Ce matin-là Penny se leva tôt pour aller à la boulangerie. Elle adorait l'odeur de la brioche et des petits pains sortis du four. La boulangère était une femme âgée, prénommée Françoise. L'inspectrice la connaissait depuis son enfance. Petite, elle allait chercher un éclair au café pour son goûter. C'est donc sans surprise que Françoise la reconnut.- Salut ma belle ! Ça fait longtemps. Ça va ?
- Salut Françoise. Écoutez, je vais bien, et vous ?
- Je t'ai déjà dit que tu pouvais me tutoyer.
- Excuse-moi.
- Alors qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
- Deux éclairs au café, deux mini croissants, s'il te plait.
- Tiens, ce sera gratuit pour aujourd'hui.
- Ah non, Françoise, c'est vraiment très gentil, mais je ne peux pas accepter.
- J'insiste.
- Merci beaucoup.
Les deux femmes se prirent dans les bras l'une de l'autre et Penny quitta la boulangerie en promettant de revenir.
Elle se dirigea ensuite vers le Starbucks où elle prit deux cafés frappés, puis elle partit en direction de l'hôpital.
7h, dans le centre hospitalier
Penny remplit quelques papiers afin de signaler qu'elle était bien venue rendre visite à Raymond.
Quand elle entra dans la chambre, Raymond dormait. À le regarder comme ça, elle le trouva apaisé. Il ouvrit les yeux.
- Eh..., dit-il d'une voix tout endormie.
- Salut ! Comme promis....... Le petit déjeuner !
- Miam.
Penny aida Raymond à s'asseoir dans son lit, non sans difficulté. Ils ne savaient pas trop comment se comporter tous les deux après s'être avoué leurs sentiments réciproques.
Palache installa la petite table au fond de la pièce, entre eux deux, et prit une chaise sur laquelle elle s'assit.
Elle disposa ensuite les petites pâtisseries dans une assiette et donna à Raymond son café frappé.
- Pas mal, notre premier rendez-vous en tête à tête, rigola-t-il.
Il était vrai qu'un tête-à-tête dans un hôpital n'était pas très commun ni très romantique, mais c'était leur moment à tous les deux et, pour ça, Penny ne voulait être nulle part ailleurs.
Le petit déjeuner se passa dans l'humour et la bonne humeur. Mais, pour Penny, c'était l'heure de repartir, elle avait une enquête à résoudre.
- Merci pour ce super petit déjeuner.
- Je t'en prie, ça m'a fait plaisir, dit Palache avec un grand sourire.
Elle allait poser sa main sur la poignée quand elle stoppa son geste ; elle ne pouvait pas partir comme ça.
Elle retourna auprès de Raymond et lui déposa un chaste baiser aux coins des lèvres. Elle trouvait cela pus doux et plus intime. L'inspectrice partit, laissant derrière elle un Babache rayonnant.
8h, au commissariat
Palache arriva au commissariat joyeuse et apaisée. Dans les couloirs elle croisa son chef, l'inspecteur Stries.
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Dans sa peau
Historia CortaElles étaient deux, qu'une seule est restée. Laurine Valentier revient d'une "escapade" complètement perdue et chamboulée... Quelques jours plus tard, sa mère meurt assassinée. L'inspecteur Palache arrivera t'elle à lever le mystère sur cette co...