté par le moment, Okuyasu avait presque oublié le plan. Le courant passait toujours aussi bien et Josuke n'était plus du tout distant. Au contraire, il lui semblait qu'il était bien plus tactile que d'habitude, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Les chaises en plastique supportaient plus ou moins bien le poids des deux garçons qui, les pieds sur la table, levaient la tête vers les étoiles. Plutôt que de chercher des formes dans les nuages, ils s'amusaient à trouver des stands dans les étoiles. Alors qu'Okuyasu allait montrer du doigt un amas d'étoiles ressemblant à un cœur pour représenter Crazy Diamond, il entendit un gros crac. En se sentant tomber, il ne pu qu'ouvrir de grands yeux et secouer les bras dans tout les sens en espérant attraper quelque chose qui pourrait le sauver d'une chute douloureuse. En sentant un bras musclé, il s'en saisit mais malheureusement, il s'aperçut que le bras le suivait dans sa dégringolade. En s'étalant dans l'herbe, il sentit d'abord le pied de la chaise lui rentrer dans le dos et sa tête taper contre le sol. Mais après cette déconfiture, il sentit un torse se coller contre le sien et, entre ses jambes, un genou venir appuyer. Il ouvrit les yeux et tomba nez à nez avec ceux de Josuke qui le regardait d'un air étrange. Ses yeux étaient fixés sur son visage et sur ses joues, une douce rougeur commençait à se déposer. Sa bouche entrouverte semblait sur le point de dire quelque chose mais aucun son ne sortait.

En tombant, Okuyasu s'était accroché à son bras et l'avait entraîné dans sa chute. Alors que son ami avait fermé les yeux, il s'était retrouvé couché sur lui et était resté obnubilé par son visage remplis de douleur. Les traits d'Okuyasu s'étaient tordus et son souffle s'était coupé, après avoir laissé à Josuke une douce odeur mêlée de bière et de bonbon. Devant cette vision, son érection n'avait pas perdu de temps à arriver et il ne pensait qu'à prendre violemment Okuyasu, pour que son visage garde cette expression de succulente douleur. Il tentait de se maintenir et de se calmer avant qu'un drame n'arrive quand son ami ouvrit les yeux et, cherchant à adoucir la douleur du pied dans son dos, il souleva son bassin. Josuke tressaillit et bondit pour se relever, espérant qu'Okuyasu n'ai pas sentit aussi bien son sexe que lui. Aussitôt, il l'aida à se relever et ils décidèrent de se coucher par terre pour éviter les futures chutes. L'ambiance avait changé et le blessé osait à peine parler. Il finit par ouvrir la bouche, brisant l'étrange silence qui s'était introduit entre eux.

« C'était ton stand que je voulais te montrer, là, dit-il en montrant du doigt l'amas en forme de cœur.

- Hé en parlant de lui, tu veux que je te soigne ? Je t'ai même pas proposé !

- Non ça va je survivrais, merci !

- T'es sur ? Ça avait l'air douloureux ...

- Hm, pas pour toi. » Okuyasu, étonné de lui-même, se plaqua les mains sur la bouche. Sans vraiment réaliser ce qu'il avait dit, Josuke continua :

« Non, moi ça va, j'ai eu un bon coussin.

Il accompagna sa remarque d'un clin d'œil qui fit tiquer son ami.